« L’immigration de masse représente un risque pour la sécurité de l’Europe », alerte Giorgia Meloni en rappelant que l’auteur tunisien de l’attentat qui a fait deux morts à Bruxelles a débarqué à Lampedusa en 2011 et avait été un temps surveillé par les forces de l’ordre italiennes qui le jugeaient « dangereux ».
Les autorités italiennes ont repéré une trentaine d’individus radicalisés susceptibles d’être expulsés, tandis que cette semaine deux hommes soupçonnés de financer l’Etat islamique ont été arrêtés à Milan. Les services de renseignement italiens ont averti le gouvernement d’un « risque de possibles infiltrations terroristes au sein des flux migratoires pas uniquement par voie maritime mais également par voie terrestre », via la route des Balkans sur laquelle se déroule déjà un important trafic d’armes. Rien que dans le Frioul-Vénétie Julienne, la région du nord-est de la péninsule, au moins « 16 000 personnes sont entrées illégalement » depuis le début de l’année, selon le ministère de l’Intérieur.
Les services de renseignements recommandent ainsi « un renforcement ultérieur des mesures de sécurité et de contrôles ». L’Italie envisage ainsi d’annuler cette année, en raison du risque terroriste, la fête de ses forces armées qui a lieu traditionnellement le 4 novembre à Rome. Une date que le vice-président du Conseil, Matteo Salvini, a choisie pour convoquer une manifestation « contre le terrorisme et pour l’Occident ».
Giorgia Meloni a immédiatement suivi les conseils de ses services de sécurité. Elle a décidé de réintroduire des contrôles à la frontière avec la Slovénie. Une mesure exceptionnelle de suspension du traité régissant l’espace Schengen. Cela est
« nécessaire en raison de l’aggravation de la situation au Proche-Orient , de l’augmentation des flux migratoires le long de la route des Balkans et, surtout, en raison de questions de sécurité nationale ».
Si c’est possible en Italie, pourquoi ne le serait-il pas en France ?
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