Que de règlements de comptes, à Marseille, comme ailleurs en France ! Récemment, la Macronie a voulu monter au créneau. En réalité, il s’agit surtout de masquer son impuissance. Ô Marseille, ce désormais Mad Max islamo-libertaire ! Un mélange de discours, de prêches, de drogue, d’alcool, de sang, de carton et de corruption.
Toujours est-il qu’Emmanuel Macron conservera l’Élysée comme Anne Hidalgo a conservé la mairie de Paris : grâce à un petit parterre de copropriétaires, une clientèle pas chère. Et, dans la foulée, puisque la France n’est pas seulement contaminée par la cocaïne et l’héroïne mais par le crack aussi, principalement dans les 10e, 18e et 19e arrondissements de la capitale, la potentielle candidate socialiste à la présidentielle 2022 ne cache pas son intention de disséminer autant de salles de shoot que nécessaire sur l’ensemble de l’Île-de-France.
Des chiffres édifiants. La consommation de résine de cannabis marocain : plus de 1 million d’adeptes ainsi que 4 millions de façon occasionnelle. Le profit en argent liquide : au moins 3 milliards par an. L’addiction à la cocaïne : plus de 250.000 consommateurs plus ou moins réguliers, et près de 8 millions à titre occasionnel chez les 15-34 ans ! Un tel niveau de toxicomanie montre l’étendue du fléau.
Clairement, c’est la boulette charbonnée qui est à la France ce que l’opium fut à la Chine : une vile arme géopolitique. Un des maillons d’une structure invasive, tel un cancer abrasif. Alors, eu égard au terreau islamo-libertaire qui ne cessera de s’étendre sur l’ensemble du territoire français, du caïdisme au terrorisme en passant par le légalisme – blanchiment oblige !–, il n’est pas insensé de penser que chaque consommateur de cette résine est un idiot utile du djihadisme. Sinon, qui ose encore affirmer que la drogue est un médicament comme le terrorisme est une méthode de guerre ?
Selon les enquêtes officielles, le fumeur de « shit » finit toujours par avoir des difficultés à effectuer des tâches complètes, le tout associé à des troubles de la coordination motrice. Puis les effets de l’alcool sont augmentés, avec une mémorisation de plus en plus déclinante. À la fin du processus, des hallucinations et des troubles de l’humeur. Sans oublier les fatigues physique et intellectuelle. En bref, le toxicomane est un sujet bipolaire : cyclothymique dans ses émotions, pathétique dans ses actions. Mais tout marché convertit la quantité en qualité. Comment, donc, ne pas évoquer l’« empoisonnement de l’Europe par l’alcool » dont parlait Nietzsche dans le §21 de la troisième dissertation de La Généalogie de la morale ? Empoisonnement d’origine germanique, expliquait-il, bien qu’étant lui-même allemand. Ou, plutôt, anglo-saxonne, pourrait-on dire aujourd’hui. De l’ingénierie sociale qui devait se poursuivre : être « happy » pour se sentir à l’heure.
Ainsi, que l’on soit adapté à l’ère moderne ou pas, si la France était véritablement Marianne, ne serait-elle pas dans un triste état ? Et, cyniquement, souvenons-nous de la formule directrice du film La Haine, de Mathieu Kassovitz, projeté en 95 : « C’est l’histoire d’une société qui tombe et qui au fur et à mesure de sa chute se répète sans cesse, pour se rassurer : “Jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien…” Le problème, ce n’est pas la chute, c’est l’atterrissage »… Kassovitz, ou l’écolo-sociétalisme qui rime avec l’immigrationnisme. Quand la Terre fume, voire brûle, les peuples devraient en faire de même… Où va la France ?
Docteur en histoire de la philosophie
Source : https://www.bvoltaire.fr/