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En France, vous pouvez avorter mais pas assister à la messe

En France, vous pouvez avorter mais pas assister à la messe

Communiqué de Laissez-les-vivre SOS-Futures-Mères :

« Nous sommes en guerre. »

Contre le virus bien sûr, mais aussi et peut-être surtout contre le système…

Nous sommes en guerre contre le virus. Cela, tout le monde le sait. En guerre contre le virus, qui ne pourrait pas à ce jour en être au courant ? Les longues listes de nombre de morts, de nombre de patients en réanimation, de nombre de personnes guéries, sont froidement égrainées tous les soirs par le sinistre directeur de la Santé Jérôme Salomon : telles que l’étaient les listes des noms de soldats morts pour la patrie par les maires des villages au lendemain de la Première Guerre mondiale, mais, à l’époque, c’était avec respect et reconnaissance.

Il est nécessaire de respecter les fameux gestes barrière : cela semble relever du civisme élémentaire, même si, de ci de là, s’élèvent des voix qui affirment qu’il ne s’agirait là que d’une expérience d’ingénierie sociale qui aurait pour but de tester la capacité de résilience de toute une population. De toute façon, il semble qu’un minimum de charité chrétienne soit en jeu : éviter de contaminer les plus fragiles et les plus âgés. L’exceptionnelle et inoubliable figure du Docteur Dor, fauché en pleine santé par la maladie, en fournit un exemple émouvant.

Mais pour quelles raisons sommes-nous tant en guerre contre le système ? 

Tout d’abord, il nous cache qu’il agit en faveur de la culture de mort.

Le scandaleux allongement du délai pendant lequel l’avortement chimique est permis en fournit un exemple éclatant : ledit délai est passé de six à neuf semaines, presque en catimini, et ce, par la circulaire du 21 mars, allongeant de trois semaines le délai de l’avortement chimique pendant le temps du confinement. 

Mais, il semble peu probable que cette condition, dite d’exception, soit abolie une fois le confinement passé. Pour l’instant, l’allongement du délai de l’avortement chirurgical de 12 à 14 semaines de grossesse n’a finalement pas encore été admis par le gouvernement. Mais pour combien de temps ? Laurence Rossignol et ses acolytes ne manqueront pas de revenir à la charge. Nos numéros Sos Futures Mères 0800 868 838 et 01 42 85 14 70 sont disponibles pour recevoir les appels des futures mères angoissées par des grossesses imprévues.

Concernant le sort réservé aux personnes âgées, le scandale est plus criant encore. Non seulement, il leur a été impossible d’obtenir de la chloroquine (médicament aux effets non miraculeux mais prometteurs selon les propos mêmes de son initiateur, le Professeur Raoult) tant qu’ils n’étaient pas encore trop malades ; mais, une fois hospitalisés, bien peu ont eu accès aux soins. Pour la plupart, ils ont été privés de réanimation sur décision ministérielle. En effet, la circulaire du 18 mars demandait aux médecins hospitaliers de ne pas admettre en services de réanimation les personnes âgées ou fragiles. Plus précisément, à partir du 28 mars, l’usage de produits calmants à des doses létales est autorisé, et même préconisé dans les hôpitaux, les Ephad et pour les médecins de ville. Cela a constitué un véritable passeport pour l’euthanasie. Les révélations du Canard enchaîné, qui, une fois n’est pas coutume, penche du bon côté, ont démontré, chiffres à l’appui, la chute considérable du pourcentage de population âgée dans les services de réanimation entre fin mars et début avril.

En outre, pendant le temps du confinement, les contenus pornographiques de nombreux médias en ligne sont devenus gratuits.

Si notre Président n’avait pas voulu traiter le Pape comme un vulgaire fonctionnaire onusien, il aurait pu aborder avec lui tous ces sujets ; mais cela ne fut pas le cas. Il a préféré noyer le poisson en abordant des sujets vagues de politique internationale. Un seul peut sembler juste même s’il fait l’objet de nombreuses critiques : la remise des dettes des pays africains, décision somme toute assez colonialiste ou du moins néo-colonialiste, mais finalement assez humaine.

Ensuite, le gouvernement n’a pas cessé de nous mentir. Le nombre de masques et de gants étant insuffisant, le pouvoir a menti quant à leur utilité. Tout d’abord, il a été affirmé qu’ils étaient totalement inefficaces, puis qu’il fallait les réserver aux soignants : et, maintenant, on nous annonce que chaque Français doit porter un masque et le port de celui-ci sera même obligatoire dans les transports. 

Concernant la contagiosité des enfants, le discours a aussi beaucoup varié : de vecteurs principaux de propagation du virus, ils sont devenus peu contagieux pour permettre la réouverture des crèches et des écoles primaires.

Les libertés publiques sont fragilisées par la mise en œuvre de l’application Stop-Covid qui permettrait de tracer les citoyens soit sur leur portable soit par des bracelets électroniques. Un vaccin, qui pourrait être obligatoire, est en préparation : et, pour vérifier que tout le monde soit bien vacciné, des puces électroniques pourraient être insérées dans le corps.

Dans ce scénario proche du Meilleur des Mondes, un manque se fait cruellement sentir, notamment en France et en Italie. Une absence de plus en plus pesante : celle de « cette vieille superstition des anciens temps », comme Aldous Huxley faisait dire à son héroïne Lénina pour qualifier la religion. En effet, malgré le début du déconfinement, il n’est pas encore prévu de reprise des messes. Les évêques et les prêtres ont beau protester, pétitionner, les messes publiques demeurent impossibles dans les deux vieilles nations catholiques que sont la « Fille aînée de l’Eglise » et la nation du trône de Pierre. Force est de constater qu’Emmanuel Macron et Guiseppe Conte semblent rivaliser de cynisme, d’autoritarisme et de refus de tout recours religieux. Certes, on ne se serait pas non plus attendu à ce que, à l’instar du Président polonais Andrejz Duda ou du Président de Centre Afrique Faustin Archange Touadera, ils implorent pour leur peuple la bénédiction divine : mais ils auraient pu faire preuve de davantage de tolérance envers les catholiques. N’est-il d’ailleurs pas révélateur que ce soit dans les pays européens les plus hostiles au retour des messes que la mise en route de l’application Stop-Covid soit la plus avancée, comme s’il s’agissait de s’enfoncer toujours plus dans le Meilleur des Mondes ? Ainsi, que ce soit en matière d’avortement, d’euthanasie, de libertés publiques ou de droit d’assister à la messe, il semblerait que le provisoire soit en passe de devenir définitif.

https://www.lesalonbeige.fr/en-france-vous-pouvez-avorter-mais-pas-assister-a-la-messe/

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