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Lettre ouverte aux membres des forces de l’ordre et des armées

L’un de nos lecteurs nous adresse une lettre ouverte que nous partageons avec vous dans l’espoir que celle-ci ouvrira les esprits et les consciences :

Alors que depuis plusieurs mois le gouvernement impose aux français des atteintes aux libertés publiques particulièrement disproportionnées dans le cadre sa gestion calamiteuse de la crise sanitaire et à l’heure où il s’apprête à faire voter à marche forcée le projet de loi visant à instaurer un passe vaccinal sans limite de durée en lieu et place du passe sanitaire, il m’a paru important de rappeler à l’ensemble des membres des forces de l’ordre et de la Défense la nature du régime qu’ils sont amenés à servir au quotidien.

Il n’est pas un jour sans que les membres du gouvernement et les représentants de la majorité qui le soutiennent, nous rappellent que les mesures prises de manière autoritaire et unilatérale s’inscrivent dans le parfait respect de l’état de droit, fondement de la démocratie censée régner en France.

Mais de quelle démocratie s’agit-il ?

Conformément aux dispositions de la constitution de 1958, nous avons aujourd’hui à la tête de l’État un président de la République qui, après avoir trahi celui qu’il servait, a réussi à se hisser à la plus haute fonction avec le soutien appuyé des milieux financiers, relayé par les média mainstream aux mains de quelques milliardaires proche du pouvoir. Décrit par certains journalistes comme un froid manipulateur, il prend, tel un monarque, des décisions aux conséquences particulièrement lourdes pour les français dans le secret de conseils de défense, l’opacité des manœuvres qu’il entreprend étant sa grande spécialité. C’est d’ailleurs pour la manière particulièrement opaque dont il a démantelé le groupe ALSTOM alors qu’il occupait les fonctions de ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique, qu’il est aujourd’hui visé par une plainte de l’association Anticor. Soucieux de la bonne marche de l’Elysée, il sait s’entourer de personnes efficaces et sans scrupules comme par exemple Alexandre Benalla, son chargé de mission pour la sécurité de ses déplacements, mis en cause pour usurpation de la fonction de policier et violences volontaires à l’encontre de manifestants le 1er mai 2018 à Paris. L’attribution du grade de lieutenant-colonel de réserve à cet individu peu recommandable par le directeur de la gendarmerie nationale de l’époque montre s’il est encore besoin, l’état de délitement de notre société et dénote le peu de considération de nos pseudo-élites pour les membres des forces de l’ordre et des armées qui assurent la protection des citoyens et la défense du pays.

Pour mettre en application les décisions qu’il a prises, notre président dispose d’un gouvernement à la tête duquel se trouve l’un des artisans zélés de la destruction de l’hôpital public, le même homme n’hésitant pas à demander à ses concitoyens d’éviter de tomber malade pour ne pas encombrer les urgences. Prodigue dans les conseils en tous genres, il est le premier à s’affranchir des directives ineptes qu’il a sadiquement adressées aux français lors d’interventions calamiteuses, n’hésitant pas à « charger » sa fille lorsqu’il est détecté positif pour la seconde fois.

Cet énarque qui a passé sa vie dans les cabinets ministériels, s’appuie pour gérer la crise Covid-19 sur un ministre de la santé qui ment comme il respire et qui n’hésite pas à tenir des propos mensongers devant les caméras et à produire des études bidonnées pour étayer ses contrevérités.

S’agissant des ministres ayant composé les différents gouvernements Macron, on ne compte plus les démissions consécutives à des mises en cause dans des affaires judiciaires (mise en danger de la vie d’autrui, fraude fiscale, abus de biens sociaux, favoritisme, etc…), certaines de ces mises en cause ayant donné lieu à des condamnations pénales. Pour autant, des ministres titulaires de portefeuilles importants comme la justice ou l’intérieur sont maintenus dans leur fonctions en dépit d’une mise en examen pour prise illégale d’intérêts pour l’un et une mise en cause pour viol pour l’autre. Il est vrai que la République irréprochable voulue par notre cher président est aussi très à cheval sur la présomption d’innocence.

Ce palmarès judiciaire digne de la mafia aurait de quoi inquiéter n’importe quel honnête citoyen. Mais heureusement, le législateur et la constitution ont prévu des garde-fous chargés de veiller au respect des libertés publiques définies dans le bloc constitutionnel.

Ainsi, le conseil d’état est censé veiller à la régularité juridique des projets de loi présentés par le gouvernement. Il est constitué d’énarques qui tout au long de leur carrière passent du conseil d’état aux cabinets ministériels, puis vont pantoufler dans des entreprises proches du pouvoir pour revenir au conseil d’état et ainsi de suite. Dès lors, on est légitimement en droit de s’interroger sur la véritable indépendance de ces hauts fonctionnaires vis-à-vis du gouvernement sachant qu’ils ont tout intérêt à préserver leur carrière professionnelle. Les derniers avis donnés par cette instance sur les projets de lois particulièrement liberticides du gouvernement permettent d’en douter. Censé être l’émanation de la vertu et du respect des règles, le conseil d’état est secoué actuellement par plusieurs affaires d’agressions sexuelles.

Le conseil constitutionnel est quant à lui chargé de veiller à la constitutionnalité des lois. Il est placé sous la présidence d’un énarque, ancien premier ministre, qui s’est fait connaître pour son implication dans l’un des plus grands scandales sanitaires qu’ait connu la France et qui, bien que responsable de ce désastre, n’a pas été reconnu coupable. Il est aussi l’heureux père d’un fils qui travaille au sein du fameux cabinet MacKinsey chargé de l’organisation de la campagne vaccinale anti-covid en France. C’est ce même cabinet qui a été impliqué dans le scandale des opioïdes à l’origine de 50 000 décès aux états-unis. Parmi les membres du conseil constitutionnel, le président peut aussi compter sur l’avis éclairé d’un autre énarque, lui aussi ancien premier ministre, condamné à 14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité pour prise illégale d’intérêts. « Un fraudeur pour vérifier la conformité des lois avec la constitution !!!! Pour les copains tout est permis. Scandaleux. » comme l’a déclaré une député de l’opposition. Dès lors, on comprend mieux pour quelle raison le conseil constitutionnel examine de manière bienveillante les projets de lois présentés par le gouvernement.

Pour donner l’impression aux citoyens que la France est toujours un état de droit, d’autres instances sont autorisées à émettre des avis sur les projets de lois présentés par le gouvernement, voire à lui poser des questions sur certains aspects de la loi. Il en est ainsi de la CNIL qui à ce jour n’a toujours pas reçu de réponse du gouvernement sur l’efficacité du passe sanitaire et de la défenseure des droits dont les inquiétudes pour les libertés publiques émises dans ses avis restent lettres mortes.

Reste le parlement qui est censé contrôlé l’action du gouvernement. Le président de l’assemblée nationale, a dû quitter son poste de ministre de la cohésion des territoires en 2017 pour une mise en cause dans une affaire de prise illégale d’intérêts. Quand on sait que le parti de la majorité n’a obtenu que 2,22 % des suffrages exprimés aux dernières élections municipales de 2020 et que les élections régionales se sont traduites par un véritable fiasco pour la majorité présidentielle, on peut donc s’interroger sur la légitimité des députés de la majorité déconnectés des aspirations de la population et qui sont aujourd’hui devenus une simple chambre d’enregistrement. Quant à ceux de l’opposition, ils restent dans leur ensemble assez bienveillants vis-à-vis du gouvernement et valident souvent les mesures liberticides proposées par ce dernier quand ils ne se proposent pas de les aggraver. Il convient de rappeler que lors du procès Cahuzac, l’intéressé avait fait des révélations sur le financement des campagnes électorales des partis politiques par l’industrie pharmaceutique. Ceci pourrait expliquer certaines prises de position des groupes politiques qu’ils appartiennent à l’assemblée nationale ou au sénat.

Voilà, Mesdames et Messieurs les membres des forces de sécurité et de la défense, la nature du régime politique, prétendument démocratique, aux ordres duquel vous obéissez. Il est plus proche de la république bananière que de l’état de droit sans cesse clamé par les oppresseurs du peuple.

Ce régime en instaurant un passe sanitaire qui n’a de sanitaire que le nom, a divisé la population en y développant la haine, a brisé des familles et des amitiés, a jeté dans la précarité de nombreux français qui pourtant selon l’article 5 du préambule de la constitution de 1946, ont le droit au travail et a donné naissance à une nouvelle catégorie de sous-citoyens qui, parce qu’ils refusent un vaccin inefficace et dangereux, sont considérés comme des délinquants. S’affranchissant des dispositions de l’article 55 de la constitution, il a sciemment enfreint une demi-douzaine de conventions et traités internationaux ainsi que plusieurs directives et règlements européens ratifiés par la France qui sacralisent le consentement libre et éclairé de la personne avant toute intervention dans le domaine de la santé, en particulier lorsqu’il s’agit d’une thérapie génique expérimentale.

Et c’est à vous, membres des forces de sécurité, que revient le rôle de faire appliquer toutes les mesures discriminatoires prises par le gouvernement pour imposer cette vaccination expérimentale.

L’instauration du passe vaccinal en lieu et place du passe sanitaire, revendiquée par le ministre de la santé comme une obligation vaccinale déguisée, va donner lieu à un véritable apartheid où les non vaccinés, pourtant nés libres et égaux en droits, outre le fait d’être discriminés pour de nombreuses activités de la vie quotidienne, seront désignés comme les boucs émissaires de l’échec de la vaccination érigée comme unique solution par ce gouvernement autoritaire.

On retrouve là toutes les méthodes d’un régime totalitaire et l’on ne peut s’empêcher de faire le parallèle avec les mesures adoptées en Allemagne dans les années 30. D’ailleurs, les français ne s’y trompent pas. Un récent sondage montre que 43 % des français ont le sentiment de vivre en dictature.

Quotidiennement au contact de la population, vous ne pouvez méconnaître la colère qui gronde chez vos concitoyens, car nombreuses sont les personnes qui se sont vues extorquer cette injection expérimentale par peur de perdre leur travail et d’être exclues de la vie sociale.

Vous pouvez, comme les fonctionnaires zélés du régime de Vichy, vous réfugier derrière la justification de l’obéissance aux ordres reçus.

Mais souvenez-vous aussi qu’en tant que serviteurs de la République, au nom du peuple français, vous avez le devoir de désobéir aux ordres illégaux et que les excès de zèles d’ores et déjà commis par certains d’entre vous pourront leur être reprochés lorsque ce système totalitaire finira, à n’en pas douter, par s’effondrer.

Gendarmes, policiers, militaires, vous voilà aujourd’hui à la croisée des chemins et en votre âme et conscience, il vous appartient de vous déterminer : participer au coup de force qui nous mène droit vers la dictature ou rejoindre le peuple français souverain qui s’oppose à la caste oligarchique qui n’aspire qu’à domestiquer la population et à préserver ses intérêts financiers.

Je terminerai cette lettre par une citation de l’un des plus grands résistants français qui n’a pas hésité à payer de sa vie son combat contre l’oppression :

« Obéir c’est trahir. Désobéir c’est servir . »

Jean MOULIN

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