Bernard Germain
Les évènements de ces derniers jours confirment qu’un tournant s’est opéré, et qu’une à chasse à l’homme « blanc, hétérosexuel et patriote » est aujourd’hui lancée. Cela peut sembler étonnant, mais une alliance objective et indiscutable s’est réalisée sous nos yeux, qui allie des gens absolument différents : les mondialistes, dans leur version « européiste », les islamistes et l’extrême gauche dont l’identité politique est le wokisme.
On me demandera peut-être : comment des gens aussi différents peuvent-ils être alliés ? La réponse se trouve dans une formule : « les ennemis de mes ennemis sont mes amis ». C’est ainsi que nous assistons au mariage de la carpe et du lapin.
Les européistes détestent ceux qui aiment leur pays, leur culture, leur identité et leur civilisation. Les européistes rêvent de la destruction des nations européennes et la réduction du continent à une simple zone géographique et sa population « européenne » a de simples consommateurs, dont peu importe qu’ils s’appellent Mustapha, Pierre, Sigmund, José ou Francesco. Donc ils combattent les patriotes et ceux qui entendent défendre leur nation et leur civilisation.
Les wokistes, c’est à dire ce qu’avant on appelait la « gauche » et qui est devenue l’extrême gauche mangée par LFI et sa machine de guerre NUPES qui a purement et simplement rayé de la carte la « gauche traditionnelle des années 1970-1980 ». Ces wokistes n’ont qu’un objectif : détruire la société blanche et patriarcale. Depuis le virage Terra Nova de 2011, terminé les « couches populaires », leur nouvelle base électorale et leurs alliés, ce sont les immigrés et les minorités notamment sexuelles.
Les islamistes, pour leur part ne cachent nullement leur objectif : l’Europe doit être conquise et devenir une terre d’islam.
Et ces gens si différents s’entendent, en apparence seulement, même si c’est incompréhensible. Eh oui, ces gens si différents ont un ennemi commun : l’homme blanc, hétérosexuel et sa société patriarcale, par ailleurs sa société est de tradition chrétienne et de culture grecque et latine. Pour tous, certes avec des raisons différentes, mais pour tous c’est cela qu’il faut abattre. Alors, par les temps qui courent, ils s’unissent pour détruire l’ennemi commun. Et ces derniers temps, les choses s’accélèrent sérieusement et nous rendent la vie plus compliquée.
Prenons par exemple ce qui s’est passé ce week-end à Brest. Eric Zemmour a fait une séance de dédicace dans un Hôtel de Brest. Rien que de très normal dans une démocratie. Sauf que nous sommes en France et, désolé d’en faire le constat, mais ce pays n’est plus une démocratie. En effet, le préfet - alors qu’il sait que des groupes politiques ultra-violents appellent à se mobiliser contre cette venue de Zemmour à Brest - ne fait rien pour protéger l’hôtel concerné.
Lorsque des centaines d’individus attaquent l’hôtel, des policiers finissent par arriver. Mais trop tard pour empêcher plusieurs vitrines d’être cassées et un jeune homme d’être blessé et envoyé à l’hôpital. De même, pas d’arrestation. Pas de garde à vue pour ces individus ultra-violents. Aucune poursuite engagée.
Quant à la presse, elle couvre ces violences en déclarant : « Affrontements et échanges de coups de part et d’autre ». Donc pour cette presse militante et de propagande qui n’a plus rien à voir avec le journalisme… il n’y a pas d’agresseur ni d’agressé. Tout le monde est renvoyé dos à dos.
Reste que dans la catégorie des ignobles il y en a un qui a décroché le pompon. C’est Bruce Toussaint de BFMTV. Cet individu, qui est officiellement journaliste donc supposé informer honnêtement et surtout objectivement les téléspectateurs, a osé déclarer à l’antenne à propos de l’agression dont a été victime la séance de signature d’Eric Zemmour : « Vous l’avez cherché. Qui sème le vent … ». On se souviendra que c’est exactement l’argument qu’ont employé ceux qui ont refusé de condamner le massacre perpétré à Charlie Hebdo : « Ils l’ont bien cherché, il ne fallait pas caricaturer le prophète ».
Mais surtout Bruce Toussaint, qui dans le cas d’espèce exprime l’opinion de tous les journalistes « bien pensants », ose faire cette déclaration qui officialise le point de vue suivant : « Les idées que vous développez ne sont pas politiquement correctes, donc cela légitime contre vous toutes les méthodes visant à vous faire taire, y compris la violence la plus abjecte ». Voilà en décodé le point de vue que défend Bruce Toussaint.
C’est aussi celui de la gauche aujourd’hui. C’est cela le politiquement correct. Obtenir le silence de ceux qui ne sont pas d’accord, par la violence s’il le faut. Au nom de la liberté et en prétendant combattre le fascisme ! Saint-Just, ce révolutionnaire « enragé » disait : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ». Au nom de ce principe, une multitude de têtes sont tombées durant la révolution avant que celle de Saint-Just lui-même ne soit tranchée par plus fou que lui.
Ce qui est pathétique dans tout cela c’est que ces gens, supposés informés voire cultivés, n’ont rien appris de l’histoire. Ils ne savent pas ou ont « oublié » que c’est avec les mêmes arguments que les Vendéens ont été massacrés durant la révolution, que les opposants de Staline ont été décimés durant la révolution russe, que ceux de Mao ont été massacrés s’ils n’acceptaient pas d’être rééduqués, tout comme ceux de Pol-Pot.
Et ceux qui ont couvert, au nom du progrès et de la liberté, toutes ces horreurs n’ont rien trouvé d’autre à dire au final lorsque la vérité a été connue : « on ne savait pas ».
Mais pourtant, sans hésitation, sans trémolo dans la voix, les mêmes (Serge July, Edwy Plenel, Bruce Toussaint… etc.) et tous les journalistes ayant embrassé cette cause, nous resservent le même discours liberticide qui peut se résumer ainsi : « Si vous ne pensez pas comme il faut, alors taisez-vous sinon nous vous ferons taire ».
Aujourd’hui ils savent que ce qu’ils disent et ce qu’ils font reprend les théories et pratiques les plus abominables vues dans l’histoire. C’est d’autant plus impardonnable. Cette fois, ils sont des complices conscients et c’est insupportable.
Ces bien-pensants prétendent lutter contre un fascisme imaginaire que nous voudrions imposer, sans pouvoir donner un seul exemple des violences ou des noirs desseins dont ils nous accusent.Mais eux soutiennent les violences bien réelles que provoquent les antifas, LFI, CGT et gauchistes en tous genres. Cette violence est légitime pour eux, ils la soutiennent et en font même la promotion.
« Pas de liberté pour les ennemis de la liberté » disent-ils, reprenant Saint-Just,… mais qui décide que nous sommes les ennemis de la liberté ?… nos accusateurs eux-mêmes. Sans apporter la moindre preuve. On me permettra de préciser que pour ces gens, la « liberté » c’est d’accepter le principe de ne pouvoir dire que ce que les bien-pensants, c’est à dire eux, jugent acceptable.
Moi, j’appelle cela de la dictature ou du totalitarisme. Ils prétendent combattre ce qu'ils appellent l"e fascisme", mais c’est eux qui le pratiquent et contribuent à la mise en place d’une société totalitaire où le délit d’opinion sera omniprésent.
On doit pouvoir dire ce que l’on pense sans être inquiété, dès lors qu’on reste dans le cadre de la Loi, c’est à dire sans injure ni diffamation. Malheureusement, les Lois Pléven, Gayssot et Taubira sont passées par là et ces Lois liberticides empêchent de pouvoir s’exprimer librement, même dans le cadre de la Loi. Ces Lois sont largement utilisées par les gardiens du dogme -les bien-pensants- pour donner une apparence légale à l’instauration d’une société totalitaire tout en prétendant défendre les libertés.
Des associations gavées de subventions (nos impôts) veillent et traînent promptement devant les tribunaux quiconque ose exposer un point de vue politiquement incorrect. Par exemple que notre pays et l’Europe entière subissent une invasion migratoire incontrôlée, ou encore qu’en relation avec le développement de l’immigration on constate un fort développement de la délinquance ce qui est confirmé par les déclarations du président de la république et du ministre de l’intérieur, ou enfin que la quasi totalité des attentats commis dans notre pays depuis le début des années 2000, spécialement depuis 2012, sont le fait d’islamistes. Et plus les problèmes s’aggravent plus la pression que mettent les bien-pensants devient pesante.
Il faut à tout prix imposer le silence. Silence afin que les informations ne circulent pas. Silence afin que ceux qui veulent dénoncer l’ornière dans laquelle nous sommes tombés, ne puissent le faire en alertant nos concitoyens. Silence afin d’empêcher que ne soient dénoncés ceux qui tordent le cou de la liberté, au nom de la liberté.
Même si les temps sont difficiles, il nous faut toutefois garder espoir. En effet des informations parvenant de nombreux endroits nous indiquent que le camp d’en face est beaucoup plus fragile que nous ne le pensons.
Ainsi, aux États Unis une ville est devenue entièrement dirigée par des élus musulmans. L’une des premières mesures a été d’interdire toute expression des LGBT+ sur le territoire de la ville au grand dam des LGBT+ qui avaient largement contribué à l’arrivée au pouvoir des musulmans.
Autre exemple, le sport féminin. Un grand nombre d’athlètes féminines n’acceptent pas l’arrivée de trans qui trustent tous les podiums et font exploser les records « féminins ». Alors, sauf à accepter la disparition du sport féminin, il m’étonnerait que cette situation dure encore bien longtemps avant un affrontement majeur entre les femmes et les trans, pourtant aujourd’hui alliés.
Et sur le plan politique dans notre propre pays, la NUPES ne va pas si bien que cela. La volonté de la LFI de Mélenchon de manger tous les autres courants crée une crispation bien réelle. De plus les prochaines élections ne verront certainement pas une liste unique NUPES pour les élections européennes. Ce qui ne manquera pas de créer des rancœurs et idées de revanche.
Mais pour l’heure, ce sont surtout les patriotes qui sont harcelés et maltraités. Il nous faut donc résister. Ne pas baisser la tête ni les yeux. Il nous faut continuer le combat pour défendre nos valeurs, notre pays et notre civilisation. Même si les jours sont actuellement un peu durs, nous finirons par gagner parce que notre cause est juste.