Dans la nuit de mercredi à jeudi, les députés ont voté favorablement à la loi dite de « vigilance sanitaire » afin de prolonger potentiellement le pass-sanitaire jusqu’au 31 juillet prochain. Dans le texte, aucun seuil épidémique, ni critère chiffré, pour conditionner cette permanence du laissez-passer discriminatoire annoncée le 12 juillet dernier par Emmanuel Macron.
Avec près de 75% de Français éligibles à la vaccination ayant reçu un schéma complet, le gouvernement veut pourtant encore mettre la pression. Par ailleurs, la prolongation du pass-sanitaire va entraîner en toute logique l’obligation de se soumettre à la troisième dose pour conserver son QR Code. Une logique brutale à laquelle la majorité des Français se sont soumis. Pourtant, en Martinique, le CHU a annoncé qu’il ne respecterait pas les règles du pass-sanitaire sous peine de ne plus pouvoir recevoir de patients. Une démonstration que la résistance peut payer.
Dans le même temps, le ministre de la Santé, Olivier Véran, explique qu’aucun décès imputable à la vaccination contre le Covid-19 n’a été répertorié. Une affirmation que beaucoup de scientifiques et de médecins remettent en cause, plaidant pour les traitements précoces à l’instar du Professeur Raoult.
Fabrice Di Vizio, avocat de l’infectiologue marseillais, mais aussi de collectifs de soignants et de victimes du Covid-19, revient sur tous ces sujets sans langue de bois. Il nous explique également le harcèlement de certaines autorités sanitaires à l’encontre de Didier Raoult.