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L'éditorial du n°52 de Synthèse nationale

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IL N’EST PAS ENCORE TROP TARD !

Roland Hélie Directeur de Synthèse nationale

La formidable réussite de nos 13e journées nationalistes et identitaires, baptisée cette année « Rendez-vous Bleu Blanc Rouge », prouve, s’il en était encore besoin, le lien fort qui existe entre Synthèse nationale et ses lecteurs. Être passé de une à deux journées était aussi un pari audacieux et l’appel à la mobilisation que nous avions lancé dès le mois de juin a été entendu. Près de 3 000 patriotes ont répondu « présents » et ont assisté à l’une ou l’autre et souvent à toutes les activités que nous proposions au cours de ces deux jours. Vous trouverez à la fin de ce numéro un compte-rendu de cette belle manifestation.

Mais, au-delà du succès, il faut revenir ici sur le sens profond de notre action. Depuis treize ans, Synthèse nationale se fixe comme objectif d’être le pôle de rencontre des forces nationalistes et identitaires. Que ce soit sur son site d’informations quotidien, dans les pages de la revue ou bien lors de nos journées annuelles à Rungis en région parisienne et de nos multiples réunions que nous organisons ici et là à travers la France, notre souci est toujours le même : faire en sorte que les mouvements, partis, associations et maisons d’éditions travaillent dans le même sens et non plus les unes contre les autres. Sans vanité aucune, je dois dire que notre travail n’a pas été inutile... loin s’en faut. Et les Journées des 12 et 13 octobre en sont la preuve flagrante.

Souvenez-vous de l’époque pas si lointaine où les organisations nationales et nationalistes, au mieux, s’ignoraient et, au pire, se méprisaient et parfois même s’entredéchiraient. Ce temps là, à part pour quelques butés obsessionnels qu’il convient de laisser de côté, est en grande partie révolu.

Mais ce travail est loin d’être terminé. Il reste beaucoup à faire. La situation générale de la France d’aujourd’hui n’est plus la même que celle d’il y a treize ans lorsque nous avons créé notre revue et notre organisation. Elle n’a fait qu’empirer et le temps nous est de plus en plus compté. D’année en année l’étau mondialiste se referme et le grand brassage des populations s’amplifie.

Le choix est simple

Les plans machiavéliques de l’oligarchie financière pour dominer le monde se réalisent à grande vitesse... et tout semble leur réussir.

La France, comme d’ailleurs l’ensemble des pays européens, se dilue dans le magma bruxellois ; des pans entiers de notre économie sont sacrifiés, des zones de plus en plus grandes de notre territoire national deviennent les réceptacles de toutes les migrations possibles et imaginables qui se croient dorénavant chez elles chez nous ; les calembredaines de n’importe quelle poupée médiatique style Greta Thunberg deviennent le nouvel évangile devant lequel il est obligatoire de se prosterner ; jamais l’avenir a été aussi incertain et un nombre croissant de nos compatriotes bascule au-dessous du seuil de pauvreté alors qu’une infime minorité s’enrichie de manière effrénée. Bref, dans l’état actuel des choses, tous les clignotants sont au rouge. Soit notre nation et notre civilisation disparaissent, soit nous reprenons en main notre destin...

Ne pas écouter les défaitistes

Les esprits chagrins me diront que « tout est foutu » et « qu’il n’y a plus rien à faire, qu’il est trop tard »...  « Trop » et « tard », les pires mots qui soient et que nous devons bannir nous rappelle à chaque occasion Jean-Marie Le Pen.

En effet, tant que nous serons là et que nous nous battrons, il ne sera pas tout à fait trop tard. Et le drame pour nos ennemis, c’est que nous avons encore de la vitalité en nous. Partout en Europe des signes nous permettent de continuer à espérer. En Pologne, en Italie, en Flandre, en Hongrie en Autriche et en Russie bien sûr... mais aussi maintenant en Allemagne, en Espagne et même au Portugal les symptômes du renouveau national et identitaire se multiplient. Partout, les peuples se remettent à rêver...

Alors la France doit-elle rester en marge de cette véritable révolution européenne qui se prépare ? Nous ne le pensons pas. Nous savons très bien que la situation de la Droite nationale française est loin d’être parfaite mais ce n’est pas une raison pour baisser les bras. On ne sait jamais de quoi demain sera fait... Rien n’est irrémédiable.

Napoléon disait « qu’il n’allait jamais bien loin celui qui sait de quoi demain sera fait » et Dominique Venner nous a enseigné qu’en politique il y a une donnée qu’il ne faut jamais sous-estimer. Cette donnée, c’est justement « l’imprévu... » Alors, faisons en sorte que « l’imprévu » devienne prévisible...

Un espace de liberté pour toutes les forces nationales

Voilà pourquoi le combat que mène Synthèse nationale est plus que jamais d’actualité. Il faut continuer à donner à toutes ces forces éparses qui se battent pour la même cause un espace de retrouvailles. Un espace dans lequel sera engendré le grand mouvement de libération nationale et populaire de demain.

Alors, chers amis lecteurs, ne restez plus les spectateurs désabusés d’un monde qui se délite, soyez les acteurs du mouvement de demain...

Aidez-nous car il n’est pas encore trop tard.  

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