Chronique de Paysan Savoyard (n° 289 – Janvier 2023)
Dans la société profondément divisée qu’est la société française, on distingue plusieurs catégories de personnes qui approuvent la politique de grand remplacement. Il y a ceux qui la conduisent, tout d’abord, les membres de la classe dirigeante. Ils le font par intérêt : avec la mondialisation, l’immigration est l’une des méthodes qui leur ont permis ces dernières décennies d’augmenter de façon considérable, et peut-être inédite, leurs profits et leurs pouvoirs. On trouve ensuite la catégorie des Français qui n’appartiennent pas à la classe dirigeante mais qui, par idéologie sans frontiériste, approuvent la politique immigrationniste qu’elle conduit.
Et puis il y a tous les Français moyens, ni oligarques ni idéologues mondialistes, qui vis-à-vis de l’immigration ont une position simple : ils nient la gravité du problème et la réalité de l’invasion migratoire. Qu’ils votent pour les partis du Système ou qu’ils s’abstiennent, ils ont une préoccupation principale : empêcher l’arrivée de « l’extrême droite » au pouvoir. C’est de ces Français moyens qui apportent leur appui au Système que nous allons parler ici. Passifs et souvent sans grands moyens intellectuels, ils sont tels des mollusques adhérant à leur rocher : à la suite du très regretté Father McKenzie, ce brillant contributeur de Fdesouche aujourd’hui décédé, on nommera ces Français moyens les « bulots ».
L’objet de la présente chronique est de recenser les stratégies et les techniques mises en œuvre par ces Français bulots moyens pour parvenir à nier le phénomène de l’invasion migratoire, qui saute aux yeux de toute personne sensée et de bonne foi.
- Ne pas s’informer
La première technique utilisée par les bulots consiste à se tenir à l’écart le plus possible des informations et des faits qui attestent la réalité du remplacement.
Les médias, presque tous au service du Système, ont pour objectif prioritaire de cacher la réalité du phénomène : ils apportent une aide précieuse au bulot, en lui offrant la possibilité de faire semblant de s’informer.
La presse régionale en revanche se fait l’écho, au moins partiellement, des faits qui démontrent la réalité de l’invasion et ses conséquences. Elle n’agit pas ainsi par honnêteté journalistique, faut-il le préciser, appartenant elle-même, comme les médias nationaux, aux milliardaires du CAC 40, mais plus trivialement par souci d’attirer et de satisfaire ses lecteurs. Il n’en reste pas moins que cette presse régionale rend compte d’une partie des faits de délinquance, qui sont le plus souvent attribuables aux immigrés. Elle signale les créations de mosquées et autres écoles musulmanes. Les avis de naissances qu’elle fait paraître permettent de prendre la mesure de la place grandissante qu’y occupent les immigrés (et les avis de décès du quasi monopole dont disposent cette fois les Français de souche). Certes les informations données par tel ou tel journal régional ne font état que de données locales, mais le lecteur sensé et de bonne foi peut se douter que la situation est peu ou prou la même partout ailleurs..
C’est pourquoi le bulot, en particulier le bulot urbain, prendra soin de ne pas lire la presse régionale et choisira plutôt d’être soigneusement désinformé par les médias principaux. Si cependant il parcourt un quotidien local, ce qui est le cas de nombreux bulots de province, il prendra le parti de n’établir aucun lien entre ce que lui rapporte son journal et les questions agitées au plan national.
- Ne pas réfléchir
Les bulots adoptent une seconde technique qui consiste à ne jamais réfléchir sérieusement à la question de l’immigration et à ne jamais remettre en question les analyses et les affirmations du Système, qu’ils ont définitivement fait leurs.
Les idées toutes faites diffusées depuis cinquante ans par le Système leur fournissent en effet un cadre de pensée qu’ils ne remettent jamais en cause : « La délinquance a toujours existé … Une grande part des difficultés viennent du fait que les immigrés sont mal répartis sur le territoire … Elles sont aussi la conséquence de la misère sociale que connaissent de nombreux immigrés, que souvent nous avons mal accueillis … La plupart des immigrés cependant sont bien intégrés … La présence des immigrés est au demeurant nécessaire puisque les bons Français de souche refusent d’occuper les emplois pénibles … Et de toute façon l’immigration a toujours existé ».
Bien entendu, s’ils réfléchissaient et écoutaient de bonne foi d’autres sources que les médias du Système, les bulots pourraient se rendre compte assez vite que leurs idées toutes faites sont grossièrement fausses. S’agissant par exemple de la délinquance, il est évident que le terrorisme musulman, le trafic de drogue, les agressions quotidiennes à coup de couteau, ou encore les émeutes dans les quartiers, n’existaient pas avant que les immigrés ne se mettent à arriver en France de façon massive il y a cinquante ans maintenant.
Concernant la répartition des immigrés sur le territoire, il est aisé de se rendre compte que même les régions où la présence immigrée est récente et encore limitée commencent à connaître elles aussi des problèmes de délinquance, d’émeutes et d’islamisation : l’inanité de la thèse selon laquelle les problèmes naissent de la trop grande concentration des immigrés est ainsi démontrée.
Concernant les emplois dont les Français ne voudraient pas, il est à la portée de tous de vérifier que le phénomène concerne surtout les grandes agglomérations, où les immigrés sont particulièrement nombreux : dans les régions de la France profonde, les emplois pénibles et peu payés sont occupés par des Français de souche.
La misère sociale dont pâtiraient les immigrés, que nous aurions mal accueillis, est évidemment une légende : dès lors qu’elles sont en situation régulière, les personnes originaires de l’immigration ont les mêmes droits sociaux que les autochtones. Les quartiers où les immigrés vivent ont en outre bénéficié des milliards de la politique de la ville. Il est hors de doute enfin que le trafic de drogue est pour eux infiniment plus rémunérateur que ne le serait une insertion normale dans le monde du travail.
Pour ce qui est de la « bonne intégration d’une grande partie des immigrés », chacun peut constater que le nombre des femmes voilées est toujours plus considérable, ou encore que les immigrés donnent tous à leurs enfants des prénoms musulmans : la preuve est ainsi faite que, même lorsqu’ils se comportent correctement, les immigrés en tout cas ne sont nullement assimilés. Quant à l’immigration qui aurait « toujours existé », il n’est pas difficile de se rendre compte que c’est faux : il suffit pour ce faire de regarder les films, les photos de classe ou les cartes postales d’avant 1950.
C’est parce que ces éléments sont peu contestables et à la portée de toute personne de bonne foi qu’il est impératif pour les bulots de surtout ne jamais réfléchir et de ne pas écouter les prises de position non conformes et les voix dissidentes.
- S’inquiéter avec ostentation du changement climatique
Une autre technique efficace pour bien vivre dans le déni est de se focaliser sur un sujet d’actualité, tout à fait secondaire par rapport à celui de l’invasion, mais qu’on fera mine de considérer comme essentiel et vital.
Ce sujet aujourd’hui est celui du changement climatique. Il est devenu omniprésent dans la propagande du Système, qu’il s’agisse des programmes scolaires, des médias, ou des discours des politiciens. Et tout le monde tombe dans le panneau et fait de cette question une obsession personnelle.
Ce statut donné aux questions environnementales est tout à fait excessif. Certes il est indéniable qu’un changement climatique est en train de se produire et qu’il présente différents inconvénients, en particulier celui d’une augmentation de la fréquence d’évènements climatiques extrêmes, telles que les inondations. Certes encore, la responsabilité de l’homme dans le réchauffement en cours est probable (bien que non certaine) et il est donc souhaitable, en vertu d’un principe de précaution, de prendre certaines mesures permettant de limiter dans la mesure du possible l’impact environnemental de l’activité humaine. Pour autant le caractère obsessionnel de cette préoccupation écologique est tout à fait injustifié : depuis que le sujet a été placé au centre du débat, il y a une bonne dizaine d’années, personne en France et en Europe ne peut sérieusement prétendre que son mode de vie a été bouleversé ou fortement dégradé par le changement climatique, ou qu’il est en passe de l’être. Les conséquences du réchauffement dans certains pays du tiers-monde sont sans doute plus sérieuses (sécheresse pour certains, inondations pour d’autres), mais les difficultés que rencontrent les populations des pays en question seraient sans doute bien moindres si leur démographie était maîtrisée et raisonnable.
Le changement climatique a objectivement peu modifié, jusqu’à présent du moins, la vie des Français et des Européens. A l’inverse, la vie quotidienne en France et en Europe a d’ores et déjà été fortement dégradée par l’invasion migratoire, qui entraîne notamment une augmentation forte de l’insécurité, une islamisation galopante et un remplacement de population qui s’opère à vue d’œil. Alors, donc, que les conséquences du changement climatique sont incertaines quant à leur gravité et de toute façon plus ou moins lointaines, les effets du changement de population sont, eux, dès à présent gravissimes. Et pourtant c’est le changement climatique qui occupe une place obsessionnelle, dans le débat public et dans l’esprit des bulots, tandis que le changement de population et de civilisation constitue un non sujet et même un sujet interdit.
On voit bien l’intérêt du Système dans cette opération de propagande climatique, qui lui permet de dériver l’attention sur une question secondaire pour cacher le sujet vital de l’invasion migratoire. L’opération est très profitable également pour le bulot, auquel nous consacrons la présente chronique : elle lui permet de détourner le regard de l’immigration en toute bonne conscience, en se concentrant sur un sujet réputé grave et vital. Elle lui fournit l’objet d’une implication personnelle dans un militantisme vertueux contre le changement de climat (tandis que le militantisme contre le changement de peuple est lui tout à fait honteux) : être écolo c’est se montrer concerné par l’intérêt général et appartenir au camp du Bien. Les jeunes en particulier, qui ont par nature besoin de se choisir des causes afin de se forger une identité, trouvent avec l’écologie une réponse très gratifiante à leur quête de sens.
Il est facile de montrer que cette installation de l’écologie au pinacle des préoccupations publiques est pour l’essentiel le fruit d’une propagande, d’une manipulation, d’une opération d’ingénierie sociale montée de toutes pièces.
La désignation de l’écologie comme la préoccupation majeure d’intérêt général date d’une dizaine d’années, en particulier à partir de la conférence de Paris sur le climat, dite COP 21, en 2015. A partir de ce moment, le sujet de l’écologie a remplacé le sujet du chômage.
C’est le chômage, en effet, qui, pendant trente ans, des années quatre-vingt aux années deux-mille dix environ, a occupé le centre du débat public. C’était lui qui possédait les caractéristiques que revêt l’écologie désormais. Il était lui aussi obsessionnel, dans les médias, dans les déclarations des politiciens et dès lors dans les propos du quotidien. Invoquer le chômage à tout instant permettait à chacun de prouver son attachement à l’intérêt général et son sens de la solidarité : se sentir mobilisé contre le chômage c’était appartenir au camp du Bien. Or subitement la question du chômage a perdu sa place de numéro un du débat, remplacée brusquement par le changement climatique. Pourtant les éléments objectifs concernant le chômage n’ont aucunement changé. Le chômage est toujours aussi massif : depuis cinquante ans il touche, pour la catégorie dite A, entre 2,5 et 3 millions de personnes, soit selon les périodes entre 8 et 10 % de la population active, avec des variations liées à celles de l’activité économique. Alors même que le chômage de masse conservait, donc, la même ampleur que depuis cinquante ans, le Système a subitement décidé de remplacer ce sujet phare et de faire porter la propagande sur autre chose. Les sondeurs et autres communicants ont commencé à expliquer aux titulaires du pouvoir que le sujet du chômage présenté comme « la préoccupation majeure des Français » commençait à sentir un peu le réchauffé : tout le monde avait fini par prendre conscience au fil du temps que le chômage prolongé est pour l’essentiel un chômage volontaire, que les emplois durablement vacants se comptent par centaines de milliers et que le véritable « problème de l’emploi » est plutôt celui de la préférence pour l’assistanat.
C’est pourquoi le Système a considéré qu’il valait mieux changer de vecteur de propagande. Pour continuer à amuser la galerie et à mobiliser les foules naïves, il a alors lancé le thème du changement climatique. Les bulots se sont jetés sur le sujet, comme on le leur demandait, l’essentiel étant pour eux, afin de vivre le plus confortablement possible, de surtout ne jamais penser à l’invasion de leur pays.
- S’imaginer appartenir au camp de la modération et de la mesure
La quatrième technique utilisée par les bulots pour bien vivre dans leur déni consiste à s’imaginer que les partis et les candidats pour lesquels ils votent, qu’il s’agisse de Macron ou de la fausse droite, occupent une position centrale et modérée, « à l’écart des extrêmes, de leurs propos caricaturaux, de leur simplisme et de leur haine ».
C’est ici que l’extrême gauche vient apporter une aide décisive aux bulots bien décidés à ne pas réfléchir. Venant faire pendant à l’extrême droite, elle offre en effet au gouvernement du Système la possibilité de paraître occuper une position centrale et conforte par là-même les bulots dans leur sentiment qu’ils votent pour une politique modérée.
Si les bulots réfléchissaient de bonne foi, ils pourraient constater que l’extrême gauche et les macroniens sont d’accord sur un point essentiel puisqu’ils sont les uns et les autres favorables à la poursuite de l’immigration, même si les immigrationnistes ultra aimeraient que les quelques restrictions établies pour limiter les flux migratoires soient levées et que la politique de destruction des frontières soit menée plus activement encore.
Les bulots pourraient également constater que Macron, sous couvert de son positionnement centriste, mène en réalité, à la suite de tous ses prédécesseurs, une politique immigrationniste résolue, réussissant notamment à faire entrer en France encore plus d’immigrés que sous les présidences antérieures.
De même, si les bulots réfléchissaient honnêtement, ils pourraient s’apercevoir que la position soi-disant modérée des gouvernements du Système est à tous égards purement imaginaire. Non seulement en effet ces gouvernements n’ont pas hésité à mener une politique d’immigration massive, qui relève de la haute trahison, mais ils ont aussi organisé la délocalisation des industries en Chine, inventé le mariage homosexuel et saccagé le paysage à grands coups d’éoliennes, autant de mesures parmi les plus extrêmes qui se puissent concevoir. Ces gouvernements soi-disant modérés et raisonnables, que soutiennent les bulots avides de bon sens et de modération, sont en réalité les pires des extrémistes et les pires des traîtres.
- Prendre soin de sélectionner les endroits protégés
La dernière technique utilisée par les bulots pour pouvoir continuer à nier la gravité de la situation est de faire en sorte de rester protégés pour eux-mêmes de l’immigration et de ses effets.
Les bulots choisissent ainsi soigneusement le lieu de leur résidence, le lieu de la scolarisation de leurs enfants, le lieu de leurs loisirs et celui de leurs vacances. Ils choisissent les cliniques pour échapper à l’hôpital. Ils connaissent parfaitement, dans la rue et dans les transports, les endroits et les horaires à proscrire. Pour ce qui est de leur vie quotidienne et pratique, les bulots se montrent donc tout à fait réalistes, informés et lucides. Leur hypocrisie est par là même démontrée.
Si on leur signale qu’il est peu cohérent de nier la réalité du grand remplacement et de ses conséquences catastrophiques, tout en prenant soigneusement une série de précautions permettant de se tenir soi-même à l’écart des immigrés, les bulots ne se démontent pas pour autant. Ils vont immédiatement puiser dans l’arsenal des idées toutes faites évoqué plus avant : « Si je me protège, c’est qu’effectivement les choses se passent mal dans un certain nombre d’endroits, du fait de la trop grande concentration, de la misère sociale ou du mauvais accueil que l’on réserve aux immigrés. Si l’on traitait efficacement ces difficultés, les choses se passeraient beaucoup mieux et je n’aurais aucune réticence à habiter dans un quartier de mixité, où résideraient notamment des immigrés bien accueillis et bien intégrés ». Les bulots sont donc gagnants sur tous les tableaux : confort matériel et tranquillité d’une part, bonne conscience impavide et satisfaite de l’autre.
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Comme nous le disions dans une précédente chronique, l’invasion migratoire de la France et de l’Europe est le produit d’une conjuration, celle des salauds et des imbéciles. Les salauds sont ceux qui organisent sciemment l’immigration de masse, les uns par intérêt, les autres par idéologie mondialiste. Ils sont soutenus par les imbéciles – les bulots – qui, sans en avoir pleinement conscience peut-être, se rendent complices de ces politiques de destruction et de haute trahison.
Encore faut-il préciser que les imbéciles intégraux et endurcis sont en réalité plutôt rares : une partie des imbéciles sont assez largement des imbéciles volontaires, qui font tout pour se laisser abuser, s’efforcent de ne pas voir ce qui crève les yeux et prennent soin de ne jamais réfléchir aux questions les plus graves. Ce type d’imbéciles s’arrange en outre, comme nous venons de le dire, pour se protéger à titre personnel d’un phénomène dont pourtant il nie l’existence. La conclusion dès lors s’impose d’elle-même : les imbéciles volontaires sont en réalité de vrais salauds.