L’Institut Jean-Marie Le Pen a été créé cet été, comme l’atteste le Journal officiel du 29 août, avec pour mission
« la conservation pérenne, l’exploitation et la valorisation du fonds d’archive politique et historique propriété de Monsieur Jean-Marie Le Pen, afin d’en permettre l’accès au grand public. »
Un an après la publication du second et dernier tome de ses mémoires, Jean-Marie Le Pen entend désormais « transmettre » :
« J’ai été amené à accumuler toutes sortes de documentations diverses. Je pense qu’il est intéressant, si tant est qu’il y ait des étudiants qui souhaitent connaître la réalité des choses et le dessous des cartes, de leur permettre de consulter ces archives. Il faut puiser aux sources de cette action, contrariée jusqu’ici, pour découvrir la vérité et éventuellement la transformer en bouée de sauvetage. »
Une plateforme numérique sera mise en ligne dès janvier. Lorrain de Saint-Affrique, secrétaire général de cet Institut, explique :
« Ce sera une sorte d’INA de la droite nationale. En échange d’une somme modique, chacun pourra y trouver le texte comme les vidéos des discours de Jean-Marie Le Pen, les photos, les affiches et les publications des anciennes revues du Front national. Nous avons un mètre cinquante de cartons contenant toute la procédure sur l”affaire du détail’. Cela va passionner les étudiants en droit ».
Patrick Hays, vice-président de l’Institut, ajoute :
« Grâce à cet Institut, nous allons montrer l’actualité de la pensée de Jean-Marie Le Pen et la mauvaise foi qui a empêché cette pensée de passer au peuple ».
Et Jean-Marie Le Pen souligne :
« Les procédés, les sanctions, les condamnations politiques et judiciaires démontrent la résistance que la pensée nationale a dû combattre et doit encore vaincre aujourd’hui. Selon moi, mes arguments et raisonnements ont pourtant tous été vérifiés par le déroulement des faits. Alors qu’est ce qui gêne ? Beaucoup disent ”Le Pen avait raison”. Encore faut-il avoir raison en temps utile. »
Source: Le Salon Beige