Le général (2S) Roland Dubois avait signé la tribune de 2021. Il publie un texte de sa propre plume pour constater l’insuffisance des armées françaises et dénoncer la situation migratoire. Malgré quelques passages convenus sur la Russie et l’OTAN, digne des plateaux de télévision, le reste du texte mérite notre attention :
“(…) Et sur notre sol, depuis plus de trente ans nous sommes confrontés à un terrorisme, qui s’est encore rappelé à nous récemment, dont l’on n’osait même pas nommer les auteurs. On y vient, petit à petit ; c’est l’islamisme dont on feint encore de croire qu’il n’a rien à voir avec l’Islam (…) Ce sont les islamistes qui font la lecture authentique du Coran et cherchent, trop souvent avec succès, à entrainer les 10 millions de Musulmans présents en France ; surtout les plus jeunes qui majoritairement placent la Charia au-dessus des lois de la république.
Certes la majorité des Musulmans est silencieuse, ne prend pas parti. Mais nous savons qu’elle n’a pas d’importance. Ce sont toujours les minorités agissantes qui font les grands événements. La masse finit par suivre, par adhésion, par peur ou par indifférence. Il est vain d’espérer rester à l’écart de la nième éruption du conflit israélo-palestinien puisque depuis des décennies nous avons, de manière irresponsable, créé chez nous les conditions de l’affrontement de civilisation qui en est inséparable. Nous avons notre « Hamas » chez nous. Nous avons toutes les raisons d’être pessimistes pour l’avenir puisqu’il est vain d’espérer intégrer la masse d’immigrants de fraiche date déjà là, tout en laissant les portes ouvertes. En ce moment ce sont les Français de confession juive qui sont dans le collimateur ; mais le tour des autres viendra, car la religion conquérante de Mahomet ne tolère les incroyants que convertis, soumis ou morts.
Sommes-nous armés pour faire face à ces deux menaces ? Celle qui peut frapper à notre porte demain, et celle qui est à l’œuvre chez nous ? La réponse est non.
La seule force de notre petite armée est la qualité des personnels. A force de croire que tout conflit était devenu impossible en Europe, nous avons divisé le budget de la défense par trois, et construit une force apte à des conflits de type « africain ». Nos succès contre des forces sous équipées ont entretenu l’illusion de la meilleure armée d’Europe. La réalité est que nous n’avons actuellement pas d’armée capable de mener dans la durée un conflit de type « ukrainien ». Et ce n’est pas la nouvelle loi de programmation militaire qui changera ça. Heureusement que pour notre protection il y a encore l’OTAN, que notre président disait en état de mort cérébrale il y a peu, et que l’agression russe a réveillée. Il n’y a actuellement pas d’alternative.
Quant à la menace intérieure, n’escomptons pas la juguler sans prendre des mesures drastiques qui n’ont rien à voir avec ce qu’on nous prépare. Le bateau coule. Il faut colmater les brèches dans la coque, c’est-à-dire stopper l’immigration démente que nous subissons, légale et illégale (500.000 par an), et actionner les pompes de refoulement pour tous les indésirables. C’est possible ; il suffit de vouloir. C’est un affrontement séculaire qui renait. On ne peut pas se contenter, comme d’habitude, de condamnation avec fermeté, d’exhortation à l’unité, de dépôts de fleurs, de bougies, de marches blanches, de cellules psy. Ce n’est pas avec des mièvreries pareilles que nous affronteront l’adversaire avec des chances de succès. Et qu’on ne nous dise pas que l’état de droit s’opposerait aux mesures énergiques qui s’imposent. Nos dirigeants ont bien su, pendant la crise du Covid, nous contraindre, et de quelle manière. Bien sûr, il faudra prendre toutes mesures pour aider et protéger les nombreux Musulmans, certains éminents mais peu nombreux, qui nous ont rejoints sans arrière-pensée et sont devenus de vrais Français.
Aucun redressement ne se fera sans effort ; financier, et surtout moral. Les Français doivent comprendre que tout pays a une armée sur son territoire. Quand ce n’est pas la sienne, c’est celle des autres. Il faut y consentir les sacrifices financiers nécessaires. Les Français doivent aussi vouloir se défendre, sinon « ils pleureront demain comme des enfants ce qu’ils n’auront pas su défendre aujourd’hui comme des hommes ».
Pour terminer, laissez-moi vous parler un peu de moi et de ceux de ma génération. Dans notre jeunesse, la France nous a envoyé en Algérie afin que celle-ci reste française. On peut penser ce qu’on veut de cette ambition, mais nous avons été nombreux à y croire car nous avions 20 ans. Et au soir de notre vie, la France nous contraint à assister à sa propre invasion par ceux qui n’ont pas voulu de nous alors. Quelle amertume ! Et comment ne pas en vouloir aux chefs qui nous ont amenés là ?
https://lesalonbeige.fr/nous-avons-notre-hamas-chez-nous-cest-un-affrontement-seculaire-qui-renait/