Andrew Roberts enseigne au King’s College de Londres et à la Hoover Institution de Stanford. Il est l’auteur de nombreuses biographies historiques et un spécialiste de tout ce qui concerne Churchill auquel il a consacré plusieurs ouvrages. Les éditions Perrin viennent d’éditer la traduction française de sa volumineuse biographie de Churchill. Jugez donc : plus de mille trois cents pages. C’est qu’Andrew Roberts tient à faire mieux connaître les différents aspects de son personnage favori chez qui tout est démesure : exploits de jeunesse, extravagances, excès de langage, grandiloquence, corpulence, train de vie de nabab, capacité alcoolique, kilomètres parcourus par tous les moyens de transport possibles et imaginables et écrits autobiographiques.
Si les ouvrages consacrés à Churchill abondent et rendent difficile d’innover, Andrew Roberts est tout de même parvenu à “déterrer” des correspondances privées, des journaux intimes – dont celui du roi Georges VI, jusque-là partiellement sous clé, mais aussi celui de l’ambassadeur Maïski qui n’avait pas encore été publié lors de la publication des précédentes biographies de Churchill – et à mettre en avant des citations peu connues voire inédites.
L’ouvrage, précisons-le, n’est pas hagiographique et l’auteur répertorie dans sa conclusion ce qu’il considère être la longue série des erreurs indéniables de celui qui était surnommé “le Vieux Lion” et désirait être un nouveau Napoléon.
Churchill, Andrew Roberts, éditions Perrin, 1320 pages, 29 euros
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