Dans son discours d’introduction de la présidence française devant les députés au Parlement européen, Emmanuel Macron a déclaré :
Dans cet esprit, je souhaite que l’on consolide nos valeurs d’Européens qui font notre unité, notre fierté et notre force. 20 ans après la proclamation de notre Charte des droits fondamentaux, qui a consacré notamment l’abolition de la peine de mort partout dans l’Union, je souhaite que nous puissions actualiser cette charte, notamment pour être plus explicite sur la protection de l’environnement ou la reconnaissance du droit à l’avortement.
Ouvrons ce débat librement avec nos concitoyens de grandes consciences européennes pour donner un nouveau souffle à notre socle de droits qui forge cette Europe forte de ses valeurs qui est le seul avenir de notre projet politique commun. Cette singularité que j’évoque, c’est aussi un rapport à la solidarité unique au monde. Nos sociétés ont ceci de singulier qu’elles ont inventé avec l’Etat providence un système de protection pour chacun face aux risques de l’existence. C’est un legs de nos démocraties européennes. Et cette pandémie a montré que la solidarité, loin d’être une faiblesse, est une force incomparable.
Ce soi-disant droit n’entre pas dans les compétences de l’UE.
Il a souhaite également «acter d’un accueil partagé solidaire entre les États membres» concernant les immigrés. Un enfant à naître a moins de droits que les migrants.
Au Sénat, la Proposition de loi Gaillot a été rejetée par une motion votée par 202 sénateurs.