Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les milices d’extrême-gauche à l’oeuvre à Science-Po Rennes

Les milices d’extrême-gauche  à l’oeuvre à Science-Po Rennes

Fin novembre, un bar où avait lieu la présentation de la revue L’Etudiant Libre était attaqué par des milices d’extrême-gauche. Début décembre, c’est Science-Po Rennes qui a connu la violence de ces militants impunis.

Lundi 9 décembre, à 12h30, une “assemblée générale étudiante” était organisée à l’IEP de Rennes. L’objectif était de discuter de la semaine de manifestations sociales, contre la réforme des retraites mais aussi contre la précarité étudiante, et de proposer des actions à mener. Les étudiants de l’Institut souhaitaient ainsi participer à cette réunion pour exprimer leurs points de vue. Parmi eux, de jeunes membres du mouvement royaliste ​Action française​, que des groupuscules d’extrême gauche ont fiché comme étant “d’extrême droite”. La semaine passée, lundi 2 décembre 2019, trois étudiants AF s’étaient fait expulser d’une précédente assemblée peu après leur entrée, pour raison de divergences politiques avec les meneurs de la réunion, malgré le fait que celle-ci soit théoriquement ouverte à toutes les tendances partisanes.

Ainsi, cette semaine, certains étudiants se sachant dans le viseur des censeurs gauchistes, ont décidé pour assurer leur protection de venir pacifiquement accompagnés d’une quinzaine d’amis étudiants. Pour ne pas que cela soit pris pour une tentative de troubler la tenue de la rencontre, ce groupe s’est divisé en trois. Cela avait donc pour but de participer sereinement à l’assemblée générale sans craindre que des individus violents s’en prennent à leur intégrité physique.

Néanmoins, une nouvelle fois, peu après que les derniers membres du troisième groupe se soient assis dans l’hémicycle, des insultes et menaces sont proférées. Immédiatement, une fille appelle à expulser ​manu militari ​les étudiants considérés ​persona non grata par les groupes d’extrême gauche présents dans la salle. Elle hurle notamment :

« Avant de commencer on dégage les fachos […] Entourez-les ! Entourez-les ! ».

Une vingtaine de personnes, connues sous le qualificatif “antifas”, ont répondu à l’appel en se levant et descendant vers eux, se préparant à une agression. L’assemblée générale est ainsi interrompue, et l’encerclement du dernier groupe (composé de 5 personnes) débute. De nombreux étudiants assis se lèvent et descendent à leur tour, pour suivre un hypothétique affrontement de plus près ou pour s’interposer.

​Voici la fille (précédemment citée) à l’origine de l’attroupement

Lire la suite

Les commentaires sont fermés.