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La remigration, l’idée force pour reconquérir notre pays

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Par Clément Martin, membre des Identitaires : Le VIe Forum de la Dissidence avait pour thème : « Assimilation ? Séparation ? Communautarisation ? Remigration ? » Ce questionnement sur les différentes solutions possibles à la problématique de l’immigration n’est bien entendu pas nouveau. Parmi les acteurs qui tentent de proposer des solutions crédibles, il y a évidemment les Identitaires. Voici un texte de la plume de Clément Martin sur la solution qu’ils proposent : la remigration.
Polémia

« La remigration s’est imposée dans le débat public »

D’où vient la remigration ? Le concept a été développé par les Identitaires. Nous sommes les premiers, en 2011, à avoir employé ce terme dans le champ politique. Face au constat du grand remplacement, les Identitaires ont proposé une solution : la remigration. En 2013 et 2014, les identitaires ont lancé une campagne de promotion du terme « remigration ». Par le biais de vidéos diffusées sur Internet, les interventions de nos porte-parole, la popularisation du mot sur les réseaux sociaux par nos militants, la création de supports variés et des actions diverses, la remigration s’est imposée dans le débat public. En 2014, nous organisions les Assises de la remigration à Paris. Cet événement participa à l’installation de ce concept dans l’opinion de droite, dont le sens est connu grâce à nos efforts. C’est une évidente victoire sémantique et donc politique. Enfin, point d’orgue de ce travail militant, 30 mesures pour une politique d’identité et de remigration est paru aux Éditions Idées en 2017.

Malgré la vaste diffusion de l’idée de remigration, les grands médias et les instituts de sondage n’ont jamais proposé cette alternative aux Français. La réduction du débat public aux drames causés par les attentats islamistes a pu éclipser la question centrale de l’immigration-invasion et des « Français » de papier hostiles à notre pays. Cependant, une enquête Ipsos du 16 novembre révèle que 78 % des Français pensent qu’il faut une immigration « choisie » plutôt que subie. « L’immigration choisie » implique une politique de tri fondée sur des critères prédéterminés selon les besoins de l’économie nationale, chose possible à condition de faire sauter le verrou du libre-échange et de rétablir des frontières étanches. 55 % sont favorables à la suppression du regroupement familial et 58 % souhaitent l’instauration du droit de sang : la nationalité ne serait accordée qu’aux fils de Français, ce qui doit nous amener à bien définir ceux-ci. Seulement 37 % estiment que l’immigration est une chance, chiffre en baisse depuis 2007 (ils étaient alors 49 %). Ainsi, une majorité de Français pensent que notre pays ne peut plus accueillir de nouveaux arrivants et qu’il faut redéfinir l’octroi de la nationalité française. Tout laisse à penser que, si on leur proposait l’expulsion progressive des immigrés indésirables, dont l’attitude est à l’origine de cette évolution de l’opinion publique, les Français plébisciteraient cette politique. Seuls les derniers apôtres du multiculturalisme, ceux qui croient encore au vivre-ensemble, peuvent désapprouver la remigration dans son principe. L’enjeu pour les résistants identitaires n’est pas tant la remise en cause du mythe de la coexistence pacifique que la présentation des outils pratiques de la remigration.

« Franciser 20 % de la population est totalement irréaliste »

Reste bien sûr une alternative au multiculturalisme et à la remigration : l’assimilation. Ce serpent de mer de la droite induit en erreur les esprits fragiles ou les moins courageux, car il laisse à penser que l’on pourrait « franciser » les immigrés en leur faisant aimer notre pays. Ici, il faut distinguer ce qui est de l’ordre des relations entre individus et du domaine politique. Un extra-Européen de bonne volonté, pacifique et ouvert à la culture française (cela fait déjà beaucoup de conditions préalables…) peut embrasser notre art de vivre et le transmettre à ces enfants. Mais franciser près de 20 % de la population (selon Jean-Paul Gourévitch, il y aurait environ 16 millions d’Afro-musulmans en France) est totalement irréaliste. Aucun chef d’État, fût-il doté de moyens politiques extraordinaires, n’a le pouvoir de transformer les petits Mohamed, de plus en plus islamisés et fiers de leurs racines maghrébines au fil des générations, en Lucas, Marie et Alexandre. L’identité ne se décrète pas. Si l’assimilation a été spontanée avec les immigrés d’origine européenne et chrétienne, c’est parce qu’une communauté de culture nous unissait à eux. Il en va autrement des immigrés venus d’une aire de civilisation totalement différente, dont le rapport à la femme, au respect et au spirituel est opposé à la tradition européenne et française. Dans ces conditions, pour retrouver la paix sociale, la séparation est nécessaire. Elle est la seule politique juste et équitable pour garantir aux peuples occupant notre pays une vie selon leur identité, leurs mœurs et leur vision du monde. Sur les ruines du vivre-ensemble qui, en réalité, n’a jamais existé, la remigration s’impose comme une politique de bon sens.

« La remigration est techniquement faisable »

La politique de remigration est techniquement faisable. Nos ennemis n’ont pas tort d’affirmer que l’histoire de l’humanité est jalonnée de mouvements de population : grandes invasions barbares, colonisation de l’Amérique, de l’Afrique et de l’Asie, échange des Grecs de Turquie et des Turcs de Grèce en 1923, expulsion de plusieurs centaines milliers de Polonais travaillant en France dans les années trente, exil des pieds-noirs… Contrairement à nos adversaires, nous ne voyons pas dans cette réalité un sens de l’histoire valable partout et tout le temps : ces déplacements, légitimes ou invasifs, réalisés sous la contrainte ou volontairement, sont très variés. L’État est capable de mobiliser la police et l’armée pour fliquer les Français ou protéger nos églises, réquisitionner des hôtels pour loger des clandestins ou des bateaux pour secourir des Africains en mer, il est tout aussi possible de mettre ces ressources au service d’une politique de remigration par étapes. Renvoyer des étrangers dans leur pays est tout à fait réalisable. En mai 2017, l’Arabie Saoudite a annoncé l’expulsion de cinq millions de travailleurs immigrés. Qu’est-ce qui nous empêche de faire la même chose sinon la lâcheté des gouvernements successifs ? Commençons par les quinze mille détenus étrangers.

Sans mesure contraignante, il est très facile de décourager des étrangers de rester en France. C’est la remigration incitative. Quel musulman resterait dans un pays qui a décrété un moratoire sur la construction de mosquées ? Quel voyou venu d’ailleurs resterait dans un pays où l’on mène une guerre sans pitié au trafic de drogue ? Il faut que la vie en France soit désagréable pour les candidats à l’émigration. Et par-dessus tout : il faut que ça se sache ! Quant aux enfants du droit du sol, il faut envisager la déchéance de nationalité. Bien sûr, dans le cas de l’expulsion comme de la déchéance, nous aurons un certain nombre de juges rouges contre nous. Mais les lois se changent et la première chose que devrait faire un gouvernement courageux est de retirer les attributions du juge administratif pour tout ce qui concerne la politique migratoire. Aucune expulsion, aucune déchéance ne doivent être contestables devant un juge. Ces actes de la politique publique doivent être sanctuarisés. Il faut casser le gouvernement des juges.

Ajoutons à cela le problème des pays d’origine qui refuseraient leurs ressortissants. Pour cela, nous avons besoin que les pays du Maghreb soient dirigés par des élites qui constituent des interlocuteurs valables, comme feu Kadhafi, en Libye, l’a été avec l’italien Berlusconi. Des accords bilatéraux avaient été passés entre les deux États et la Libye verrouilla sa frontière sud pour interrompre l’itinéraire subsaharien. Nous avons besoin que les pays du Maghreb soient mis à l’abri du danger de déstabilisations du type des « printemps arabes », en étant dirigés de façon autoritaire comme l’est le Maroc ou la Tunisie sous Ben Ali. De notre point de vue, cela ne peut se faire que par la menace de rétorsions économiques. Or, pour qu’il y ait un raidissement des relations commerciales, encore faut-il nouer des liens avec eux. Le rayonnement international de la France et la restauration de son influence en Afrique du Nord détermineront le succès de la remigration. Lorsqu’en 1609 Philippe III expulse 300 000 Maures vers Oran, dans l’actuelle Algérie, c’est parce qu’Oran est sous domination espagnole. L’expulsion des Morisques fut une opération militaire menée d’un territoire espagnol à un autre territoire sous contrôle espagnol. Cette expulsion n’a pu être réalisée que parce que l’Espagne assuma sa vocation à l’empire. La puissance internationale est un enjeu majeur.

Il faut également dégonfler la baudruche des accords internationaux et du poids des organisations mondiales. Entre autres exemples, Donald Trump a fait sortir son pays de l’OMS, la France n’a jamais respecté les décisions de justice des cours de l’Union européenne en matière de langues régionales et plusieurs États ne craignent pas les sanctions symboliques de l’ONU. Aucune de ces institutions n’a d’armée ou de police mondiale pour sanctionner les pays dissidents. Seuls les États-nations possèdent les moyens régaliens nécessaires. L’opposition peut donc venir de certains pays qui pourraient par exemple boycotter nos produits mais personne au niveau international ne peut empêcher un pays de se débarrasser de son trop-plein d’immigrés. D’autre part, les mesures d’expulsion sont déjà pratiquées à l’étranger : en Suisse, en Australie et aux États-Unis, sous l’administration Obama, où deux millions d’immigrés clandestins ont été renvoyés dans leur pays d’origine. Non seulement la remigration par étapes est possible mais, de surcroît, elle est déjà partiellement appliquée dans le monde.

« Nous ne sauverons pas l’Afrique en africanisant l’Europe »

À court terme, la remigration ne profitera pas aux pays d’Afrique, dont l’économie repose notamment sur les transferts de fonds réalisés depuis les pays d’accueil de leurs ressortissants. Mais chaque pays est solitaire devant son destin et il faut aussi avoir l’humilité de reconnaître que nous ne sauverons pas nos voisins malgré eux. Ni la France ni l’Europe n’ont les moyens de pallier les incuries profondes de l’Afrique noire, engluée dans la corruption et l’incompétence généralisée. Ensuite, comme l’a montré Stephen Smith, ce ne sont pas les pauvres mais les classes moyennes qui quittent l’Afrique pour l’Europe. Fixer ces élites potentielles en Afrique ne peut être qu’une bonne chose pour le continent noir. Une étude de 2008 des Nations unies avait montré qu’il y avait plus de médecins béninois en Île-de-France qu’au Bénin… Le Bénin peut-il se passer de professionnels de santé ? Nous ne sauverons pas l’Afrique en africanisant l’Europe. À l’inverse, nous tuerons l’Europe si nous ne changeons pas de cap.

En résumé, expulsons tous les étrangers pourvus d’un casier judiciaire, retirons la nationalité française aux binationaux dont le comportement nous déplaît (qu’il soit répréhensible aux yeux de la loi ou de notre conception de la France), réduisons à peau de chagrin les droits civils des étrangers en France (aucune aide sociale sous quelque forme, chasse au travail clandestin, amendes exemplaires pour les patrons malhonnêtes et expulsion immédiate des employés), renvoyons chez eux tous les imams islamistes, décrétons un moratoire sur la construction de mosquées, interdisons aux juges d’entraver cette politique… Si nous menons à bien cette campagne, les derniers extra-Européens vivant en France se tiendront tellement à carreau que nous ne pourrons plus parler de « société multiculturelle » mais de séparation à l’échelle nationale. Et peu à peu, découragés par les difficultés d’une administration retorse, ils partiront. Quant aux résistances possibles, telles qu’un mélange hybride d’émeutes urbaines et de révolte sociale unissant dealers, antifas et vieux parlementaires gauchistes, il faudra mettre le paquet et rétablir l’ordre par les moyens militaires adaptés. Il ne nous manque que les moyens juridiques et politiques. C’est ce à quoi nous nous attelons en formant les cadres de la reconquête.

Clément Martin 13/12/2020

Crédit photo : Domaine public

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