Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L’Institut Pasteur donne son verdict sur l’ivermectine

1200px-musee-pasteur-845x475.jpg

Alors que le débat fait rage entre pro- et anti-vax, que la vaccination obligatoire se profile comme seule et unique solution pour enrayer la pandémie, que les médecins qui tentent de promouvoir des traitements alternatifs à la vaccination de masse sont conspués, quand ce n’est pas menacés du Conseil de l’ordre, que le 31 mars dernier, l’OMS déconseillait d’utiliser l’ pour traiter le Covid-19 en dehors des essais cliniques, l’Institut Pasteur vient de publier une étude assez prometteuse.

« Notre étude apporte des données précliniques qui démontrent scientifiquement une action protectrice de l’ivermectine pendant l’infection par le SARS-CoV-2 dans un modèle animal. Ces données sont essentielles pour appuyer les essais cliniques chez l’homme. » Traitement antiparasitaire et étudiée pour le traitement d’autres maladies, cette molécule vient d’être testée sur des hamsters. L’Institut Pasteur démontre que l’ivermectine protège des symptômes de Covid-19 : elle diminue l’inflammation des voies respiratoires et protège contre la perte d’odorat.

Pour l’heure, les « résultats ne montrent pas d’effet de la molécule sur la réplication virale du SARS-CoV-2 ». En revanche, ils suggèrent que « l’ivermectine pourrait être considérée comme un agent thérapeutique contre la Covid-19 ». Cette étude a été publiée par la revue EMBO Molecular Medicine, le 12 juillet dernier.

Évoquée depuis des mois comme possible traitement, l’ivermectine fonctionnerait donc contre le Covid. « Nos résultats fournissent une avancée significative et démontrent que l’ivermectine appartient à une nouvelle catégorie d’agent anti-Covid-19 dans un modèle animal. Ces travaux ouvrent la voie à des axes de développement pour de meilleurs traitements contre la Covid-19 chez l’Homme », conclut Hervé Bourhy, responsable de l’unité Lyssavirus, épidémiologie et neuropathologie et dernier auteur de l’étude.

Un argument qui tombe à point nommé, tandis que les  sont en train de se faire vacciner pour conserver leurs libertés. Comme le rappelait François-Xavier Bellamy dans sa tribune magistrale du Figaro : « On peut être favorable aux , y compris à une  très large pour vacciner les personnes vulnérables face à cette épidémie, et affirmer que la stratégie de masse actuellement choisie semble hors de toute mesure. » Puisse cette nouvelle étude relancer le débat sur cet indispensable arbitrage entre bénéfice et risque, que l’on tend à oublier au profit d’une vaccination obligatoire assortie d’un totalitarisme sanitaire.

Iris Bridier

Les commentaires sont fermés.