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Il y avait Marseille, Toulouse, Bordeaux, le 9-3, etc. Et maintenant il y a la Nantes de Johanna Rolland.*

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Son arme s’est probablement enrayée. Les témoins, sidérés, se souviendront longtemps du son qu’elle a produit : « Clic, clic, clic, clic. » Le tireur aurait pu renoncer… mais non ; il est reparti vers sa BMW (sic) pour aller en chercher une autre. Quelques secondes plus tard, ce mercredi 29 septembre, trois jeunes Nantais de 18 et 19 ans étaient blessés par balle près d’un banc, sous les yeux d’habitants médusés, à l’heure du goûter et à deux pas des commerces du quartier du Breil-Malville, à Nantes.

L’un, né en Tchétchénie et de nationalité russe (que fait-il donc encore en France ?), a été touché au thorax par une balle traversante de calibre 9 millimètres. Ses jours ne sont plus en danger. « Un miracle », hélas, selon un proche du dossier. Les autres ont été blessés aux jambes. Le tireur, lui, est remonté dans la voiture, qui a été retrouvée un peu plus tard, abandonnée à 2 kilomètres de la cité.

Cette nouvelle séquence a porté à 11 le nombre de blessés par balle, à Nantes, depuis le début de l’année. En janvier, un adolescent de 15 ans avait perdu la vie au pied des tours d’un autre quartier, les Dervallières, mortellement atteint par des tirs de chevrotine. A cette adresse, un très rentable point de deal venait alors d’être démantelé par la brigade des stupéfiants de la sûreté départementale après de longs mois d’investigations.

Le juteux « commerce » avait ensuite recommencé à tourner à vitesse grand V. Nantes n’est pas Marseille, où 15 personnes sont mortes sur la même période, dans des règlements de comptes liés au trafic de produits stupéfiants. Mais 44 fusillades ont déjà été recensées dans la ville depuis le début de l’année. Et le phénomène inquiète. « Déjà huit ouvertures du feu depuis que j’ai déposé mes valises à Nantes : ce qui était habituel à Fort-de-France ne saurait l’être à Nantes », disait, lundi 27 septembre, lors de son installation officielle, le nouveau procureur de la République, Renaud Gaudeul, arrivé un mois plus tôt de Martinique. « Le trafic de stupéfiants est un fléau qui déstabilise toutes les relations sociales et engendre directement d’autres fléaux, parmi lesquels les règlements de comptes entre réseaux qui sont eux-mêmes à l’origine de la circulation des armes », avait-il ajouté. Mais alors, deux questions nous viennent :

On connaît parfaitement les origines de la quasi-totalité des auteurs de ces délits et de ces crimes : pourquoi ne les éradique-t-on pas ? Y aurait-il des bénéfices secondaires en plus de la lâcheté des autorités ?

Deux jours plus tard, son parquet ouvrait déjà une nouvelle enquête pour « tentative d’homicide en bande organisée » et saisissait, une nouvelle fois, la direction territoriale de la police judiciaire (DTPJ). Ce mercredi-là, les enquêteurs avaient interpellé, le matin même, une racaille de 17 ans, soupçonné d’avoir blessé par balle un autre Nantais, début août. Le tireur avait ouvert le feu depuis une Clio en mouvement. Une balle avait atteint la tempe d’un jeune homme de 21 ans qui ne se déplaçait plus sans son gilet pare-lames car il se sentait menacé. La victime a depuis perdu l’usage d’un œil.

« Les auteurs semblent aujourd’hui tirer pour tuer et ils sont de plus en plus jeunes, observe un enquêteur aguerri. Les trentenaires qui sortent de prison nous disent eux-mêmes que la jeunesse est pire qu’ils ne l’étaient à leur âge. Aujourd’hui, ils semblent ne plus se poser de question. Même la mort ne les effraie plus. Les enjeux financiers sont si importants que ces gamins ont l’air de penser que ça fait partie du jeu. »

La période d’accalmie observée en 2020 – marquée par les confinements successifs –, avec « seulement » 35 scènes de violences armées contre 64 l’année précédente, semble être révolue. Et ce, malgré la centaine d’interpellations effectuées en moins de deux ans par la DTPJ, épaulée par sa brigade de recherche et d’intervention (BRI).

La guerre paraît sans fin. Depuis le meurtre, en juillet 2018, d’une autre racaille de 34 ans soupçonné d’avoir « tenu » la place centrale du quartier Bellevue, haut lieu du trafic de drogue, les cartes ont été rebattues et la lutte armée entre les deux clans historiques de la ville a bruyamment repris, traumatisant de nombreux habitants qui sont, pourtant, autant d’imbéciles qui continuent de voter pour la maire socialiste Johanna Rolland *.

A la mairie, « on ne nie pas que le phénomène est choquant », assure Bassem Asseh, Français récent (au cours des années 2000) et Libanais de toujours, premier adjoint (PS) délégué à la proximité, au dialogue citoyen et à la politique de la ville. En réalité, c’est assez M. Asseh ! Le phénomène en question n’est pas « choquant » ; IL EST INTOLERABLE ET NOUS NE LE TOLERONS PAS. Seuls les gens de gauche, comme votre maire et vous même, mais aussi, par lâcheté, l’oligarchie politico-médiatique au pouvoir en accepte l’existence en affirmant acheter ainsi la paix sociale ! Et ce ne sont pas les 33 nouveaux policiers nationaux à l’enquête et au terrain affectés à Nantes début septembre par le ministre de l’intérieur qui y changeront quoi que ce soit. Nantes continuera donc, si rien de fondamental n’est fait, de s’enfoncer, comme toutes nos villes gangrenées par l’arabo-islamisme, dans le désordre, la violence et la criminalité.

« Et nous continuerons à demander plus d’effectifs », promet M. Asseh. Des dispositifs ont également été expérimentés par la ville, avec plus ou moins de succès, pour compliquer la vie des dealers, comme l’installation de sas au pied d’immeubles identifiés comme étant des points de deal importants. Trente caméras supplémentaires seront installées avant la fin de l’année, annonce encore la mairie, qui en recense 138 à ce jour. C’est assez, M. Asseh ! Car ce n’est pas de « plus d’effectifs » dont Nantes et les autres villes de France ont besoin.

C’est de cela :

Mais il n’existe pas de « solution miracle, ni ici ni ailleurs en France », prétend encore Bassem Asseh. L’élu veut néanmoins croire que « la solution passe par la persévérance et la coopération entre la ville, la police et la justice ». En attendant, il aimerait que les consommateurs « pensent à tout cela quand ils prennent un rail de coke ou un joint, le samedi soir. Le tireur qui appuie sur la gâchette est responsable de son geste. Mais, en bout de chaîne, le consommateur ne peut pas dire que tout cela n’est pas son problème. » Bien vu, Bassem. C’est d’ailleurs ce que réclame le CER depuis toujours.

Mais le plus efficace n’est-il pas de s’attaquer avec la dernière énergie aux deux bouts de ta chaîne, les consommateurs et les fournisseurs ? Vois-tu ce que je veux dire ?

https://conseildansesperanceduroi.wordpress.com/

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