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Nos ennemis sont Washington et l’atlantisme

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André Posokhow

Depuis le début de l’opération spéciale nous avons été accoutumés à l’agressivité pathologique des médias subventionnés, presse écrite comme télévision, à l’égard de la Russie du très méchant Vladimir Poutine. Pour eux l’agresseur de l’Ukraine, et ennemi de ce qu’ils appellent l’Occident, est bel et bien Moscou.

Que cette prise de position de fond soit également celle de la presse alternative écrite comme électronique, quoi de plus normal dans un contexte de liberté de parole ? Cependant la hargne intolérante, méprisante et parfois insultante que certains manifestent à l’égard d’autres membres de ce type de presse qualifiés facilement de « poutinolâtres » et stigmatisés pour leur « anti-américanisme » n’est pas sans évoquer les procédés du wokisme.

Même s’il en existe de bonnes raisons aujourd’hui, stigmatiser les États-Unis apparaitrait abusif. Une énorme majorité des États-uniens sont pacifiques et ne se sentent pas concernés par la politique belliciste des démocrates, sauf peut-être sur les côtes Est et Ouest. Il semble plus juste de parler de la capitale : Washington, dont d’ailleurs beaucoup d’Américains se défient. Pourquoi la capitale ? Parce qu’elle est le siège et le symbole de ce qu’il est convenu d’appeler « l’État profond » de ce pays et de l’atlantisme.

Qui commande à Washington ? Le président des USA ? C’est un pantin à demi-sénile . Non, ce sont :

• au plan politique, les néo-conservateurs straussiens déterminés à écraser tous ceux qui pourraient contester l’hégémonie américaine, tel Robert Kagan, le conjoint de Victoria Nuland qui oeuvra place Maïdan lors du coup d’État de 2014 ;
• le clan démocrate d’ Obama et des Clinton qui projettent toujours leur ombre portée sur le marigot ;
• comme l’ont démontré John Mearsheimer et John Walt dans leur livre : « le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine » ; ce lobby qui a un nom : l’AIPAC (American Israël Public Affairs Committee), travaille à l’orientation de la politique étrangère américaine, exerce des pressions efficaces sur le Congrès, les présidents et leur administration, et jouit d’une influence considérable sur l’université et les médias. Il influencerait également, selon Mearsheimer, « l’establishment » belliciste des affaires étrangères US, non élu, mais suffisamment puissant pour imposer aux États-Unis, ainsi qu’à l’OTAN, une confrontation avec la Russie ;
• le complexe militaro-industriel pour lequel les conflits représentent d’excellentes affaires ;
• le Département d’État mené aujourd’hui par un homme dont la haine à l’égard de la Russie est vindicative : Antony Blinken ;
• les instruments de la politique extérieure américaine : le Pentagone, la CIA, etc. ;
• les GAFAM, sur la côte Ouest, dont le monde entier a compris la complicité dans l’élection de novembre 2020 ;
• les médias américains qui, pour beaucoup des plus importants, sont purement et simplement gauchistes ;
• il faut citer Soros et son Open Group en charge de la domestication et de l’invasion des pays européens par le tiers-monde.

Le système washingtonien est le mandataire de la super-classe mondiale. Regroupée chaque année à Davos, c’est elle qui commande.

Les objectifs mondiaux de Washington apparaissent clairement :

– renforcer et perpétuer son hégémonie sur le monde afin d’imposer sa volonté ;
– accaparer le plus grand nombre de sources de matières premières et d’énergie sans se soucier d’une quelconque légitimité ;
– renverser les régimes et les pouvoirs politiques qui lui déplaisent et imposer des gouvernances conformes à ses projets et ses intérêts. C’est de longue date le cas de l’Amérique latine et, depuis trente ans, celui du printemps arabe qui a bouleversé le Moyen-Orient, ruiné des pays entiers et favorisé l’explosion du terrorisme islamique ;
– imposer, même aux peuples qui n’en veulent pas, son prétendu système démocratique dont d’ailleurs il viole et piétine les principes élémentaires comme ceux du respect du suffrage universel et de la liberté d’expression ;
— contrôler étroitement les instances internationales comme le FMI ou la Banque mondiale ;
— promouvoir un nouveau type d’organisation sociale dans le monde entier pour permettre l’enrichissement des plus riches et l’appauvrissement des classes moyennes et des plus pauvres.

C’est le projet orwellien et criminel de la « grande réinitialisation » de Klaus Schwab auprès duquel la société de l’Allemagne des années 1930 pourrait apparaître comme presque libérale.

Ce « nouvel ordre mondial » est considéré par Washington comme étant, au XIXe, siècle sa nouvelle « destinée manifeste », ce qui amène son instrument, les USA, à se conduire en pays guerrier et agressif d’une manière constante, malgré ses défaites successives. Cette volonté de domination mondiale exige une force considérable incarnée par l’OTAN qui, cependant, n’avait pour objectif initial que la lutte contre l’impérialisme soviétique. C’est pourquoi Washington a implanté des centaines de bases militaires dans le monde et dispose d’un budget militaire supérieur au total des neuf ou dix autres budgets de ce type les plus importants du globe. C’est également pourquoi il est apparu que les États-Unis ont implanté des centres de recherche de guerre biologique en Ukraine et peut-être dans le monde entier.

Deux obstacles de taille se dressent devant cette ambition de domination et d’oppression mondiale : la Chine et la Russie. Washington a choisi depuis la chute du communisme soviétique de s’en prendre à la Fédération de Russie et ce, pour quatre raisons :

– appliquer la doctrine Brezinski c’est-à-dire bloquer la constitution d’un bloc constitué de l’Europe et de la Russie : Eurasia ;
– neutraliser puis détruire une Russie indépendante pour l’émietter et, ainsi, plus facilement s’emparer de ses colossales ressources énergétiques et minières ;
– utiliser le conflit qui en aura résulté pour commettre l’UE dans celui-ci et ruiner l’économie européenne et surtout l’allemande ;
– avoir les moyens et être en mesure de se retourner contre la Chine. Il est loisible d’imaginer ce que deviendrait la planète au terme de ce processus.

L’Ukraine est devenue le vecteur de la progression vers l’est de l’OTAN de telle sorte que Vladimir Poutine a réalisé que celle-ci, comme dans le reste de l’Europe, pourrait implanter des ogives atomiques à proximité de Moscou. D’où l’« opération spéciale » lancée par le président russe. Ce conflit est très largement abordé ailleurs. On ne peut cependant qu’être impressionné par la répulsion qu’inspirent les ambitions de Washington à une grande partie du monde. Ils ont réussi à rapprocher la Chine et la Russie auxquelles semble se joindre l’Inde et d’autres BRICS. Véritable séisme qui pourrait enclencher la dédollarisation du monde, l’Arabie Saoudite semble vouloir conclure des contrats avec la Chine hors dollar .

Washington est présenté comme étant à la tête du monde occidental. Je m’élève contre la malutilisation généralisée du nom « Occident ». L’Occident est la plus grande civilisation humaine qu’ait produite la planète avec probablement la chinoise. Sa gloire est immense et durera ce que durera notre monde. Soulignons, bien que cela a été discuté, que nation blanche, de religion judéo-chrétienne et héritière du monde grec, la Russie en fait partie. Cette civilisation, aujourd’hui universellement vilipendée, a été profondément corrompue et même engagée dans un processus de destruction par l’atlantisme qui est le vrai nom de l’activisme de Washington qui lui permet d’assurer son pouvoir sur l’Occident et plus particulièrement les pays européens. J’en ai tenté un inventaire, d’ailleurs partiel, que le lecteur trouvera en annexe.

Washington a pris le contrôle de l’UE, sa succursale soumise et devenue le relais de ses objectifs et de sa politique. C’est le cas de la guerre OTAN-Russie et de la bataille d’Ukraine pour laquelle l’OTAN fait pression directement sur les pays européens mais se fait également relayer par les instances de Bruxelles et la non-élue Van Der Leyen. Ainsi l’UE entre en guerre directe avec la Russie, alors que son vrai maître, Washington, agit comme l’ennemi de nos nations :

• sanctions lourdes qui se sont retournées contre l’Europe ;
• déshabillage des forces militaires européennes  ;
• sabotage criminel, qui est un pur acte de guerre, du pipeline North Stream 2.

Washington agit à l’égard de l’Europe comme un ennemi qui a gagné une guerre et qui occupe le territoire du vaincu et pille son économie comme l’ont fait les Allemands en France après 1940.

Si un pays rechignait à obéir il subirait de dures représailles de la part de Washington : coupure de Swift, sanctions financières et économiques, blocage de vols aériens, emprisonnements de responsables européens aux États-Unis (voir Alstom) et même bombardements. Souvenons-nous de Belgrade.

Que l’Allemagne, paillasson servile, soit agressée par un attentat qui risque de ruiner son économie et puisse décider de rentrer en guerre dans l’intérêt du pays terroriste et contre ses propres intérêts, constituera un cas historique exceptionnel et difficilement imaginable il y a peu de temps.

Ce type de perte de souveraineté s’explique entre autres par la désignation par Washington de dirigeants européens plus ou moins dépendants et souvent de Young leaders . Dans le cas de l’Allemagne le nom de Scholz a été évoqué dans le contexte du scandale financier de Wirecard. Draghi venait de Godman Sachs. Christine Lagarde a été associée dans un grand cabinet US d’avocats. Meloni, une fois élue, a proclamé sa foi atlantiste.

Ennemi de l’Europe, Washington l’est en particulier de la France.

Washington, au travers de la FAF (French American Foundation), a positionné des alliés potentiels dans le système économique et politique français grâce aux Young leaders qui ont été distingués. Cela a été le cas de Juppé, Sarkozy, Hollande , Philippe et Macron qui ont commis la forfaiture de notre réintégration dans l’OTAN.
Cela explique en partie les politiques mondialistes et atlantistes de l’actuel président et notamment la confiance qu’il fait à des cabinets de conseil d’origine américaine comme McKinsey.

La guerre économique que mène Washington à la France est constante. Le coup de main le plus révoltant a été le bradage d’Alstom à General Electric qui constitue un coup très rude à notre souveraineté militaire et à notre compétence dans le domaine de l’énergie.

Les Américains pratiquent l’externalisation de leur droit dans des conditions complètement contraires aux règles fondamentales du droit international, ce dont ils n’ont cure. Ce fut le cas dans l’affaire de l’amende infligée à la BNP.

Dans le contexte de la guerre atlantiste contre la Russie il a été imposé à la France de forcer nos firmes nationales à se retirer de Russie et à perdre ce marché.

Enfin, de longue date, l’ambassade américaine a prospecté dans les banlieues françaises afin de diffuser l’idéologie américaine du vivre-ensemble et de sélectionner leurs agents au travers du charmant programme Young Talents qui recrute des « chances pour la France » de banlieue.

Nous Français, d’amis et d’alliés de très longue date (XVIIIe siècle) des États-Unis, sommes devenus les vaincus d’une guerre qui ne nous a pas été déclarée, que nous n’avons pas menée mais qui nous est livrée depuis des décennies par un ennemi mortel : La bande atlantiste, néoconservatrice , belliciste de l’État profond de Washington. Ce gang sans foi ni loi, profondément corrompu (voir Epstein) nous a dérobé notre souveraineté, nos libertés, notre influence dans le monde, notre culture et notre façon de vivre qui ont été américanisées. Elle nous vole nos moyens militaires sous sa pression et pour une cause qui nous est étrangère. Ce qu’ils veulent c’est rayer notre pays en tant qu’État-nation. Et ce, grâce au zèle des traîtres qui peuplent nos lieux de pouvoir.

Les pays européens sont devenus un conglomérat de pays colonisés, de « slave states » asservis dont le socle économique et militaire est en cours d’effondrement, y compris l’Allemagne.

Washington est l’ennemi mortel du véritable Occident, gloire de l’Humanité. Dans son sein on trouve les peuples de Russie, mais aussi les Américains du Nord dont beaucoup se sentent également opprimés, aliénés et brimés par leur caste dirigeante atlantiste.

Enfin, Washington, prédateur impérialiste et guerrier dont il n’est pas certain qu’il ne déclenche pas un jour l’apocalypse pour assurer son hégémonie unipolaire, est bien l’ennemi de l’Humanité tout entière.

Nos espérances de liberté, de souveraineté, de dignité personnelle et nationale, de multipolarité internationale et tout simplement de survie ne seront exaucées que par une défaite écrasante et la chute de cette bande.

Washington, l’atlantiste, delenda est.

Annexe.
• le contrôle des réseaux sociaux par les GAFAM qui en ont le monopole ce qui leur permet de faire taire les opposants au politiquement correct ;
• la lutte contre la liberté d’expression et la censure ;
• le wokisme et la cancel culture ;
• la théorie du genre et ses expériences criminelles sur les enfants ;
• le contrôle par les services spéciaux experts en chantage d’ « élites » corrompues, notamment par la pédocriminalité, comme dans l’affaire Epstein. Souvenons-nous de Bill Clinton Bill Gates, d’un prince anglais,etc.
• La manipulation de virus et le génocide par des vaccins ;
• l’externalisation du droit en contradiction complète avec le droit international ;
• l’imposition contrainte du dollar américain à une très grande partie des échanges commerciaux mondiaux ;
• l’utilisation du réseau Swift comme une laisse par laquelle on tient un animal domestique pour prévenir toute velléité d’indépendance. C’est ainsi que le réseau Swift a été fermé au détriment du Vatican juste avant l’abdication du pape Benoît XVI est rouvert rapidement après l’élection de l’apostat Berdoglio ;
• la présence parfois obsédante de cabinets de conseil comme McKinsey et surtout les sociétés d’audit qui ont accès aux comptes des entreprises européennes
• l’encouragement à l’invasion migratoire de l’Europe ;
• la corruption de la démocratie par la pratique des manipulations électorales comme aux États-Unis en 2020 et en France en 2017 et 2022 ;
• l’implantation de nombreuses bases militaires et le positionnement d’ogives atomiques dans plusieurs pays européens ;
Etc., etc.

Les livres d'André Posokhow cliquez ici

http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2023/02/17/nos-ennemis-sont-washington-et-l-atlantisme-6428743.html

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