Dans Présent, Olivier Bault évoque les restrictions de liberté en Espagne :
Tandis que le lundi 25 mai au Parlement européen le socialiste espagnol Juan Fernando López Aguilar, ancien ministre de la Justice de José Zapatero, présentait un rapport à charge contre la Pologne, accusant ce pays de porter atteinte à la démocratie et à l’État de droit (voir ici sur le site Visegrád Post pour plus de détails), un manifeste contre la suppression des libertés fondamentales circulait depuis plusieurs jours en Espagne, repris par de nombreux médias, après avoir été signé par plusieurs dizaines d’intellectuels.
L’historien et écrivain Pío Moa, haï par la gauche espagnole pour ses ouvrages ayant défait les mythes gauchistes sur la guerre civile de 1936-39, fait partie des signataires. Il a toutefois ajouté sur son blog les réserves suivantes à ce manifeste :
« a) Il ne reste aujourd’hui que des restes de l’État de droit et de la démocratie après la sape de l’indépendance judiciaire, le sauvetage de l’ETA et les lois totalitaires imposées par Zapatero, dans ce qui était un véritable changement de régime accepté et promu aussi par le PP [le Parti populaire de centre-droit, NDLR].
b) Pour cette raison il n’existe aujourd’hui pas d’autre parti constitutionnaliste et démocratique que VOX. »
La gauche espagnole tenterait-elle donc de donner le change au Parlement européen en s’en prenant à la Pologne gouvernée par les conservateurs, qui sont par ailleurs alliés de Vox au PE ? Il est sûr qu’elle peut compter pour cela sur le soutien sans faille des LREM français, parce qu’en matière de démocratie et d’État de droit, la France d’extrême centre de Macron ne vaut sans doute pas beaucoup mieux que l’Espagne d’extrême gauche de Sánchez. […]
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