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Dans vos commentaires, cette semaine : « Je n’ai jamais vu autant d’interdits ! »

Emmanuel Macron et son gouvernement ont, dans leur genre, une forme de génie. Dans la tracasserie administrative et les privations de libertés, les derniers Présidents avaient repoussé loin les limites. Mais on change désormais de catégorie, comme le montre Georges Michel avec cette nouvelle très macronienne : « Après le permis de louer, bientôt un contrôle technique du logement ». « Un député Renaissance a déposé, le 10 mai dernier, une proposition de loi visant à instituer un contrôle technique obligatoire des biens immobiliers », explique-t-il.

Après les non-vaccinés, le pouvoir a-t-il envie de s’en prendre aux petits propriétaires ? Papang évoque, comme d'autres, cette hypothèse :  « L’objectif final pour l’État [est] de mettre la main sur un maximum de biens immobiliers dont les propriétaires ne pourraient pas, par manque de finances ou par choix, faire tous les travaux nécessaires. » Pour notre lecteur, l’État pourrait bien « se rendre acquéreur de ces biens immobiliers et ainsi mettre ces actifs [en gage, NDLR] - et cela fait des milliards - pour emprunter, au profit des comptes de Bercy ». Cette persécution du Français honnête et travailleur, cette taxation réflexe et sans limite ont toujours, en France, semé le vent de la révolte. On n’en est plus très loin. « On croirait qu’ils font tout pour décourager les gens de faire les choses légalement, constate Martin Gale. Dans quelques années, peut-être que tout le monde prendra sa voiture sans plaques pour aller acheter des clopes au marché noir avant d’aller travailler à un poste non déclaré et de rentrer dans son logement sans bail. C’est comme ça qu’ils comptent redresser le pays ? », interroge-t-il.

Un problème avec les libertés, Emmanuel Macron ?

Franzennaras livre ce témoignage qui en dit long sur ce qu’ils ont fait de nos libertés : « J’aurai 80 ans cette année. Je n’ai jamais vu autant de contraintes, de réglementations, d’interdits qui pourrissent notre quotidien. Je pense sincèrement que la plus importante préoccupation de nos gouvernants – élus et fonctionnaires inclus – est de nous emmerder un maximum !

Un problème avec les libertés, Emmanuel Macron ? C’est de plus en plus manifeste. Comme tous les pouvoirs autoritaires, le macronisme supporte mal la liberté de la presse, avec sa dimension de moquerie, de caricature et de dérision. Une tradition bien française qu’aucun gouvernant n’avait osé toucher jusqu’ici. Rire est devenu suspect, écrivait Arnaud Florac dans son article.

« Ce 18 mai, les habitants d'Avignon se sont réveillés au milieu de l'horreur. […] Jugez plutôt : plusieurs panneaux publicitaires ont été recouverts d'affiches présentant Emmanuel Macron grimé en Hitler, avec la mention 49.3 en guise de petite moustache. » Rappelons que ce genre d’actes, mis en scène durant la campagne présidentielle par l’humoriste Charline Vanhoenecker sur une affiche d'Éric Zemmour, n’a jamais attiré la moindre réserve d’une personnalité de gauche. Il y a donc crime de lèse-majesté quand ce genre de reductio ad hitlerum – assez insupportable, disons-le – vise Macron ou la gauche, et acte de résistance contre le fascisme quand la même moustache tombe sur l'affiche d’un candidat de droite… Mais l'autorité du roitelet capricieux qui habite l'Élysée n'a pas de bornes. « Comment "qualifier" un parti politique dirigé par un autoproclamé "premier de cordée" ayant ses propres initiales pour baptiser son parti politique ?, interroge Sportpassion. Quelle est la place de la "démocratie" dans le système qu’il utilise à outrance pour imposer des "lois sociétales et sociales" qui sont refusées par plus de 80 % du peuple légitime ? Quel pays se fait imposer des mesures liberticides par un groupuscule non élu qui n’a qu’une devise : faire imploser la dette et obliger les nations à se suicider administrativement ? »

Patha tient au droit de caricaturer : « Critiquer tout homme politique ne me choque pas. [Ce droit existait] déjà dans des journaux tel Le Petit Journal du temps de Napoléon III ! », rappelle-t-il. Le régime autoritaire de Napoléon le petit, tant moqué par Victor Hugo, passera-t-il un jour pour ultralibéral face à celui de Macron ?

https://www.bvoltaire.fr/dans-vos-commentaires-cette-semaine-je-nai-jamais-vu-autant-dinterdits/

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