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Fin provisoire d'un psychodrame de comédie dont seuls les députés français détiennent le secret.

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L'avis de Jean-François Touzé
Petit doigt sur la couture du pantalon après les remontrances du gouvernement suite aux tentatives de fronde menées par un MODEM en quête d'existence qui avait fait échouer dans un premier temps le vote demandé par Jean Castex, la majorité parlementaire a adopté cette nuit en séance plénière de l'Assemblée nationale la loi prolongeant de fait l'état d'urgence et  instituant le principe du pass sanitaire. 
Certes cette attestation numérique de vaccination contre le Covid ou de négativité d'un test récent ne sera exigible que pour les déplacements à l'étranger et pour la participation à de grands événements réunissant un grand nombre de personnes. Il n'en constitue pas moins un élément supplémentaire du contrôle de la population et s'inscrit dans un renforcement de la dictature sanitaire que l'on aurait tort de croire en recul du fait de la levée partielle et bien sûr à tout moment  réversible de certaines mesures de restriction.
Ce qu'un vote a fait, un autre peut en étendre le champ et généraliser demain, en seconde lecture, ou après demain par une autre loi, le périmètre d'application de ce passeport soviétique. Cela d'autant plus facilement qu'aucune jauge n'a été fixée par la loi.
On ne s'étonnera pas de constater que de nombreux députés "de droite" aient voté cette mesure. On notera une fois de plus l'ambiguïté positionnelle du parti mariniste et on regrettera qu'un élu et membre du Bureau exécutif du Rassemblement national - pas  parmi les pires  pourtant - ait cru bon, même en siégeant au parlement de Strasbourg et non au Palais Bourbon, de faire connaître son assentiment à ces dispositions.

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