Pieter Kerstens
Par curiosité, j’ai regardé l’Eurovision de la chanson ce samedi 11 mai. Hors de la polémique concernant la candidate pour Israël et les diverses manifestations à Malmö, on doit reconnaitre que ce concours était bien organisé et orchestré.
Quelles chansons et quelles voix ?
L’Eurovision est avant tout un organisme international chargé, au sein de l’Union Européenne de radiotélévision, de coordonner les échanges de programmes de télévision entre les pays d’Europe occidentale et du Bassin méditerranéen, dont le siège est à Genève.
Pour la chanson, il concerne 37 pays dont 26 avaient été sélectionné pour la finale du 11 mai.
Les amateurs de la chanson et du chant en général sont restés sur leur faim : seuls 5 à 6 des participants ont fait entendre leur voix, car tous les autres avaient choisi une musique et un orchestre qui couvrait la chanson.
La chorégraphie primait sur la grande majorité des spectacles et la scénographie envahissait le plateau en éliminant l’intérêt vocal de la plupart des finalistes.
Décadence des artistes et déliquescence des compositions musicales.
Il est quand même étonnant de remarquer que le tiers de ceux qui se sont produits sur scène ont proposé des chansons à la gloire des invertis, des pervertis et des déviants sexuels, costumés de manière extravagante et obscène. Vous dites « dépravés » ? C’est exact !
Curieusement, seuls ceux qui avaient un organe vocal remarquable ne figurent pas sur le podium, à l’exemple du Portugal, de la Grèce, de la France, de l’Arménie ou de l’Italie.
Par contre, le jury de chaque nation a favorisé les excès de ceux ayant une scénographie outrancière et un message pervers tels Nemo, le gagnant pour 2024, qui lui se réclame non binaire et chantre de la minorité LGBTQIA+.
Le vote des publics européens (37 pays) est allé en majorité à l’Ukraine, à Israël et à la France, en refusant les outrances pornographiques déraisonnables des candidats du Royaume Uni et de la Finlande, parmi d’autres.
Vitrine de la déchéance et du déclin, l’Eurovision est la honte du continent !
Quand un concours international de la chanson (ou d’une autre prestation) atteint un tel niveau de bassesse, on peut légitimement se demander si les finances dépensées sont encore à la hauteur de la notoriété mondiale recherchée. Le résultat obtenu par cette 68e représentation fait ricaner dans le monde entier et renforce les critiques à l’égard de la défense des « valeurs de la civilisation européenne ».
Il est grand temps de mettre fin à ces dérives sociétales qui relèvent plutôt de la psychanalyse et sont malheureusement encouragées par le système médiatique entre les mains de puissants intérêts cosmopolites dont le but est la désintégration de nos sociétés.
Notre Europe n’est pas celle de l’Eurovision de la chanson du 11 mai 2024 et le 9 juin, pour la prochaine élection, nous aussi nous ferons entendre notre voix sur un air différent !
http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2024/05/14/eurodegenerescence-6498263.html