Mardi 14 juillet, le Parlement slovaque a adopté en première lecture une proposition de loi prévoyant de faire passer le délai de réflexion obligatoire de 48 à 96 heures et de demander deux certificats médicaux provenant de deux médecins différents, au lieu d’un seul, pour avoir accès à un avortement thérapeutique en cas de problème de santé du fœtus.
Le député à l’origine de la proposition de loi, Anna Zaborska, défend que son objectif
« est de donner le libre choix aux femmes enceintes pour qu’elles se décident sans pression de temps ».
Catholique, Mme Zaborska est une élue du parti anticorruption du premier ministre, Igor Matovic. Elle milite pour que l’avortement soit un jour jugé mauvais, « comme pour les violences faites aux enfants ».
La proposition de loi devra être à nouveau votée à l’automne pour être définitivement adoptée.
Introduit sous le communisme, l’avortement légal a plongé à 5 824 en 2019, son niveau historique le plus bas.