par Christelle Néant.
Après une première journée de bombardements massifs à coup de missiles de haute précision et de drones kamikazes Geran-2, l’armée russe a continué le 11 octobre à détruire les infrastructures énergétiques et militaires de l’Ukraine.
Le 10 octobre 2022, en réponse à l’attentat terroriste qui a frappé le pont de Crimée deux jours plus tôt, l’armée russe a lourdement bombardé les infrastructures énergétiques et militaires de l’Ukraine.
Malgré ce que peuvent en dire les « élites » et journalistes occidentaux, avec 19 morts civiles seulement pour plusieurs centaines de missiles et de drones tirés, et des cibles non seulement atteintes mais sévèrement endommagées, l’armée russe a démontré que non seulement elle ne manque pas de missiles (contrairement à ce que nous racontent les experts de plateau TV occidentaux et les conseillers de Zelensky), mais qu’en plus ces derniers sont effectivement d’une grande précision, et qu’ils ne visaient pas délibérément les civils.
Si l’armée russe avait eu des missiles peu précis ou avait délibérément visé les civils, ces frappes auraient fait des centaines si ce n’est des milliers de victimes. Il suffit pour s’en rendre compte de voir le nombre de morts que font les bombardements ukrainiens contre les zones résidentielles de Donetsk avec des obus (et non des missiles, ce qui n’a pas le même pouvoir de destruction).
Rien que le bombardement du 22 septembre du marché central de Donetsk par l’armée ukrainienne a fait six morts parmi les civils, soit un tiers du nombre de victimes qu’ont fait les centaines de roquettes de l’armée russe en Ukraine le 10 octobre 2022. Et contrairement à ce que raconte la propagande ukrainienne ou celle du New York Times le nombre de victimes n’est pas liée à une mauvaise qualité des missiles qui n’auraient pas été assez destructeurs.
Plusieurs centrales électriques thermiques ont été mises hors d’usage, et plusieurs villes dont Jitomir, Soumy, Kharkov, Khmelnitski, Poltava, Ternopol, Loutsk et Rovno se sont retrouvées sans électricité.
Pas mal pour des missiles et des drones fabriqués soi-disant avec des puces électroniques récupérées « sur des lave-vaisselle et des réfrigérateurs » volés en Ukraine d’après Mme Von Der Leyen. Encore un peu et elle va nous sortir que l’armée russe a catapulté des frigos et des lave-vaisselles sur l’Ukraine et que l’électroménager doit être considéré comme des armes de destruction massive…. Fini de rigoler, revenons aux choses sérieuses.
Si les frappes du 10 octobre 2022 contre l’Ukraine ont été très efficaces il semble qu’elles n’avaient pas fini de détruire l’ensemble des cibles visées par l’armée russe. Résultat le 11 octobre 2022, l’armée russe a recommencer à frapper plusieurs infrastructures énergétiques, ferroviaires et militaires en Ukraine.
Cette fois les frappes de l’armée russe ont visé Kiev, Krivoï Rog, Lvov, Krementchoug, Pavlograd, Rovno,Vinnitsa, Zaporijia, Dnipropetrovsk, et les région d’Odessa et d’Ivano-Frankovsk. Deux centrales électriques ont été touchées en région de Vinnitsa (centrale de Ladyjinskaya) et de Lviv, ainsi que la gare ferroviaire de Pavlograd, la jonction ferroviaire de Chepetovka et un atelier de réparation situé dans la même localité de la région de Khmelnitski.
Suite à ces nouvelles frappes de l’armée russe, l’Ukraine se retrouve avec un important déficit en électricité qui se retrouve coupée à Kiev et en région de Kiev par intermittence. À Lviv, il n’y a presque plus de lumière nulle part, et les communications mobiles sont perturbées. Une situation qui devrait perdurer au vu de l’importance des destructions.
L’usine de réparation de Chepetovka, qui assurait l’entretien et la production de matériel militaire ukrainien et de l’OTAN, a été détruite. Les frappes contre les nœuds ferroviaires situés à Chepetovka et Pavlograd auront aussi des conséquences sur la logistique militaire ukrainienne, puisque c’est par le premier que passent une bonne partie des armes fournies par l’OTAN à l’Ukraine et livrées par train, et par le deuxième que passent les équipement militaires et les renforts ukrainiens envoyés vers le front du Donbass. D’ailleurs, la frappe à Pavlograd, dans la région de Dnipropetrovsk, a endommagé un dépôt de carburant, et détruit un train transportant de nouveaux équipements des forces armées ukrainiennes.
En ce qui concerne les autres cibles militaires, les positions du onzième régiment de missiles anti-aériens de l’armée ukrainienne ont été sérieusement endommagées par les missiles russes. Et cinq dépôts d’armes ont également été détruits, dont un regroupement des forces armées ukrainiennes « Primorye » près de Nikolayev.
D’importantes infrastructures ont aussi été touchées dans les régions d’Ivano-Frankovsk et de Dnipropetrovsk, et dans les villes d’Odessa et de Zaporijia.
Reste à voir maintenant si ce type de frappe va se poursuivre régulièrement dans le temps, ou s’il ne s’agissait que d’un avertissement qui sera répété en cas d’incapacité de l’Ukraine à comprendre le message (ce qui semble être le cas).
source : Donbass Insider