À quelques encablures des élections européennes, nombre de français commencent à se poser de vraies questions. On leur avait dit : «l’Europe, c’est la paix». Ils réalisent que ça n’est pas du tout le cas, bien au contraire, puisqu’un exécutif européen jusqu’au-boutiste ne cesse de mettre de l’huile sur le feu de l’Ukraine en alimentant la guerre par des fournitures d’armes et d’argent à un régime notoirement corrompu, au risque d’étendre cette guerre, alors que l’UE n’est militairement pas prête à s’y engager et à la gagner. L’UE met également de l’huile sur le feu du conflit israélo-palestinien en soutenant inconditionnellement la répression disproportionnée et aveugle menée par les forces israéliennes à l’encontre des palestiniens.
Nombre d’électeurs européens ont également pu constater la gestion opaque, et in fine désastreuse, de la crise Covid par une Commission européenne perçue comme corrompue et un tantinet totalitaire. C’est donc dans un contexte désenchanté que l’électeur va devoir se prononcer : «On continue comme avant vers le mur qui s’approche ou on change de direction».
Interviewé par le site en ligne Les publications de l’Agora, François Asselineau nous donne sa réponse à la question : L’UE nous mène-t-elle vers la guerre et la ruine ?
Puisqu’il faut, pour se forger une opinion, les deux versions opposées sur un même sujet, voici cinq minutes d’une déclaration présidentielle hallucinante sur l’Europe reprise sur le compte Twitter de l’Élysée. À en croire le président, tout va pour le mieux aujourd’hui en France et en Europe. Le lecteur notera, avant de la découvrir, que cette déclaration, probablement jugée contre-productive, a été retirée du compte twitter de l’Élysée et qu’il ne s’est trouvé que 3714 personnes pour apprécier cette déclaration sur 1,7 million de vues. C’est le bide le plus monumental que j’ai pu voir à ce jour sur le net.
Chacun l’aura compris, la France va très bien et n’a aucun problème, l’Agence France Travail de la Macronie va trouver des emplois à ceux qui ont perdu ou vont perdre le leur.
Il suffit, bien sûr, de voter «Renaissance» le 9 juin et vous serez protégés.
Vous pourrez même, si l’envie vous en prend, changer de sexe, le tout étant remboursé par la Sécurité sociale ainsi que nous l’expliquent Marguerite Stern et Dora Moutot au micro d’André Bercoff sur Sud Radio ? (commencez à la minute 37 pour gagner du temps)
Le prix de ces opérations «esthétiques» ? 100 000 euros pour un homme et 40 000 pour une femme, intégralement pris en charge par la Sécu.
Tout cela est-il bien raisonnable pour un pays qui a déjà 3200 milliards d’euros de dette ?