Le mouvement yéménite Ansar Allah, également connu sous le nom de Houthis, a effectué un vol d'essai d'un missile hypersonique à haute capacité destructrice et s'apprête à ajouter ces missiles à son arsenal militaire, a déclaré à Spoutnik une source militaire proche du mouvement.
« Les forces de missiles du mouvement ont testé avec succès un missile pouvant atteindre des vitesses allant jusqu'à Mach 8 [10 000 kilomètres par heure ou 6 200 milles par heure] et alimenté par un combustible solide. Le Yémen envisage de commencer à en fabriquer pour être utilisé lors d’attaques dans les mers Rouge et d’Oman et dans le golfe d’Aden, ainsi que contre des cibles en Israël », a indiqué la source.
Parallèlement au test de missile hypersonique, les forces armées du nord du Yémen ont modernisé leurs missiles et drones, en modifiant les ogives explosives pour doubler leur puissance destructrice, après un test qui a duré trois mois, a ajouté la source.
Jeudi dernier, le leader Houthi, Abdul Malik al-Houthi , a parlé des efforts du mouvement pour produire des missiles hypersoniques, affirmant que « nos ennemis, nos amis et notre peuple verront un niveau de réalisation d'importance stratégique qui placera notre pays, en termes de capacités, parmi les quelques pays qui possèdent ces missiles ».
Il a ensuite déclaré que les forces yéménites avaient utilisé de nouvelles armes lors d'opérations récentes dans les mers Rouge et d'Oman, ce qui « a surpris les États-Unis et le Royaume-Uni ». Il a ajouté que le mouvement a attaqué 61 navires et un navire militaire depuis que le mouvement palestinien Hamas a attaqué Israël le 7 octobre 2023.
Les exercices maritimes conjoints Chine-Iran-Russie « ceinture de sécurité »
L'exercice naval international « Sea Security Belt-2024 » entre en phase active dans le golfe d'Oman
L'exercice implique plus de 20 navires, dont des navires de soutien et de guerre de la marine russe, de la marine iranienne et de la marine de l'APL chinoise. Son objectif premier est d’assurer la sécurité dans les activités économiques maritimes.
L'exercice dure du 11 au 15 mars. Outre les trois pays, des représentants navals du Pakistan, du Kazakhstan, de l'Azerbaïdjan, d'Oman, de l'Inde et de l'Afrique du Sud observeront également l'exercice.
Depuis 2019, cet exercice conjoint a eu lieu avec succès à trois reprises, formant un mécanisme normalisé entre les trois pays. Comme les années précédentes, l'exercice de cette année vise à maintenir conjointement la sécurité maritime régionale. L’exercice ne vise aucun pays et n’est pas lié à la situation géopolitique. En d’autres termes, toute interprétation tentant d’associer la « ceinture de sécurité » à des pays spécifiques est inexacte.
Le golfe d'Oman est situé à l'entrée du détroit d'Ormuz, et environ un cinquième du pétrole mondial y est transporté. L'objectif commun des trois parties est de maintenir conjointement la sécurité de ce passage, en garantissant la paix et la stabilité maritimes régionales, ce qui constitue non seulement le consensus des trois parties mais aussi l'intérêt commun de la communauté mondiale.
La phase finale de l'exercice a lieu ce 14 mars sur les rives de la ville iranienne de Chehbehar, où aura également lieu un débriefing.
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