Incarcérée depuis 2012, la détenue a fait montre d'un bon comportement durant sa réclusion, bénéficiant du maximum des remises de peine. Depuis 2017, la quarantenaire a suivi des études et obtenu un CAP boulangerie. Son attitude jugée exemplaire par le service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) a joué dans la décision de son placement sous bracelet électronique, effectif à partir de ce lundi.
Des experts sont moins enthousiastes sur cette libération anticipée et pointent une certaine « inauthenticité » dans sa manière de parler. Ils s'interrogent, en outre, sur le « côté théâtral de son discours », « polie jusqu’à l’obséquiosité ou la condescendance ». La commission pluridisciplinaire s'est inquiétée, en octobre 2021 : un « risque de récidive, même faible, ne peut être exclu au regard du caractère préoccupant de la personnalité de la condamnée ». Pour eux demeure à l'évidence une certaine « dangerosité ».