BI - Menacer de priver la Hongrie de subventions au nom d’une lutte jugée insuffisante contre une prétendue corruption tout en étant confronté au plus vaste scandale de corruption de son histoire : les paradoxes du Parlement européen ont inspiré Viktor Orbán.
Corruption au Parlement européen : Viktor Orbán ironise
Malmené depuis plusieurs années par la direction de l’UE, la réaction du Premier ministre hongrois Viktor Orbán était attendue suite aux révélations concernant le scandale des soupçons de corruption au Parlement européen. Des soupçons plutôt ironiques d’un point de vue hongrois, puisqu’une partie des accusations des dirigeants de l’UE à l’encontre de Viktor Orbán portait également sur des suspicions de corruption.
Aussi, la suspension d’Eva Kaili de son poste de vice-présidente du Parlement européen dimanche dernier n’est pas passée inaperçue dans le monde politique hongrois. L’eurodéputée socialiste grecque a été arrêtée vendredi dernier dans le cadre d’une « enquête de corruption sur des activités de lobbying illicites présumées du Qatar ».
Au matin du 12 décembre, Viktor Orbán a salué le Parlement européen (secoué par le plus grand scandale de corruption son histoire) sur Twitter avec une image ne manquant pas d’humour :
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