Voici la courte chronique de Raphaël Ebenstein, sur France info, ce samedi 19 février, qui se passera de trop longs commentaires : le Système nous a amené à une dette de la France qui représentera en fin d'année 2.970 milliards d'euros, soit 113% du PIB.
Cette République idéologique qui nous gouverne - si mal !... - promettait monts et merveilles avec ses grands mots creux ("hommes petits qui criez de grands mots", chantons-nous, nous autres, royalistes, dans La Royale...) : elle n'a réussi qu'à... échouer, lamentablement, entraînant vers un abîme abyssal le pays le plus riche et le plus prospère du monde lorsque la Révolution a éclaté.
Depuis 1875 et la funeste instauration de la République idéologique fondée sur les "évangiles malfaisants" (l'expression est de Bainville) des "principes de 89/93", le Système, dont cette fausse république a accouché, entraîne inexorablement la France vers le grand déclassement : "La France, premier-né de la civilisation européenne, sera la première à renaître à l'ordre ou à périr"; disait avec justesse Louis de Bonald.
À force de nous diriger vers le néant, nous arrivons à ses lisières. Raison de plus pour ne pas se décourager, mais pour trouver au contraire, là où la folie abonde, ce qui fera surabonder l'instinct de survie : en menant, à temps et à contre-temps, la seule action qui vaille de l'être, selon la consigne qui nous a été donnée par Léon Daudet, une action "réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion du Régime".