par Sylvain Ferreira.
Depuis le 15 octobre, plusieurs signaux forts laissent entendre qu’après une semaine de frappes sur l’Ukraine, la Russie et son alliée biélorusse pourraient lancer une nouvelle offensive aéroterrestre.
Tout d’abord, nous avons appris que le ministère des Affaires étrangères chinois appelait tous ses ressortissants à quitter l’Ukraine sans délai. Cette déclaration a été suivie par des déclarations similaires de la part de l’Inde, la Serbie, de l’Égypte et de plusieurs pays d’Asie centrale. Ce genre de précaution ne se prend pas sans qu’il plane une menace réelle d’escalade du conflit. On se souvient que des mesures similaires avaient été prises par les États-Unis et la Grande-Bretagne en février dernier avant le début de l’opération russe.
Ensuite, on apprend ce matin 16 octobre que la composante russe du groupement conjoint avec les forces armées biélorusses est presque totalement installée en Biélorussie et qu’elle compte plus de 9000 hommes. Selon les médias biélorusses, les troupes se concentrent dans la région de Gomel.