L'avis de Jean-François Touzé
Mitterrand avait, en 1984, inventé le référendum sur le référendum pour éviter de donner aux Français la parole sur la défense de l'enseignement libre.
Macron, lui, sort de son parapluie de vendeur de bretelles à la sauvette, le référendum fantôme pour élever l'idéologie climatique au rang de dogme constitutionnel, sachant parfaitement que la crise/prétexte du COVID, tout autant que les réticences du Sénat dont l'accord préalable pour toute consultation directe des électeurs est nécessaire, en empêcheront l'organisation d'ici la fin de son mandat. Peu lui importe puisqu'Il s'agit seulement de fournir un dérivatif commode aux cinglés verts et rouges de cette Convention citoyenne sur le climat mise en place par lui et à laquelle il avait imprudemment promis que ses conclusions seraient reprises "sans filtre" par l'Exécutif.
Au demeurant les Francais, accablés par les contraintes imposées par la dictature sanitaire, confrontés à une crise économique et sociale qui s'annonce dévastatrice, angoissés par la montée de l'ensauvagement du pays et conscients, même s'ils la subissent passivement, de la submersion migratoire, se foutent totalement d'être consultés. Ni sur ce sujet ni même sur un autre.
Ce qu'ils attendent c'est un État fort qui les gouverne, les protège et leur indique la voie nationale.