De la part d’une journaliste réputée pour sa suffisance et que Stéphane Bern décrit comme « très donneuse de leçons à la Terre entière [...] Je suis aussi parti de France Inter à cause d'elle car elle ne m'a jamais dit bonjour en onze ans », ce tweet lapidaire et méprisant de Pascale Clark n’a donc rien d’étonnant. La « voix de la radio » a un peu de mal à entendre celle des autres, fichu pluralisme ! Il est à l’image de toute cette gauche particulièrement gênée aux entournures, et on la comprend, par les circonstances de cette affaire sordide. Aveuglée par son idéologie immigrationniste, dans le déni sur l’insécurité, elle ne supporte pas le retour du réel. Quand elle ne se tait pas, elle déplace le débat, se retranche derrière l'accusation d’instrumentalisation, et pratique son habituelle reductio ad hitlerum.
Comme si le problème, dans ce massacre d’une innocente, c’était la réaction de la droite ! Alors celle-ci est priée de se taire pour ne pas faire de récupération politique. Le HuffPost consacre un papier sur « l’instrumentalisation » de cette affaire par « l’extrême droite ». En mai dernier, le Sénat pointait le niveau « historiquement bas » du taux d’exécution des obligations de quitter le territoire français (OQTF), à savoir 5,7 %. Malgré des chiffres accablants, notre défaillant ministre de l'Intérieur, qui avait théâtre le soir de ce crime ignoble, ose dénoncer ceux « qui transforment cette histoire en tract électoral ».