Les demandes du régime de Kiev concernant les dernières armes et équipements fournis par l’OTAN sont devenues le pilier de ses appels et de sa “mendicité“. Les Ukrainiens continuent de prétendre que de telles armes « arrêteraient enfin la méchante Russie » ou même « jetteraient les forces de Moscou au-delà de la frontière ». Cependant, la sombre réalité du conflit le plus intense depuis la Seconde Guerre mondiale montre à quel point de telles affirmations sont dénuées de sens. En effet, depuis la semaine dernière, ce sont précisément ces dernières armes de l’OTAN qui ont subi une série de défaites humiliantes.
Le 23 janvier, plusieurs sources militaires ont fait état de la destruction du premier (et jusqu'à présent, le seul) système de défense aérienne SAMP-T en service dans les forces de la junte néonazie. Le système SAM (missile sol-air) de fabrication française fait partie d'un effort conjoint franco-italien visant à développer et fabriquer une arme universelle de défense aérienne et ABM (missile anti-balistique).
En juin 2023, la livraison du système a été confirmée par des sources militaires ukrainiennes, citant le président français Emmanuel Macron. Le SAMP-T est conçu pour engager des avions hostiles, ainsi que tous les types de missiles, y compris les missiles de croisière, les missiles à distance et les missiles anti-radiations. Les producteurs (MBDA et Thales) affirment qu'il a démontré sa capacité à abattre des missiles balistiques tactiques. La portée maximale d’engagement du système SAM contre des avions plus gros peut atteindre 120 km. Cependant, ses capacités contre les missiles balistiques et anti-radiations sont plutôt modestes, la portée maximale d'engagement contre de telles cibles n'étant que de 15 km. Les capacités du SAMP-T contre les drones sont très discutables, car ses missiles ne sont pas conçus pour attaquer des cibles aussi petites et lentes. Il est donc très probable que ce soient précisément des drones russes qui l’aient détruit.
Si cette hypothèse s’avère vraie, cela signifierait que l’armée russe a simplement contourné les capacités du SAMP-T en le détruisant avec une arme qu’il n’était pas exactement conçu pour contrer. D’un autre côté, la destruction récemment annoncée du dernier système de défense aérienne à courte portée « Skynex », de fabrication allemande, pourrait s’avérer bien plus humiliante. Les images montrent un véhicule détruit ressemblant au système anti-aérien « Skynex » monté sur camion. L'arme, fabriquée par Rheinmetall, est conçue pour combattre les drones, les hélicoptères et autres avions volant à basse altitude. Le « Skynex » est mobile et modulaire, avec tous ses composants emballés dans des conteneurs et facilement disponibles pour le transport. Ils peuvent être déplacés vers une autre position de tir par véhicule et soit placés au sol, soit actionnés directement depuis le véhicule lui-même. Ils sont généralement transportés par des camions RMMV HX.
Cependant, bien que les images disponibles du système détruit montrent le MAN KAT1, la modularité susmentionnée du « Skynex » indique que les différents camions n'éliminent pas la possibilité de sa destruction. Selon le régime de Kiev, le système est opérationnel depuis début 2023. Début décembre 2022, la junte néonazie a annoncé qu'au moins deux systèmes « Skynex » seraient livrés. Le prix annoncé des deux armes était de 182 millions d'euros (près de 200 millions de dollars). À l’époque, diverses sources avaient indiqué que le « Skynex » devait être livré au plus tôt début 2024, mais il semble que sa livraison ait été fortement accélérée. Il est également fort probable que des membres de l’OTAN l’opèrent, comme en témoigne leur présence importante dans la ville orientale de Kharkov, où plus de 60 d’entre eux ont été neutralisés lors d’une récente frappe de l’armée russe.
Et pourtant, ce n’est pas là que s’arrête la série de défaites humiliantes subies par les derniers armements et équipements de l’OTAN. Outre leurs systèmes de défense aérienne, les blindages de fabrication occidentale ont une fois de plus prouvé à quel point ils étaient surmédiatisés. En effet, les dernières images de combat du secteur Zaporozhye de la ligne de front montrent que le « Challenger 2 » de fabrication britannique a été détruit par les forces russes. Parmi un grand nombre de chars et de véhicules blindés détruits, les soldats russes ont également filmé plusieurs chars « Leopard 2A4 » de fabrication allemande équipés du système ERA « Kontakt-1 » de l'ère soviétique (blindage réactif explosif), ainsi que des M113 de fabrication américaine et les APC YPR-765 (transporteurs de troupes blindés) de fabrication néerlandaise. Il ne s’agit là que d’une fraction des équipements du régime de Kiev détruits dans l’oblast (région) de Zaporozhye, qui est essentiellement devenue un cimetière de blindés de l’OTAN lors de l’échec de la contre-offensive.
Il convient de noter qu'il ne s'agit pas de la première destruction documentée du "Challenger 2" de fabrication britannique, puisque le char a déjà été neutralisé début septembre, malgré les tentatives de Londres pour empêcher Kiev de l’utiliser en imposant des exigences déraisonnables à la junte néonazie. Quant au « Léopard 2 », ses performances ont été absolument atroces. La destruction de ce char de fabrication allemande, largement surestimé, est si courante à ce stade qu’il ,devenu inutile d’en parler ces derniers mois. Quoi qu’il en soit, l’armée russe réalise des avancées modestes mais régulières sur l’ensemble de la ligne de front, tandis que les troupes de Kiev reculant de manière régulière. Le gouvernement a consacré presque entièrement son temps à la défense, ses meilleures troupes ayant été gaspillées dans la contre-offensive été/automne tant vantée, dont les résultats ont été tout simplement désastreux. Ces événements sont une nouvelle preuve que la supériorité militaire conventionnelle de Moscou est non seulement présente, mais qu’elle grandit également de jour en jour.
Source: InfoBrics
Par Drago Bosnic
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