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Climat, de quoi parle-t-on ?

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Le billet de Patrick Parment

Quand on évoque le climat, on entend généralement par là cet incontournable réchauffement climatique qui échauffe tous les esprits et fournit aux médias d’excellents sujets. Ce qui permet à tous les professeurs Tournesol de la terre de nous abreuver de leurs prédictions des plus noires aux plus riantes. A la bliblique fin du monde s’est substituée celle du climat sur l’air de « on va tous griller ».

Comme l’exprime très justement Benoît Rittaud, un de nos brillants mathématiciens – il n’y a pas que Villani dans la vie -, il faut raison garder.

« Même si on ne les entend guèrebeaucoup de gens pondérés et compétents ont parfaitement compris que l’alarmisme climatique actuel résulte pour une large part d’une ferveur déraisonnable. La science est encore bien trop balbutiante pour prétendre faire des prévisions assurées sur les climats terrestres dans 50 ou 100 ans ; malgré cela, il n’y en a toujours que pour le réductionnisme climatique, qui croit pouvoir présenter le gaz carbonique comme facteur dominant, voire unique, dans l’évolution du climat. Le conformisme académique et médiatique du “carbocentrisme”... rend difficile la discussion, toute contestation étant immédiatement assimilée à une pensée déviante, à un déni, à un égoïsme. »

Evidemment la question posée subséquemment est : quelle est la part des activités humaines dans ce fameux réchauffement ? Notamment en matière industrielle et plus encore, peut-être, dans la destruction de nos écosystèmes. On pense à la forêt amazonienne, ravagée cet été, et plus sûrement encore aux forêts africaines. Sauf que ce phénomène n’est pas nouveau qui se reproduit chaque année à la même époque. Passons.

Il ne faut pas perdre de vue que la terre, notre bonne vieille terre, malgré tous ces aléas n’en continuera pas moins de tourner et que tout cela ne l’affecte en rien. Il ne lui faudra que quelques centaines d’années pour effacer toute trace de l’homme. Au final, c’est toujours la nature qui reprend ses droits et la terre de tourner jusqu’à ce que notre Soleil la grille définitivement. C’est pas pour demain, rassurez-vous.

Le problème qui nous concerne, c’est moins le réchauffement que l’exploitation des ressources naturelles et notamment celles dites non-renouvelable qui nous procurent l’énergie dont nous avons besoin pour maîtriser notre environnement. Au cours des siècles, l’homme n’a eu de cesse que d’améliorer ses outils de domination sur la nature afin de rendre son environnement de plus en plus confortable. Avec l’avènement de l’ère industrielle, ce sont la maîtrise des énergies non renouvelables – pétrole, gaz, charbon, urnanium – qui nous ont permis de façonner l’univers dans lequel nous vivons aujourd’hui.

Revers de la médaille, en l’espace d’un siècle, l’exploitation de ces ressources a été multipliée par 1000, si ce n’est plus. Et la démographie a suivi une progression quasi exponentielle. La modernité (en fait l’ère industrielle) qui était l’apanage des Européens puis de ce que l’on a appelé l’Occident, s’est désormais étendue à l’Asie du Sud-Est, la Chine et dans une certaine mesure l’Inde. Quant à l‘Afrique, qui dispose de nombreuses ressources, faute de maîtriser son destin, elle subit la dure loi d’airain d’un capitalisme financier sans foi ni loi. Dont elle ne tire que de maigres profits quand sa démographie explose.

Tout cela pour dire que s’il faut en effet s’adapter à un réchauffement climatique sur lequel nous n’avons que peu de prise – on ne maîtrise pas le climat -, il est nettement plus urgent de réguler nos besoins en matière d’énergies renouvelables et donc d’en finir avec un capitalisme financier qui nous mène à la ruine. Et là, le réchauffement climatique n’y est pour rien.

http://synthesenationale.hautetfort.com/

Commentaires

  • D'autant plus que les personnes qui ont voté ecolos aux Européennes sont loin de l'être. Les journalistes en font tout un battage pour écarter les vrais problèmes.

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