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Le grand désastre des villes vertes : à Bordeaux, rien de vraiment nouveau

 
 
Me Thierry Bouclier 27 janvier 2022

La « révolution verte » est partie du Mexique en 1943, avant de se répandre en  et dans tout le Sud-Est asiatique. 

Même si la couleur est identique, la « coloration verte », ayant frappé la ville de Bordeaux lors des élections municipales de 2020, paraît bien dérisoire au regard de la célèbre mutation agricole du XXe siècle. 

Rien d’autre qu’un épiphénomène ayant conduit un candidat, réputé écologiste, à l’hôtel de ville de la capitale gironde. Un simple maire vert, comme dans plusieurs autres communes de France ! Presque deux années se sont écoulées. Et alors ? Alors, pas grand-chose.

Il y a, naturellement, les gadgets ridicules dont les écologistes ont le secret. La proclamation de l’urgence climatique. La suppression du traditionnel sapin de  car, à Bordeaux,  « on ne veut pas d’arbres morts ». L’installation, à la place, d’un horrible sapin en verre et en acier de quatre tonnes. La chartre des droits de l’arbre car « l’arbre a droit au respect de son intégrité physique, aérienne et souterraine […] Il doit être respecté tout au long de sa vie, avec le droit de se développer et se reproduire librement, de sa naissance à sa mort naturelle, qu’il soit arbre des villes ou des campagnes. L’arbre doit être considéré comme sujet de droit, y compris face aux règles qui régissent la propriété humaine. » À part cela, rien de très croustillant à se mettre sous la dent. Mais l’absence de nouveautés ne signifie pas que Bordeaux échappe à toutes les fadaises promues par l’écologisme idéologique. Car ici comme ailleurs, celles-ci avaient été mises en œuvre par la précédente majorité municipale réputée… de droite.

La nouvelle équipe ne fait que poursuivre, sans véritablement les amplifier, les errements d’une droite voulant toujours être - à l’image d’une feuille morte - dans le vent. Le Bordeaux légué par Alain Juppé ressemble au  occupé par une candidate à l’Élysée. Il ne manque rien. La quinzaine de l’égalité et sa propagande LGBT.

L’accueil des mineurs isolés, qui ne sont souvent ni l’un ni l’autre, et l’augmentation de l’insécurité. Des travaux, partout et sans fin, et des rues constamment barrées. La frénésie des promoteurs immobiliers. L’envolée des prix chassant les moins fortunés à la périphérie. Des trottinettes, surmontées par des benêts masqués, symbolisant une population infantilisée. Des vélos ayant tous les droits et ne respectant aucune règle. La chasse aux automobilistes, avec des places de stationnement supprimées, des sens interdits irrationnels allongeant les temps de trajet et les couloirs de bus multipliés. Avec le résultat que chacun connaît : des bouchons et une circulation constamment saturée. Rien d’autre que la célèbre recette parisienne consistant à créer le chaos routier pour dissuader l’administré de prendre sa voiture ! Qu’importe que la pollution, en raison de tous ces véhicules à l’arrêt, n’en soit que plus importante. L’idéologie ne se soucie pas du réel. L’essentiel est atteint : l’automobiliste est malmené à l’image d’un non-vacciné que le Président voudrait emmerder.

Heureusement, la ville a encore des limites. Lorsqu’elle prend fin, la campagne surgit. Les vignes. Le raisin. Le vin. L’entre-deux-mers et le médoc. Les fermes du Bazadais. Les villages encore préservés. Le sanctuaire de Verdelais. La vraie nature ! Celle qui demeure et que nous chérissons, loin des utopies écologistes !

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