La politique français est en train de connaître une nouvelle secousse profonde qui va en changer le cours. En effet, nous assistons à la désintégration de la Nupes en raison des positions prises par la France Insoumise, son refus de condamner le Hamas comme organisation terroriste après le massacre des populations civiles commis dans le sud d’Israël marqué par des actes d’une barbarie sanguinaire. M. Mélenchon et ses amis sont en train de se saborder par des prises de position que la France ne pourra jamais leur pardonner.
Ils n’ont pas su opérer une distinction entre la sauvagerie des actes commis qui les identifie à la tragédie de Charlie Hebdo, du magasin Casher de la porte de Vincennes, du Bataclan et de Nice ou les autres tueries commises en France et la « cause palestinienne ». Or, la Nupes était devenu un élément important du système politique français, à l’origine notamment de la défaite du camp présidentiel à obtenir une majorité absolue aux dernières législatives. Le paysage politique français est en voie de désintégration accélérée. La Nupes va disparaître provoquant un émiettement des forces de gauche. La macronisme est voué à une mort certaine et à une décomposition rapide dans les années qui viennent en raison de la fin du mandat non reconductible de l’actuel occupant de l’Elysée. Rien ne permet d’espérer à ce stade un renouveau de la droite LR toujours écartelée entre la tentation d’une alliance centrale avec Renaissance et des velléités de splendide isolement. Il va rester le RN de Mme le Pen dont nous savons pertinemment que du fait de son histoire, de son image extrêmement clivante et de son caractère familial et clanique, ses chances d’accéder au pouvoir sont infimes malgré le jeu de l’épouvantail qui anime en permanence le monde politico-médiatique. Alors, que va-t-il sortir de la désintégration totale du système politique français? Elle ouvre la voie au recours idolâtre à l’homme providentiel, mais lequel? Quel soliveau narcissique et impuissant le pouvoir médiatique choisira-t-il de faire émerger? Et pour quelle nouvelle impasse tragique? Ou bien l’émergence d’un nouveau courant politique dans les profondeurs du pays qui ne pourrait être que populaire, rassembleur et gaullien, radicalement anti macroniste comme anti extrémiste, mais se trouvera-t-il assez d’énergie dans le pays pour s’engager dans cette voie? Pour l’instant, rien ne permet de l’espérer.
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