Le Premier Ministre hongrois a pris position pour l’accroissement de la population de son pays. Pour cela, il souhaite mettre en place une politique qui honore les valeurs chrétiennes et la famille.
Viktor Orban a affirmé haut et fort, lors d’une récente réunion du Forum de Bled en Slovénie : “Ce dont nous avons besoin, ce n’est pas de nouveaux arrivants à la place de nos propres personnes vivant initialement ici, car cela n’est qu’une approche arithmétique. Si nous invitons d’autres personnes extérieures à l’Europe, cela changera l’identité culturelle de l’Europe, augmentera le risque terroriste et les difficultés sociales. Il y a des pays qui acceptent cela, pas la Hongrie”.
Dès 2019, Viktor Orban a pris diverses mesures politiques pro-famille, visant notamment à soutenir la natalité hongroise. C’est ainsi que les femmes hongroises seront exemptées d’impôt à vie si elles élèvent quatre enfants ou plus. Des prêts accordés aux femmes de moins de quarante ans qui se marient pour la première fois n’auront pas à être remboursés si la famille élève trois enfants. Par ailleurs, les dettes d’étude des jeunes filles sont également annulées dès que celles-ci se marient et ont des enfants.
Cette politique semble avoir, sur le plan démographique, porté ses fruits. La Secrétaire d’Etat à la famille, à la jeunesse et aux affaires internationales, Katalin Novak, reconnait : ”Les récents chiffres démographiques parlent d’eux-mêmes, le nombre de mariages est à son plus haut niveau depuis 40 ans, le taux de fécondité également depuis 20 ans, tandis que les divorces sont au plus bas”.
Le leader national conservateur a également déclaré que la Hongrie était à l’avant-garde de l’opposition aux mesures prises par l’UE au moment de la crise migratoire de 2015 notamment. Elle n’a pas non plus, comme la plupart des pays de l’Est européen, signé en 2018 le Pacte de Marrakech, lequel a pour finalité d’organiser ”des migrations sûres, ordonnées et régulières”.
Viktor Orban a également souligné l’importance pour chaque pays membre de l’UE de définir sa propre politique migratoire, notamment face à une deuxième crise des migrants qui se profile après la chute de l’Afghanistan aux mains des talibans, précisant que cette immigration est “exclusivement musulmane”.
La Hongrie n’a pas oublié l’invasion ottomane (turque) sur son sol aux XVIème et XVIIème siècles, lorsqu’elle se dressa contre “le fléau de Dieu“.
C.H
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