Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le combat pour la liberté et la vérité ne doit jamais cesser

6a00d8341c715453ef026be42c0f8f200d-320wiQuel moment de bonheur pour votre chroniqueur que de pouvoir reprendre le fil de sa libre écriture. Après bientôt un mois d’ahurissement postopératoire, voir un morceau de ciel bleu au bout du tunnel.

Quel dommage cependant, quand on ne s’identifie pas à la Belle au Bois dormant des Frères Grimm, que d’éprouver le sentiment que rien, ou peu de choses, n’a vraiment bougé dans ce malheureux pays. Mêmes discours vaseux, mêmes lâchetés, mêmes empilages de bureaucratie. Parler toutefois de déception supposerait une blâmable illusion naïve, évanouie depuis des décennies.

Prenant aujourd’hui la plume cette chronique se propose d’abord de démontrer que le combat continue et que, pour ce qui concerne votre serviteur, il n’a jamais cessé.

Avec mon vieux camarade et ami Charles Culbert nous venons de publier « La Terreur rouge théorie et pratique ».

Dès le mois de décembre 1917, sous le sigle de Tcheka, la révolution bolchevique instituait la forme la plus terrifiante et la plus systématique de répression. Lénine en confia la direction à l’aristocrate polonais Félix Dzerjinski. Pendant plus de 70 ans, cet organe de pouvoir, d’une violence sans limites, littéralement terroriste, ne fit que changer de nom : Guépéou, NKVD, KGB.

Et tout au long de son histoire, l’URSS exporta ses méthodes inchangées et impunies dans tous les pays communistes, de l’Allemagne de l’Est jusqu’en Chine.

En 1922 Viktor Tchernov avait rassemblé les témoignages les plus éclairants et les plus accablants. On les retrouve dans le présent ouvrage. Ils établissent la nature globale du modèle répressif. Inchangés, ses différents aspects seront rappelés, plus tard, par d’autres auteurs, eux-mêmes victimes ou témoins. Il fallut hélas attendre 50 ans et la publication en 1973 de l’Archipel du Goulag par Alexandre Soljenitsyne, pour que l’opinion occidentale, jusque-là intoxiquée et désinformée mesure, majoritairement, ce que l’on cherchait à lui dissimuler. Soulignons aussi que les leçons des Récits de la Kolyma, révélés sous la plume de Varlaam Chalamov (1907-1982), restent encore à tirer quant à la dramatique destruction concentrationnaire des valeurs humaines.

Ce livre comprend 3 parties

• Terreur rouge et théorie révolutionnaire • par Jean-Gilles Malliarakis : les bases doctrinales de la dictature de l’appareil du Parti, au nom du Prolétariat. Comment Lénine, disciple de Karl Marx et de Engels, s’affirme comme héritier de la Terreur jacobine.

Ange noir du régime terroriste français (1793-1794), Saint-Just préfigure Karl Marx : « Les malheureux, écrit-il, sont les puissants de la terre. Ils ont le droit de parler en maîtres aux gouvernements qui les négligent. » Il tombera avec la dictature de Robespierre en juillet 1794. Leurs nostalgiques, de Buonarotti à Blanqui, influenceront à leur tour les révolutions du XIXe siècle, jusqu’à la théorisation par Marx et Engels, et la mise en œuvre par Lénine. On doit donc poser la question : dans quelle mesure terrorisme et jacobinisme, totalitarisme et communisme ne font qu’un.

• Terreur rouge, pratique révolutionnaire • par Charles Culbert : la logique de ce système fut méthodiquement appliquée par le totalitarisme au XXe siècle. Cette partie centrale du livre donne sens aux crimes du système communiste. Ils ne peuvent plus être considérés comme les excès momentanés inhérents à des situations de guerre civile ou étrangère, mais comme les conséquences invariantes du projet lui-même. La logique implacable du prototype soviétique se retrouve ainsi sous toutes les latitudes.

• Les Documents Tchernov sont ainsi classés • La Tcheka glaive et bouclier de la révolution par Victor Tchernov – Une aristocratie prolétarienne – Traques et délations – Tous victimes – Justice révolutionnaire et exécuteurs – La Loubianka – Les Quatre étapes avant la mort – Extermination dans le ravin de Saratov – Massacre de masse à Astrakhan – Terreur à la prison de Taganda – La torture par la faim à Iaroslavl – Le typhus à Boutyrki – Le Camp de concentration à Kholmgory.

Tout était donc bien en place dès le début du totalitarisme bolchevik.

JG Malliarakis  

On peut se procurer ce livre de 226 pages en adressant un chèque de 20 euros port compris à ordre des Éditions du Trident aux Publications JG Malliarakis 28 rue Le Sueur 75116 75006 Paris tel : 06 72 87 31 59

https://www.insolent.fr/2020/12/le-combat-ne-doit-jamais-cesser.html

Les commentaires sont fermés.