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Le scandale des décorations : Les dessous de l’affaire

Scandale des décorations

Cette affaire de trafic d’influence est la première d'une longue liste d'affaires politico-financières qui toucha le personnel de la troisième République et qui conduisit aux émeutes du six février 1934 durant lesquelles les parisiens, exaspéraient par la corruption du personnel politique, crieront « A bas les voleurs ! ». Connue au début sous le nom d’Affaire Caffarel, elle deviendra au fil des investigations le Scandale des décorations qui coutera sa place au Président de la République, Jules Grévy.

Au début du scandale, un simple règlement de compte entre femmes

Le scandale des décorations commence par une banale dénonciation dans un commissariat de police. Fin septembre 1887, Henriette Boissier, retirée de la prostitution en maison close, se venge de sa mère maquerelle, la dame Limouzin, en racontant à la police que le commerce de charmes de sa tenancière couvre bien d’autres trafics. Pensionnaire du 6 janvier 1886 au mois de mars de la même année, celle qui se fait appeler Henriette Boissier (Ou comtesse de Boissy, baronne de Beauregard, marquise de Clémencet ou encore vicomtesse de Jonvence) reproche à la dame Limouzin de lui avoir extorqué dix-huit cents francs pour frais de nourriture et de logement. De son vrai nom madame de Boissy, cette aventurière et amie de la dame Limouzin d’une quarantaine d’année s’était spécialisée dans le pillage de l’armorial et vivait accessoirement de prostitution.

L’Affaire Caffarel révélée par la presse le 7 octobre 1887

Général Caffarel impliqué dans le scandale des décorations

Pour le public, l’affaire débute le 7 octobre 1887 lorsque le journal boulangiste le XIXe siècle dévoila un trafic de décorations mettant en cause le général Caffarel et ses complices. Ce n’est pas encore, pour le grand public, l’affaire Daniel Wilson, député d'Indre-et-Loire (Union républicaine) et gendre du président de la République Jules Grévy.

Le propriétaire du journal connu pour être l’un des plus féroces polémistes de cette décennie, Edouard Portalis, émargeait au fond secret de l’état. C’est dire le comportement glauque du personnage quand on sait que, parmi ceux qui touchaient, certains recevaient aussi des fonds secrets allemands.

Quoi qu’il en soit, le XIX siècle fut choisi par la Sûreté générale pour déclencher, puis entretenir cette campagne de presse. Pour cela, des pièces de l’instruction lui permirent de déclencher, puis d’entretenir l’affaire. Pour cette publication, réputée pour ses campagnes tapageuses et très rarement désintéressée, ce fut un excellent filon à exploiter.

Très tôt, la préfecture de police regretta d’avoir ébruité cette affaire en découvrant le nombre de personnalités de haut vol impliquées. L’Intransigeant du 12 octobre 1887 écrit : « Au début de cette affaire, nous disait hier un fonctionnaire de la Préfecture, nous étions loin de croire que le général dont la Limousin avait parlé à notre agent fût un général français. Nous nous attendions à trouver un rastaquouère quelconque. Il est donc probable que si la justice avait su… »

Le général en question était bien français et en activité. La police apprend vite qu’il se nomme Louis Charles Caffarel. Il est même, en 1887, sous-chef de l’état-major des Armées (EMA) au ministère de la Guerre, vice-président de la commission des chemins de fer, secrétaire du comité d’état-major et conseiller d’état. Criblé de dettes, ne sachant comment se procurer de l’argent, ce dernier fut surtout exploité par la femme Limousin, ayant même obtenu de lui des signatures en blanc.

Découverte par la police d’une nébuleuse d’officines

Une semaine après le déclenchement médiatique de l’Affaire Caffarel, la police se croit en présence d’une « Agence parfaitement organisée » avec son réseau de sous-intermédiaires aussi nombreux que choisis. Six personnes ont été arrêtées : Le général Caffarel ; la femme Limousin ; l’agent en décorations Laurentz ; la femme Marie Véron qui se fait nommer madame de Courteuil, la femme Ratazzi ; monsieur Bayle (Le soi-disant ami d’un sénateur, par ailleurs directeur d’une agence… d’affaires).

Les noms des premiers inculpés (Et second couteaux) circulèrent alors dans l’ensemble de la presse qui ne tarda pas à se demander qui étaient vraiment les commanditaires. L’Intransigeant du 12 octobre 1887 écrira : « Il faut avouer que l’instruction de cette affaire est menée de bien singulière façon. Comment ! On arrête le général Caffarel, on arrête la Limousin, on arrête son amant ! Le nom de leurs complices circule. ». Ce même journal se plaindra que la police ait attendue quatre jours pour perquisitionner au domicile des gens soupçonnés, laissant le temps à ces derniers de faire disparaitre les documents compromettants.

Faute de la police ou tentative d’endiguer l’affaire qui mettait en lumière d’autres activités répréhensibles et des personnages vraiment très haut placé ?

La police retrouvera des lettres compromettantes pour la vie privée de deux personnalités importantes : Du général Paul Grévy, frère du Président de la République qui écrivait à l’aventurière Dame Ratazzi ; du général Thibaudier, ministre de la Guerre dans les cabinets Fallières et Ferry écrivant un billet doux à la Dame Limouzin. Ces deux lettres seront lues au cours des audiences du procès.

L’enquête permettra de mettre à jour un second réseau à la tête duquel se trouvait le sénateur Gaston comte d’Andlau (Centre gauche) utilisant comme rabatteuse la femme Ratazzi. Petite entreprise comme l’indique La République française du 28 décembre 1887 : « Sur vingt-trois demandes de croix faites par le général d’Andlau, il en a obtenu dix-sept ; sur cinq demande de Mme Ratazzi elle en a obtenu deux ». Quant au complice plus haut placé, le même journal y fait allusion dans le même article : « L’opinion publique s’émeut en voyant à côté d’un général égaré un général notoirement influent qui est l’ami intime d’un homme qui approchait de très près le chef de l’état ».

Dès les premières perquisitions, le général d’Andlau prit le large en Argentine (Où il mourra en 1892 misérablement). La presse accusa le procureur d’avoir laissé trois jours au sénateur lui permettant de détruire ses archives et de prendre la fuite. Finalement, il fut inculpé pour délits d’escroquerie et condamné à cinq ans de prison et 3 000 francs d’amende au motif que « Voulant à tout prix se procurer de l’argent, tenait à son domicile une agence de décorations ». Triste fin pour ce brillant général qui prit part à la défense de Metz en 1870 et qui fut ruiné pour avoir dénoncé publiquement la trahison du maréchal Bazaine qui, en capitulant à Metz, livra aux prussiens 3 maréchaux, 6 000 officiers et 173 000 soldats.

Quant au général Caffarel, il sera mis à la retraite pour trafic de décoration et pour avoir favorisé certains concurrents dans des marchés militaires. La grande muette préféra régler ses affaires en famille. C’est d’autant plus vrai que l’instruction révéla une nouvelle affaire de corruption dans les marchés de l’Armée impliquant plusieurs hauts gradés républicains (Dont la général Caffarel, sous-chef d’état-major). La presse de Droite qui avait mal vécu l’épuration de l’armée visant les non-républicains et les catholiques enfonça le clou.

De l’affaire Caffarel à l’Affaire Wilson

Parmi les documents saisis chez la dame Limousin, figuraient de très nombreuses lettres de Daniel Wilson prouvant les rapports directs entre l’agence de la femme Limousin et le gendre du Président de la République en place.

On verra plus loin que cette découverte va donner des sueurs froides au préfet de police jusqu’à lui faire faire des actions illégales.

Drôle de sir que ce Daniel Wilson ! « Bellâtre et noceur », ses folles prodigalités l’avaient conduit à être mis sous contrôle d’un conseil judiciaire en 1862 à la demande de sa sœur. Il avait englouti un million de franc à lancer une célébrité du demi-monde dans la carrière de la galanterie, Caroline Hassé. En lançant cette « Cocotte », Daniel Wilson rejoignait ce « Demi-monde » bien spécifique de ce début de la troisième République (Et qui disparaitra en 1914) où se mélangeaient : Courtisanes, fortunes douteuses, hommes politiques républicains, corruptions et affaires douteuses en tout genre. A partir de 1862, Daniel Wilson n’eut plus les moyens financiers de mener une vie de fêtard dans ce demi-monde qui défrayait la chronique quotidiennement.

Pourquoi Jules Grévy a-t-il choisi cet escroc comme gendre ?

Daniel Wilson distribuant de l'argent

S’étant fait une réputation d’austérité, comment jules Grévy, Président de la République depuis 2 ans,  fît il le choix d’un tel gendre pour sa fille Alice ?

Il ne pouvait ignorer la réputation sulfureuse de son futur gendre dont les frasques avaient défrayé la chronique dans la presse à scandale qui pullulait à l’époque. La réponse est à trouver dans le livre de Léonce Dupont (Intitulé Tours et Bordeaux) : L’austère Jules Grévy a fait épouser à sa fille Alice le frère de sa maîtresse, madame Pelouze. Femme du chimiste Pelouze et propriétaire du château de Chenonceau, elle présidait, du vivant de son mari, une cour de peintres, de sculpteurs et d’hommes politiques dont Jules Grévy était la « Parure ». Ce dernier fut la maîtresse de cette riche femme du vivant de son mari et jusqu’à la mort de ce dernier en mars 1881.

Après six années de silence et d’effacement, Daniel Wilson fut élu député en 1869. L’efficace protection de Jules Grévy lui permis de conduire une brillante carrière de parlementaire : Membres d’importantes commissions notamment celle des Finances ; rapporteur général du budget en 1879 ; sous-secrétaire d’état aux finances du gouvernement Jules Ferry.

Sur la caricature ci-dessus, on y voit Daniel Wilson au centre distribuant de l'argent à Rouvier (Sur sa gauche). La légende indique "Bon appétit messieurs....Ö ministres intègres" (Il s'agit de vers tirés de la pièce de théâtre de Victor Hugo Ruy Blas).

C’est durant cette fonction gouvernementale qu’il épousa, le 22 octobre 1881, mademoiselle Alice Grévy. A partir de cette date, il devient l’hôte de l’Elysée, le Président ne voulant pas se séparer de sa fille.

Les affaires douteuses de « Monsieur gendre » depuis l’Elysée

Installé dans le palais de l’Elysée, Daniel Wilson fut désormais en situation de donner libre cours à ses instincts d’affairiste sans scrupules, trafiquant de tout, d’une façon si dénuée de prudence et de circonspection qu’un an avant qu’éclatât le scandale des décorations un journal satirique illustré le représentait sur le seuil d’une boutique qui portait comme enseigne : « Rubans et croix à vendre ».

Les opérations auxquelles se livrait « Monsieur gendre » étaient devenues de notoriété publique. Durant cette affaire, les journaux de droite accusèrent les parlementaires républicains de connaitre depuis 6 ans l’ampleur du trafic sans l’avoir dénoncé. Le journal Le Gaulois du 2 mars 1888 écrira : « Ce qu’ils ne diront pas(Les journaux républicains), c’est que sénateurs et députés républicains savaient depuis six ans ce qui se passait à l’Elysée ; c’est que depuis six ans, des journaux dénonçaient, sans se lasser, ces scandales ». Et de se demander, comment les députés avait pu nommer un tel personnage rapporteur du budget de la France ; comment Jules Ferry avait pu le nommer sous-secrétaire d’état au budget ? La Gazette de Château-Gontier s’en indignera dans son édition du 20 octobre 1887 : « Lorsqu’on songe que c’est à cet honnête Wilson, à ce marchand de décorations, à cet entrepreneur d’affaires véreuses, qu’a été confié un jour le soin de diriger les finances du Pays, ne se sent-on pas frémir ? »

A vrai dire, la vente de décorations n’était qu’une branche de son scandaleux commerce. Daniel Wilson avait installé à l’Elysée « Un véritable ministère des recommandations et démarches » nécessitant le concours de sept à huit secrétaires qui rédigeaient une abondante correspondance et tenaient à jour de nombreux dossiers. En 1887, il y avait 23 000 dossiers et 200 000 lettres ; lettres affranchies avec la franchise postale réservée au Président (Tout est bon pour faire des économies !).

Ayant créé un trust de 20 journaux à un sous toujours déficitaires, il faisait souscrire des abonnements aux milliers de solliciteurs qui avaient recours à lui afin de faire survivre cette presse d’opinion.

Parmi toutes ses affaires douteuses, on connait plus sa branche de vente de décorations vers laquelle convergeaient les demandes venant notamment des officines de la Dame Limouzin (Avec comme complice le général Caffarel) et celles de la Dame Ratazzi (Avec comme complice le comte d’Andlau).

Comment Daniel Wilson fit décorer jusqu’à son jardinier ?

La Gazette de Château-Gontier expose dans son numéro de 20 octobre 1887 un des nombreux cas typique de ce scandale des décorations : « En 1883, M. Wilson faisait bâtir un superbe hôtel à l’angle de l’avenue Iéna, de la rue de Magdebourg et de la rue Fresnel, dans la quartier du Trocadéro. La demeure est somptueuse… grilles magnifiquement ouvragées, jardins, pelouses, marquises sculptées ; rien ne manque. Parmi les ouvrages d’art dont la demeure est pleine, figure au premier rang une rampe en fer forgé, d’un travail très achevé.

Cette rampe a été dessinée par un architecte ; l’exécution en fut confiée à M. Bernard, un serrurier des plus modestes, dont les ateliers sont situés non loin de la rue de Berry. Il demanda 35 000 francs pour prix de la rampe et mit deux années à la forger.

M. Bernard n’est pas un grand industriel, il n’emploie pas des centaines d’ouvriers, il n’a jamais exécuté d’importants ouvrages pour le compte de l’état, son nom n’est guère connu dans le monde de l’industrie d’art…. A aucun titre, il n’avait le moindre droit à une distinction honorifique. M. Wilson en a cependant jugé autrement. »

Les travaux de pose étaient à peine achevés que M. Bernard, serrurier, se voyait nommer chevalier de la Légion d’honneur ! (Nomination en date du 26 juillet 1887, signature du décret le 30 juillet sur proposition du ministre de l’Intérieur Armand Fallières). Dès que l’hôtel particulier de Daniel Wilson fut achevé, ce fut au tour de M. Bachellery, l’architecte qui a construit l’édifice de recevoir la précieuse décoration. Dans la longue liste qui suit, c’est bien le seul qui pouvait prétendre à la décoration ; disons que l’intervention faite à son profit a anticipé la nomination. Dans cette liste, on trouve : Le marbrier ; l’électricien ; l’entrepreneur de maçonnerie ; le jardinier ; le locataire !

Un trafic généralisé très lucratif

Les faits sont bien établis par l'enquête judiciaire. Ils sont multiples comme l’écrira Adrien Dansette dans son livre « L’affaire Wilson » (Perrin Ed.) : « On avait appris, pendant les deux semaines qui avaient suivi la révélation du scandale que : « Gendre du Président de la République, Daniel Wilson timbrait sa correspondance avec la griffe de son beau-père ; propriétaire de journaux, il quémandait des abonnements à des solliciteurs et aux administrations officielles ; homme d’affaires, il persuadait, si l’on peut dire, les fonctionnaires de s’adresser à ses imprimeries ; sous-secrétaire d’état (Au finances), il imposait aux services publics des décisions favorables à ses amis ; député influent, ses fournisseurs devaient à un bienveillant hasard d’être décorés lorsqu’ils travaillaient pour lui »

Quant au trafic de décoration lui-même, les services rendus n’étaient pas gratuits et étaient marchandés par certains, surpris de se voir demander une somme d’argents en échange du précieux ruban rouge. La somme demandée pouvait se négocier entre 25 et 100 000 francs qui servaient à rémunérer les intermédiaires et Daniel Wilson. Les minutes du procès, montrent que des réductions pouvaient être accordées en échange d’abonnement annuel au journal La petite France (Propriété de Monsieur le Gendre).

Affaire dans l’affaire : Obstruction à la justice venant de l’Elysée

A l’audience du 9 novembre 1888, un nouveau scandale éclata. Les lettres signées de Daniel Wilson trouvées chez la dame Limouzin avaient été remplacées par des lettres banales et très peu compromettantes. Datées de 1884, elles avaient été écrites sur du papier dont le filagramme prouvait que le papier avait été fabriqué à l’automne 1885. L’enquête qui suivit montra que la substitution avait eu lieu dans le bureau du préfet de police Gagnon. C’est certainement à la demande de l’Elysée que le préfet Gagnon avait recherché, soustrait et remplacé  les lettres originales du gendre de Jules Grévy. Victime de son zèle, le préfet de police fut révoqué de façon brutale.

Le même jour (9 novembre), le directeur du XIXe siècle qui avait lancé l’affaire fut cambriolé. Le lendemain, on tenta de l’assommer dans la rue. Un ancien préfet de police affirma que l’auteur de cette agression « Pourrait bien être le directeur de la sûreté générale ».

On comprend mieux pourquoi la presse trouva quelques « errements » dans la conduite de l’enquête durant les deux premières semaines quand la police fit le rapprochement entre ce qu’elle croyait au début être une escroquerie faite par une petite officine et les activités connues du gendre du Président. En voulant atteindre le général Boulanger au travers du général Caffarel (Connu pour ses sympathies bonapartistes) en lançant l’affaire dans le journal Le XIX siècle, les républicains au pouvoir ont fait vaciller le régime parlementaire tout juste consolidé !

Le procès de Daniel Wilson

Le gendre du Président de la République comparu devant la justice le 16 février 1888. Le 2 mars, il fut condamné pour escroquerie à deux ans de prison, trois mille francs d’amendes et à la privation de ses droits politiques pendant cinq ans.

En appel le 27 mars, il bénéficiait d’un acquittement, attendu, spécifiait l’arrêt « Qu’il n’y a pas eu promesse ferme pour une époque déterminée d’une croix dont on se targuait de disposer, alors qu’en réalité on n’en disposait pas. ». Il y a des erreurs qui libèrent les coupables, mais déshonorent les juges !

Daniel Wilson reprit sa carrière politique : Il ne se présenta pas aux élections de 1889 ; fut élu député de Loches par plus de 2 000 voix de majorité en 1893 ; invalidé en février 1894 ; triomphalement réélu en mai 1894 et aux élections suivantes. En 1902, il ne se représenta pas et mourut le 13 février 1919… sa disparition passa inaperçue.

La seule victime politique de cette affaire fut son beau-père, Jules Grévy, qui démissionna de son poste de Président de la République le 2 décembre 1887, après avoir opposé une résistance désespérée durant 15 jours. Ce dernier était brocardé par les chansonniers « Ah ! Quel malheur d’avoir un gendre ! ». Ce qu’on peut lui reprocher est d’avoir soutenu son gendre jusqu’au bout et d’avoir fait substituer deux lettres trouvées chez la dame Limousin écrite de la main de Daniel Wilson.

L’annonce de la possible élection de Jules Ferry pour le remplacer conduira à des manifestations importantes des parisiens !

Le constat de l’absence de loi interdisant ce type de trafic va conduire à la création d’une incrimination nouvelle : Le trafic d’influence.

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