Vinci, l'un des principaux propriétaires des concessions d'autoroute en France, est en désaccord avec une nouvelle taxe proposée par le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, qui pourrait s'appliquer en 2024. Cette taxe, destinée à lutter contre la pollution et à financer la transition énergétique, serait de 4,6% sur les revenus d'exploitation supérieurs à 120 millions d'euros. Vinci, ainsi que d'autres sociétés d'autoroute comme Eiffage et Abertis, pourraient supporter les trois quarts des 600 millions d'euros de recettes attendues de cette taxe dès 2024.
Le PDG de Vinci, Pierre Coppey, critique cette taxe, soulignant que les péages incluent déjà environ 40% de taxes. Vinci menace d'augmenter ses tarifs de péage de 5% en réponse à cette nouvelle charge fiscale. La société s'engage également dans des investissements importants, comme l'installation de bornes de recharge électrique sur son réseau. Face à cette situation, le gouvernement français réaffirme son rôle dans la définition des tarifs d'autoroute et insiste sur le fait que les compagnies d'autoroute ne seront pas autorisées à répercuter cette augmentation de taxe sur les prix des péages...
Presse-Citron