Après la mort de Marwane, un élève de quinze ans tué par une balle perdue à Arles, la mairie de la ville a décidé d’ériger un mur d’école pare-balles pour protéger les élèves des trafiquants du quartier.
Un mur pare-balles de 2m30 a été construit autour de la cour de cet établissement scolaire afin de protéger les enfants des divers trafics qui gangrènent le voisinage. Une décision qui ne convainc pas certains parents : « Je trouve ça assez hallucinant parce que je pense que ce n’est pas une manière de résoudre les problèmes », explique notamment une mère de famille.
« C’est même navrant. Maintenant, vu les événements qui se passent sur Griffeuille et puis sur d’autres cités, on est obligés de protéger les enfants. Mais c’est vraiment malheureux », estime une autre maman.
Pour Théo Pentagrossa, responsable communication de la mairie d’Arles, ce mur est un moyen de protéger l’école : « Au-delà du trafic de drogue qui gangrène le quartier, c’est des travaux qu’on a l’habitude de mener sur d’autres établissements également. Faire en sorte que ce qui se passe dans l’école reste dans l’école, mais surtout que rien de l’extérieur ne puisse venir perturber le déroulement d’une journée d’un enfant arlésien qui a juste envie d’aller à l’école », précise-t-il.
Europe1 / BFMTV