Yann Moix accuse depuis des années ses parents de l’avoir maltraité. Il sort d’ailleurs un roman (pourquoi un roman d’ailleurs ?) dans lequel il relate les horreurs qu’il aurait subies. Tout le monde le croit sincère puisque personne ne dit le contraire… Estimant que cela est trop, son père révèle sa part de vérité et notamment que Yann Moix a été une sorte de Tanguy :
“S’il avait vraiment été un enfant battu, qu’on ne l’avait jamais aimé sa mère et moi, croyez-vous qu’on lui aurait payé ses études jusqu’à Sciences Po ? Car Yann a un peu joué les Tanguy, vous savez… On a acheté un appartement à Paris pour qu’il loge le temps de ses études, on a payé son loyer et ses charges jusqu’à au moins ses 30 ans. À l’époque, ma femme et moi on ne partait pas en vacances, notamment pour pouvoir payer à nos deux fils des voyages d’études aux Etats-Unis, en Angleterre, en Allemagne, Autriche ou Irlande… Aurait-on fait tout ça, s’il n’y avait pas d’amour (?)”
Mais la réflexion la plus intéressante est au sujet des journalistes qui n’ont visiblement jamais pris la peine de contacter ses parents ou proches pour savoir si Yann Moix n’affabulerait pas :
“Depuis peut-être cinq ans que Yann a commencé à livrer publiquement sa version de l’histoire familiale, seuls deux médias se sont donnés la peine de nous contacter, nous, ses parents. Il y a cette journaliste de l’émission Sept à Huit, sur TF1, et vous, La Rep. Vous êtes les seuls. Je me demande comment travaillent les autres rédactions pour ne pas se dire, peut-être devrait-on aussi leur donner la parole.”
Très révélateur de cette caste médiatique qui se protège mutuellement en permanence…