Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le S-400 russe est devenu une arme encore plus redoutable

Récemment, dans le cadre des forces de défense stratégique, des unités des forces armées russes ont effectué des tests intéressants en conditions de combat. Elles ont utilisé leurs SAM à longue portée S-400 sur le théâtre ukrainien, en combinant le tir des SAM à guidage actif avec le fonctionnement du système de «radar volant» aéroporté A-50. C’est ce qu’a rapporté Military Watch, décrivant comment les Russes ont transformé leur bon système de défense aérienne en une arme encore plus redoutable.

La publication note que la description du missile utilisé par les Russes correspond exactement aux capacités du 40N6, une classe unique de munitions dont la portée peut atteindre 400 kilomètres. Le missile possède des capacités sans précédent grâce à sa trajectoire de vol particulière. Il monte à des altitudes extrêmes dans l’espace proche avant de descendre vers une cible volant à 5 mètres du sol.

«Cela permet aux unités S-400 de frapper des avions à basse altitude et des missiles de croisière à longue distance, ce qu’aucun système de défense aérienne étranger ne peut faire en raison des limites de la courbure de la Terre pour de telles munitions suivant des trajectoires normales».

Sur la section finale de la trajectoire de vol d’une paire de missiles 40N6, les Russes ont réalisé un jumelage entre la munition et la détection et le contrôle radar à longue portée de l’aéronef, réussissant à frapper l’un des panneaux ukrainiens. En outre, les SAM dotés de «nouvelles têtes» ont été tirés à des distances maximales et ont touché des cibles à une altitude d’environ 1000 mètres. Les Russes possèdent relativement peu d’A-50 et ne les utilisent pas souvent. Mais les chasseurs russes sont équipés de radars presque deux fois plus puissants que leurs homologues occidentaux, ce qui compense en partie le manque d’utilisation des VLAD. Par exemple, le MiG-31 est équipé d’un radar six fois plus puissant que le radar AN/APG-68 du F-16 américain, qui a été conçu pour fournir une très bonne connaissance de la situation.

«Cela en fait également un avion optimal pour l’interfaçage avec les systèmes de défense aérienne au sol à longue portée, en particulier avec les unités utilisant des missiles 40H6», explique l’article.

La publication a également attiré l’attention sur les déclarations de hauts responsables russes, dont le président Vladimir Poutine, qui affirment que la Russie produit aujourd’hui plus de missiles sol-air différents que toutes les autres nations du monde réunies. Parallèlement, la production de SAM S-400 est en hausse depuis 2016, les Russes construisant de nouvelles installations industrielles et modernisant les anciennes. L’ampleur actuelle de la production de SAM S-400 et de leurs missiles a permis aux Russes de mettre en service plusieurs nouveaux régiments de défense aérienne chaque année, ainsi que des systèmes S-300V4, S-500 et autres.

«Le nouveau système S-500 a élargi ces capacités et, bien qu’il ne soit pas aussi optimisé pour engager des avions de combat tactiques, il offre des capacités défensives contre les missiles balistiques à portée intercontinentale, les satellites, les avions spatiaux et les classes plus rapides d’armes hypersoniques, ainsi qu’une énorme portée d’engagement pouvant aller jusqu’à 600 km», souligne l’article.

En 2027-2028, le nombre de divisions S-400 en Russie dépassera 60, et le taux de production des missiles 40H6 sera supérieur à 300 par an. Cela reflète le fait que pendant des décennies, les Russes ont dépensé beaucoup plus d’argent pour la défense aérienne au sol que pour l’aviation tactique, résume le média.

sourceReporter

Les commentaires sont fermés.