Michel Festivi
On est toujours trahi que par les siens, c’est bien connu. Le Hamas n’échappe pas à la règle. Grâce à un journal espagnol de droite, El Debate, on y apprend que le fils du chef de cette organisation terroriste, Mosab Hassan Yousef, a fui sa famille quand il a vu comment se comportait ce ramassis de tueurs patentés.
Dans ses déclarations, faites sur Fox news, reprises donc par El Debate, il précise qu’il s’est expatrié aux USA et qu’il s’est converti au catholicisme. Pour lui, le Hamas n’a que faire de la vie humaine, ni des palestiniens, sauf à être aveugle et sourd et d’une mauvaise foi insigne on s’en était aperçu.
Il relate avoir vécu au sein même des tueurs du Hamas, de les connaître parfaitement, il était de surcroît traité comme un prince en tant que fils du chef. Il fut le témoin de leurs crimes contre d’autres palestiniens, notamment en 1996.
Pour lui, le Hamas n’est pas un mouvement national. « C’est un mouvement religieux avec pour objectif d’établir un état islamique, le nationalisme lui importe peu, de fait ils sont même le contraire d’un nationalisme. Ils utilisent la cause palestinienne seulement pour réaliser leurs objectifs qui est de transformer le Moyen-Orient puis le monde en un état islamique ».
Car au-delà du Hamas, il y a l’Iran en point de mire. « Le Hamas sert les intérêts de l’Iran. Nous devons libérer Gaza du Hamas. Israël fait pour le peuple palestinien la meilleure action en tentant de renverser le Hamas. »
Voilà qui pourrait servir de réflexions à nos Nupes et à Madame Obono, mais j’en doute fort. L’extrême gauche française en acceptant de se compromettre avec l’islamisme s’est pris elle-même à son propre piège. Elle est électoralement acculée à soutenir les pires idéologies islamo-gauchistes si elle veut conserver sa clientèle et ne pas sombrer. Elle confond cause palestinienne et islamisme radical et n’a pas vu ou ne veut pas voir que désormais les Chefs palestiniens sont englués dans l’islamisme le plus total, et c’est la surenchère.
En tout cas, l’hydre islamiste se répand comme une trainée de poudre, et en orient et en occident. C’est effectivement comme le communisme essayait de le faire il y a des lustres. A cet égard l’excellent article paru dans le Figaro magazine de Michel Onfray, a un titre trompeur, comme l’ont relevé de nombreux commentateurs. L’islamisme n’est pas du tout un fascisme, pour les mille raisons qui ont été exposées, mais bien une tentative d’arriver par la contrainte à un gouvernement mondial, un califat planétaire, exactement comme le communisme avait tenté de le faire après 1945.
On ne brisera cette tentative hégémonique qu’en comprenant et analysant l’islam. Pour cela il faut lire et disséquer le coran. En 1934, le Maréchal Lyautey avait exigé de ses officiers qu’ils aient lu Mein Kampf, et pour cela avait demandé à un éditeur de droite de le traduire et le diffuser, c’était selon lui la condition sine qua non pour lutter contre hitlérisme. C’est la même chose aujourd’hui avec l’islam. Si on veut démontrer sa volonté prosélyte mondiale il faut l’avoir lu, car tout y est dit explicitement. Il faut arrêter avec les « pas d’amalgames et l’islam ce n’est pas ça ».
Pendant ce temps, en Iran, une jeune fille qui refusait le port du voile et qui a été frappée par des gardiennes de la révolution est en état de mort cérébrale. Mais de cela les sportifs, les footeux, les artistes engagés, les nupes et autres LFI s’en fichent comme de leur première chemise. D’ailleurs on ne les a pas entendus. Et pour cause.