Peut-être ne connaissez-vous pas le journal de gauche militante POLITIS qui se dit attaché à la « défense des services publics et des biens communs de la société » » et refuse le « marché omnipotent où tout s’achète et tout se vend ».
Et pourtant, il se passe au sein de ce journal quelques crapuleries bien différentes de l’image que sa rédaction prétend en donner.
Lundi 19 juillet, un article du site StreetPress accusait ainsi le rédacteur en chef de Politis, Gilles Wullus, d’être « impliqué » dans une vaste escroquerie aux dépens de sans-papiers commise par son conjoint, Azzedine Jamal. Le site, qui affirment avoir identifié 79 victimes, précise que les quatre apporteurs d’affaires d’Azzedine Jamal ont porté plainte, lundi 19 juillet, pour « usurpation de la qualité d’avocat », « escroquerie » et « travail dissimulé ». L’ex-manageur de la danseuse Mia Frye aurait facturé entre 5 000 et 9 000 euros le dossier de régularisation de titre de séjour, sans les mener au bout.
« C’est peu dire que nous avons été secoué·es et choqué·es. Les faits relatés sont d’une extrême gravité. Ils sont en totale contradiction avec les valeurs que notre journal défend depuis plus de trente ans », s’est ému l’hebdomadaire engagé à gauche. La veille, plusieurs journalistes de la rédaction exprimaient leur désarroi sur Twitter.
Gilles Wullus a été mis « en retrait » du journal. Il dément « catégoriquement les faits qui [lui] sont imputés », et dit n’avoir « jamais participé à une quelconque infraction ». Depuis 2017, celui qui passa douze ans à Libération, avant de diriger Têtu (organe créé par Pierre Bergé à l’intention des homosexuels…), est le curateur renforcé de M. Jamal, qui souffre de troubles psychiques. En janvier, il s’est même mis en arrêt maladie plusieurs mois pour pouvoir s’occuper de son conjoint, dont les problèmes s’accentuaient. Que savait-il de ses activités ?
« J’ai découvert au fil de l’eau que des choses n’allaient pas. Mais c’était surtout de la mauvaise gestion. Il a pris trop de clients (ndcer: de quelle nature, à quel titre et pour en faire quoi ?). Je suis certain qu’il voulait aller au bout de ses dossiers », affirme-t-il, expliquant que le statut de curateur ne le rend pas responsable de tous ses agissements. « Il peut faire à peu près ce qu’il veut, sauf certaines choses, comme devenir gérant de société »,poursuit-il. Sauf qu’en janvier Azzedine Jamal a fait une entorse à cette règle sans en informer son « mari« .
Elle n’est pas belle la gauche LGBT ?