Ça commence par la décision de nos autorités d’interdire tous les véhicules à essence et diésel à partir de 2030 (ça n’est que dans 9 ans) et de les remplacer principalement par des véhicules électriques. Quelle belle idée !
Sauf que :
1/ le prix d’achat d’un véhicule électrique reste aujourd’hui plus élevé que son équivalent thermique (parfois de façon conséquente), d’autant que les aides à la conversion pour significatives qu’elles soient sont toutes prévues à la baisse et de plus en plus plafonnées ce qui entraine des délais d’amortissement à la hausse;
2/ même si le coût à l’usage d’un véhicule électrique est nettement à son avantage par rapport à un véhicule thermique, ceci ne restera valable que dans des conditions optimales de distribution de l’électricité.
Hélas, ça continue par une mauvaise nouvelle en la matière. Selon des informations de BFM Business, les prix de l’électricité pourraient augmenter jusqu’à 6% en 2022. De quoi inquiéter les Français qui verraient leur facture gonfler.
Cette hausse ferait suite, accessoirement, à celle du gaz il y a quelques jours, à hauteur de 10%.
Sur le marché de l’électricité, les prix flambent et se placent à 74 euros par MWh, et selon certains experts mentionnés par BFM Business, ils pourraient atteindre 100 euros par MWh d’ici la fin de l’année. Car c’est bel et bien le mois de décembre qui sert de référence pour les prix. Dans la foulée, en janvier, les nouveaux tarifs sont annoncés pour une mise en œuvre dès février.
C’est un peu comme lorsque l’on nous conseillait d’acheter des véhicules fonctionnant au diésel (sous prétexte qu’il était moins cher que l’essence) alors que l’administration préparait sournoisement l’augmentation de ce carburant en prétendant devoir en rapprocher le prix de celui de l’essence !
En d’autres termes, dans neuf ans, vous ne pourrez circuler qu’au volant d’un véhicule électrique dont le prix de l’alimentation aura sévèrement augmenté. Ce sera « tout bénef. »… pour le gouvernement.
Et ça ne vous rappelle rien d’autre ? À nous si : l’abandon du Franc et le passage à l’Euro, en 2002, ce nouvel « horizon indépassable » de l’utopie européenne, qui s’est traduit aussitôt par une forte élévation du coût de la vie, l’enrichissement des plus riches et l’appauvrissement des plus pauvres.
Cherchez l’erreur.
Le 12 juillet 2021.
Pour le CER, Jean-Yves Pons, CJA.