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Covid-19 ou le miracle totalitaire 2/4

Le principe de précaution (celui de l’écologie mondialiste et morale) nous dit que la liberté est dangereuse puisque la liberté c’est l’incertitude. Il faut donc éradiquer la liberté devant la nécessité absolue de contrôler le monde pour en réduire les risques.

Le mondialisme est l’idéologie d’un monde sans risque. Un monde où toutes les incertitudes ont été soumises à l’analyse de modèles et d’algorithmes prédictifs pour être cernées, maîtrisées, détruites, anéanties, exterminées.

Des risques imaginaires sont ainsi prédits à l’infini pour maintenir le monde sous le joug du principe de précaution. Puisque le pire est toujours possible, ils prédisent donc toujours le pire.

Il leur suffit d’ajuster leurs modèles à leurs fins et le tour est joué. Ensuite, les relais médiatiques serviles n’ont plus qu’à répéter les apocalypses pronostiquées par quelques équations pour que le bourgeois cultivé soumette toute sa perception du monde au principe de précaution (écologique et sanitaire) qui devient sa norme indépassable.

Ils nous offrent, de la sorte, leur vérité, sous la forme d’un paradoxe orwellien : pour éliminer le risque, ils disent que le risque est partout.

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La devise de ceux qui voudraient devenir nos maîtres éternels est belle comme la devise d’une République qui se voudrait universelle : « Prédire, contrôler et punir ».

Tout doit être prédit, déterminé, certain, maîtrisé, absolu ; l’incertitude, le doute, le risque, sont vus comme les ennemis du Régime de la Nouvelle Normalité.

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Le risque c’est donc l’ennemi (d’autant plus redoutable qu’il est incertain, potentiel, hypothétique).

Pour vaincre l’ennemi insaisissable, il ne sera plus permis de parler aux autres qu’à travers un masque ou un téléphone. L’amour aussi sera digitalisé pour réduire à néant le risque d’enfanter la mort et la maladie. La distanciation sociale deviendra notre mode de (sur)vie.

Restez chez vous. Ou il vous en coutera votre travail, votre réputation sociale, votre avenir parmi nous. Restez chez vous et vous serez un bon citoyen. Osez sortir est vous serez un assassin. Vous serez condamné pour avoir fricoté avec le risque et avoir mis les autres en danger.

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Entre vous et le monde il y aura toujours un rideau (de fer) digital, un cordon sanitaire entre votre propre corps et celui de l’autre ; une distance (sociale et morale) invisible, mais infranchissable. Entre votre regard et le monde, vous ne serez plus seul : l’intelligence artificielle sera le troisième œil (celui des Tyrans de la Tech et non pas de Moscou).

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Le vaccin sera la quintessence de la science au service du contrôle social. Avec son puçage et ses nanoparticules, il fera de chacun d’entre nous des prisons pour nous-mêmes. Nous serons devenus notre propre enfermement. Le contrôle, le maton, la punition, seront dans nos cellules. Je serai mon propre enfer.

Nous nous surveillerons nous-mêmes plus durement encore que le kapo écolo qui nous aura châtiés pour avoir mis du carton dans le bac de recyclage destiné à recevoir les bouteilles en verre.

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Après le contrôle, il faut punir. Pour se faire plaisir d’abord ; pour donner les hérétiques en mauvais exemple ensuite ; pour terrifier ce qu’il reste de liberté au fond de chacun d’entre nous enfin.

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Tous ceux qui refusent de se laisser envahir et guider par la peur du réchauffement climatique anthropique, du terrorisme islamique, du Covid-19 et de leurs nombreux avatars présents et à venir, seront accusés de tenir un discours de haine et seront donc censurés, condamnés et punis.

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Une approche littéraire, plus que médicale, nous permettrait peut-être de mieux comprendre le Covid-19.

Le Procès de Kafka, Le Meilleur des Mondes d’Aldous Huxley, 1984 de George Orwell, Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, nous offrent quelques chapitres de notre vie future et les différentes images du totalitarisme mondialiste  qui se bâti peu à peu devant nos yeux : nous y découvrons (i) un pouvoir sans visage où les règles bureaucratiques absurdes et absconses donnent à la vie sa direction et sa plénitude ; (ii) une société régie par la science et la technologie où la volonté humaine est réduite à une pulsion libidinale ; (iii) un univers humain où s’opère l’inversion du monde réel et de l’irréel, où les mots veulent dire leur exact opposé de ce qu’ils signifient ; (iv) un monde où une jeune fille de 17 ans doit consulter un psychiatre parce qu’elle aime se promener en forêt et regarder les papillons voler. Autant de mondes dans lesquels nous finissons toujours surveillés et punis, après un long voyage au bout de la nuit.

Ces livres ont abreuvé notre éducation et devaient nous prémunir des mondes qu’ils annonçaient. Et pourtant, nos élites mondialistes, par une ironie sadique, ont utilisé ces livres comme autant de manuels pratiques pour faire advenir le Monde d’Après, celui de la Nouvelle Normalité.

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Nous avons été abandonnés par tous ceux qui feignaient de nous défendre et de nous protéger ou qui nous promettaient des combats justes et difficiles face aux excès et dérives de nos élites.

Pour une simple amende de 135 euros, les professionnels de la révolte et de la révolution, des revendications en tous genres (écologique, sociales, sociétales) se sont tus (pour ne pas dire aplatis sous le poids de leurs multiples lâchetés).

Leur grand combat, leur grande révolte a été de demander des masques gratuits pour tous. Leur indignation s’est limitée à une affaire de sous et d’égalité. Les plus audacieux d’entre eux se sont contentés de pointer ici ou là quelques dysfonctionnements et incompétences particulières. Ils sont restés chez eux.

Comme Sartre hier, ils ne se révoltent que lorsqu’il ne leur en coûte rien.

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Journal du monde réel (extrait – 28 mai 2039) :

« Les Âmes Féroces ont pris le contrôle de l’humanité pour en extirper ce qui la rendait humaine, le contact, la relation, l’échange, le partage, le regard, le toucher, le ressenti, le frisson, le parfum, le bruit et le souffle. Quand, il y a 15 ans, les Âmes Féroces ont interdit le bruit, lorsqu’elles ont décidé de supprimer les ondes sonores et de les annuler hors de leurs propres cénacles où s’est scellé le sort de l’humanité, personne n’a protesté, personne n’a paru étonné, ni peiné, ni fâché. Le bruit a disparu instantanément sans crier gare, sans pousser un cri, même sourd, de désespoir, comme une mort sans gloire et sans descendance. Le bruit, c’était le dernier espoir de pouvoir déjouer, même quelques secondes, l’interdiction de se rapprocher et de se voir. L’onde pouvait vous parvenir malgré la distance, malgré l’espace imposé entre les âmes et les corps. Un son perçu en appelait peut-être un autre et vous permettait de tenir des jours dans l’attente d’un écho lointain d’un autre être humain qui aurait pris le risque de vous communiquer des sons signifiant quelque chose d’intelligible et auxquels vous auriez pu espérer répondre. Le monde sans bruit a été la dernière étape avant le Confinement Total. Sans bruit, l’être humain n’arrive pas à échapper à sa solitude. Il est confiné en lui-même. »

III

Il s’agit d’une guerre de quatrième génération, soit une guerre tous azimuts dont aucun champ de la réalité n’échappe à son emprise. Aucun espace n’est sacré pour cette guerre qui doit envahir toutes les dimensions, du physique au spirituel, en passant par le mondain et le culturel.

Tout sera « champ de bataille » et tout sera labouré sans ménagement par le Covid jusqu’au chant du signe de la « démocratie ». Même notre corps. Même nos neurones. Même l’Ehpad de notre grand-mère. Jusqu’au cimetière où elle sera enterrée.

Une guerre aussi pour la quatrième révolution industrielle, promue et célébrée par les Princes de Davos, qui verra s’entremettre la bête de somme que nous fumes avec la machine encodée que nous serons devenus. Une guerre pour l’homme d’après l’homme : le transhumain.

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Les Princes de Davos essaient de pousser les citoyens-cobayes que nous sommes à bout de nerf et de tensions internes pour leur permettre de déterminer le seuil de notre résistance physique et psychique.

Ils nous torturent pour nous faire avouer que nous n’avons pas commis de crime.

L’innocence est le crime des crimes dans un monde où la culpabilité est la norme[3].

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« Combien de temps tiendras-tu l’échine courbée ? Combien de mois et d’années resteras-tu sans relever la tête ? »

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Parce que la guerre est aussi culturelle, les militants Antifas, les activistes de Black Lives Matters, les Marcheurs Climatiques sont et seront les exécutants dévoués des œuvres crasses des Princes de Davos.

Ils seront les Gardes Rouges de la Révolution Covid.

Comme en Chine en 1966, ils seront les fers de lance de la Grande Révolution Culturelle qui devra emporter l’ancien monde et consolider les bases de la Grande Réinitialisation.

Leur tâche est de purger le Nouveau Régime des déviants, des dissidents, des complotistes, des « rassuristes ». Il leur faut éradiquer tous les symboles du monde d’avant et déboulonner les statues, les images, les héritages auxquels même une âme à la dérive pouvait tenter encore de se rattacher pour s’offrir un espoir ou une conduite dans un monde trop à l’aise dans son matérialisme.

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Leur projet est d’abolir le réel.

Pourquoi veulent-ils abolir le réel ? Pour lui substituer un monde qu’ils contrôlent, un monde à leur image, un monde dont ils définissent le contenu, l’espace et le temps, de l’infiniment grand à l’infiniment petit, un monde dans lequel ils sont maîtres de notre corps et de notre esprit, de nos cellules et de nos neurones, c’est à dire de notre perception et de notre compréhension du monde.

En nous coupant du monde réel ils nous livrent, désarmés et vaincus, à leurs programmes et à leurs protocoles, pour nourrir de rêves frelatés nos pulsions consuméristes.

À suivre

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