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Clichy : le tribunal exige le relogement des migrants clandestins

logements hlm

Privilégier « l’autre », favoriser l’étranger plutôt que les siens semble être devenu l’impitoyable doxa des institutions républicaines françaises. Ainsi, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a demandé la semaine dernière à la municipalité de Clichy de reloger en urgence des migrants en situation irrégulière qui avaient été évacués d’un immeuble insalubre.

C’est en octobre dernier qu’une quinzaine de migrants clandestins avaient dû quitter leur logement suite à un arrêté de péril imminent. Avec l’aide des associations immigrationnistes, les sans-papiers s’étaient alors tournés vers la justice pour réclamer d’être « pris en charge » – « charge » toujours plus lourde pour le contribuable français… – par la ville ou par l’Etat.

Suite à l’injonction du tribunal de reloger au plus vite ces clandestins, le maire de Clichy, Rémi Muzeau, envisage de faire appel, rappelant qu’il y a déjà « 3 000 personnes en attente de logement dans sa commune ». Il a par ailleurs rappelé que les familles concernées n’étaient pas à la rue mais hébergées par le 115.

Le tribunal administratif réclame néanmoins de la commune qu’elle propose aux familles avec enfants concernées « un hébergement décent » dans les plus brefs délais, et ce « indépendamment de leurs conditions de séjour en France », c’est à dire sans tenir compte du fait qu’elles soient présentes sur le sol national de façon illégale. Une véritable prime au viol de la loi. Les autochtones, eux, pourront attendre encore un peu plus pour accéder aux logements sociaux de la municipalité. Les autres avant les nôtres, suite sans fin…

Xavier Eman

Article paru dans Présent daté du 17 août 2021

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