Michel Onfray pour “Front populaire“, sa nouvelle revue “pour les jours d’après” était l’invité d’André Bercoff mercredi 29 avril sur Sud Radio.
La gestion de la crise sanitaire a été du “tout et n’importe quoi“, selon Michel Onfray. “On ferme les frontières, puis on les ouvre, ou l’inverse, on ferme puis on ouvre les écoles, on ne porte pas de masques puis on les porte, on fête le 8 mai puis on ne le fête pas…“, déplore-t-il. “Chez Emmanuel Macron on dit une chose et son contraire et après débrouillez-vous“, s’indigne le fondateur de l’Université populaire de Caen. Il rappelle que dès le 28 janvier, sur un plateau de télévision, “j’ai fait fonctionner mon bons sens, si la Chine met sous cloche une ville de 15 millions d’habitants, c’est qu’il y a péril dans la demeure. Le régime chinois n’est pas à 10.000 morts près“, rappelle-t-il.
Le philosophe remarque que l’on disait que “le virus ne connaît pas les frontières“. “La grande idéologie maastrichienne“, reconnaît-là Michel Onfray. “On a laissé arriver une vingtaine d’avions chinois par jour pendant des jours et des jours“, dénonce-t-il. “On a fait tout ce qui fallait pour laisser contaminer les Français“, s’indigne l’auteur, pour qui “la stratégie aurait été de confiner“.
Michel Onfray conclut :
Le virus ignore les frontières, mais on va avoir des départements rouges et verts. On découvre qu’il y a des frontières et qu’on peut contenir le virus avec des frontières