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L’heure de faire les comptes est arrivée...

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Editorial du n°54 (été 2020) de la revue Synthèse nationale 

Roland Hélie Directeur de Synthèse nationale

Tout avait pourtant bien commencé... Souvenez-vous, il n’y a pas si longtemps de cela, au printemps 2017, la France légale traversait une véritable cure de jouvence. Le fringant Macron, premier de la classe, bon élève à l’ENA et fidèle toutou de la finance mondialiste, venait d’être élu président et son parti, fraîchement créé et curieusement intitulé « la République en marche », triomphait aux législatives. Ouf, la démocratie était sauvée... elle venait d’échapper à l’effroyable menace populiste alors incarnée par la « terrible Marine Le Pen ». La bobocratie en sortait rassurée et elle commençait à imaginer un monde parfait dans lequel « tout le monde il est gentil et tout le monde il consomme (sans rechigner) ».

Et « plouf », très vite le temps s’est gâté. L’état de grâce n’aura duré que quelques mois. Les belles illusions se sont transformées en un véritable cauchemar...

En fait, à son corps défendant, Macron s’est retrouvé dans une situation qu’il n’avait pas imaginée lorsqu’il était le candidat joker du Système. Il ne savait pas qu’il allait devoir gérer un paquet de factures à payer... factures que lui ont aimablement laissées ses prédécesseurs qui avaient la vue courte, qu’ils soient de « droite » ou de « gauche ».

Première facture : celle de la France des laissés pour compte du mondialisme...

Dès l’automne 2018, la France profonde, celle que l’on appelle aussi « la France périphérique », c’est–à-dire celle qui travaille tôt le matin, qui paye des impôts de plus en plus lourds et qui subit les conséquences dramatiques du mondialisme, occupe les ronds-points et ébranle le pouvoir en manifestant derrière des drapeaux tricolores, en chantant la Marseillaise, vêtue de gilets jaunes. Panique générale en Macronie, on se voit déjà pendu à des crochets de bouchers. Mais il en faut plus que cela pour faire tomber le Système. La « République gouverne malle mais se défend bien » aiment à rappeler les royalistes. Dans ce cas, elle a excellée : d’abord l’anathème en classant cette révolte dans la catégorie des « jacqueries poujadistes », voire « d’extrême droite », puis l’enfumage, avec le pseudo « grand débat », tentative de récupération avec le larbin de service Mélenchon, et discrédit total en envoyant les Black blocs tout casser. Résultat : en quelques semaines, faute de références politiques réelles, le mouvement des Gilets jaunes s’est évaporé (provisoirement peut-être)...

Deuxième facture : celle de la gestion antérieure des retraites...

Puis, en décembre 2019, de nouveaux problèmes surgissent pour les te-nants du pouvoir. Ce coups-là, ce sont les retraites des fonctionnaires qui sont au centre de la révolte et c’est la CGT qui est aux manettes Il faut dire que, depuis quelques années, on avait tendance à oublier l’organisation de Martinez. Le mouvement des Gilets jaunes avait, il faut le reconnaître, relégué au second plan les centrales syndicales. Il était donc temps pour elles de se refaire une crédibilité et la réforme des retraites envisagée tombait à pic pour cela. Bref, de décembre 2019 à février 2020, la France est à nouveau bloquée, les moyens de transport étant paralysés par la grève. Comment sortir de cette impasse ?

Macron sait qu’une crise a vite fait d’en évacuer une autre... nous allons voir comment.

Troisième facture : celle de la mondialisation à outrance...

Dès le début de l’hiver les autorités du monde entier sont informées qu’en Chine se développe une épidémie qui risque d’avoir des conséquences planétaires. Dans un premier temps, le gouvernement français, empêtré dans les histoires de retraites et préoccupé par les déboires de ses candidats aux élections municipales prévues en mars, n’accorde pas beaucoup d’importance à cette information alarmante. Et, fin février, les choses se précipitent, la Covid-19, puisque c’est ainsi qu’on l’appelle, arrive en Europe. Il est temps de se secouer...

Stupéfaction, c’est alors que l’on découvre que la France, à force de faire des économies de bouts de chandelles, est démunie face à ce nouveau danger. Plus de masques, pas assez d’appareils respiratoires dans les hôpitaux, une hiérarchie composée de hauts-fonctionnaires souvent incompétents et vite débordés... Il faut absolument masquer tout cela. Et le plus grave pour le Système, c’est que cette crise sanitaire risque de mettre en exergue les limites du mondialisme adulé et de prouver à nos compatriotes à quel point celui-ci est néfaste.

Avoir voulu, au nom de la globalisation, faire de la Chine la zone industrielle de la planète devait, un jour ou l’autre, engendrer des conséquences dramatiques. Nous y sommes. En étant le premier pays à instaurer un confinement, la Chine arrêtait, de fait, toutes ses productions et en privait ainsi la planète. Autant dire que sans celles-ci, toute l’économie mondiale allait, de toute façon, être impactée. 

La solution : la dramatisation. Mettre le trouillomètre à zéro, imposer un confinement généralisé et noyer tout cela dans de ridicules discours guerriers, accompagnés par un morbide bilan quotidien destiné à tenir le peuple en haleine et lui faire croire, après avoir dit tout et le contraire de tout, que la situation était contrôlée. 

Nous connaissons aujourd’hui le véritable prix à payer de la globalisation pour nos peuples : des milliers de faillites, des millions de chômeurs, sans parler des conséquences sociétales dramatiques aux-quelles nous allons être confrontés... La première de celles-ci étant l’accentuation des communautarismes. Il aurait été tellement plus simple et efficace de fermer dès le début nos frontières ou, mieux encore, de ne jamais les ouvrir à n’importe qui ou n’importe quoi. Mais cela, bien évidemment, est aux antipodes de la philosophie mondialiste.

Quatrième facture : celle de l’immigration sauvage...

En laissant faire et dire n’importe quoi dans ce domaine depuis plus de cinquante ans, les pouvoirs successifs ont laissé s’implanter sur notre sol, par idéologie, par désir de profits, par « bons sentiments » ou tout simplement par trouille, des masses venues de la terre entière. Ces populations, en grande partie issues du monde afro-musulman, estiment aujourd’hui qu’elles sont chez elles... chez nous. Elles veulent, et après tout n’est-ce pas logique de leur point de vue, nous imposer leurs coutumes, leur religion et, fait nouveau, leur version de notre histoire nationale. L’affaire du flic de Minneapolis tuant un trafiquant en l’ar-rêtant, certes de manière peu courtoise, a donné un peu partout dans le monde occidental - et en France en particulier - un prétexte aux extrémistes racistes noirs pour tenter de soulever leurs frères de couleur. Et le plus grave, c’est de voir des carpettes blanches reniées se prosterner en guise de repentance face aux exigences de ces extrémistes.

Qu’on le veuille ou non, l’immigration incontrôlée, telle que nous la subissons depuis trop longtemps, devait fatalement avoir comme conséquences l’islamisme et le communautarisme.

Ce n’est pas faute d’avoir sonné le tocsin. Depuis des décennies, les na-tionalistes et les identitaires n’ont pas cessé de mettre en garde les Français et les Européens. Aujourd’hui, tout se dégrade et Macron, en tant que président, va devoir, là aussi, payer la note. 

Tout n’est pas perdu...

Pour sortir de cette situation peu réjouissante, il n’y a qu’une solution : la rupture totale avec le Système mondialiste et sa maquette locale qu’est l’Europe de Bruxelles. Il faut que les nations de notre continent retrouvent leur liberté et leur fierté.  Et les raisons de ne pas désespérer sont de plus en plus nombreuses. La crise que nous venons de vivre aura eu le mérite de dessiller un grand nombre de nos compatriotes qui commencent à se demander si, sans nier l’épidémie, on ne les a pas me-né en bateau. Le coronavirus leur semblant avoir eu le dos bien large... Les voix dissidentes se multiplient.

Partout en Europe des mouvements nationaux, nationalistes ou identitaires se développent. Même si en France le mouvement national n’est pas structurellement au plus haut de sa forme, le contexte actuel donne à un mouvement de ce type des perspectives inouïes. Alors, ne baissons pas les bras.

À ceux qui, défaitistes impénitents, pensent qu’il n’y a plus rien à faire, je donnerai ici quatre chiffres : Jean-Marie Le Pen à l’élection présidentielle de mai 1974 : 191,000 voix ; l’Eurodroite (PFN) aux européennes de juin 1979 : près de 300,000 voix ; le même Jean-Marie Le Pen à la présidentielle de 2002 (second tour) : 5 525,000 voix et Marine Le Pen, malgré elle, à celle de 2017 (second tour) : 10 638,475 voix. Alors, que l’on arrête de nous dire que « tout est perdu »...      

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