Avec environ 500 000 soldats en Ukraine et 200 à 300 000 autres qui seront bientôt envoyés, le président russe Vladimir Poutine a parlé hier au peuple russe de la guerre en Ukraine. Il leur a dit : « Travaillez comme si vous étiez en première ligne... comme si vous étiez mobilisés », ajoutant que c'est la seule manière pour nous d'atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés.
Dans l’état actuel des choses, dix pays européens ont autorisé l’Ukraine à frapper à l’intérieur de la Russie avec leurs armes : le Royaume-Uni, la Lettonie, la Lituanie, les Pays-Bas, la Pologne, la Finlande, la France, la République tchèque, la Suède et l’Estonie. Pas plus tard qu'hier, le ministre des Affaires étrangères du CANADA a également déclaré publiquement : « L'Ukraine a le droit de frapper le territoire de la Russie avec des armes canadiennes, il n'y a aucune restriction ».
Les remarques de Poutine à l’intention de ses compatriotes russes semblent donc rappeler que si cette nouvelle approche se poursuit, la Russie sera soumise à des bombardements intensifs et considérables.
La réalité est cependant bien pire.
Les armes « données » à l’Ukraine sont très sophistiquées et, dans la plupart des cas, les Ukrainiens ne savent tout simplement pas comment les utiliser. Selon la Russie, ces armes sophistiquées sont DÉJÀ programmées, lancées et guidées vers leur cible par le personnel de l’OTAN !
Ce à quoi nous assistons en réalité n'est donc plus une guerre par procuration : - Le territoire russe sera attaqué par des armes de l'OTAN guidées par la surveillance et le ciblage de l'OTAN, avec l'objectif officiel déclaré d'éliminer un rival des Américains, la Russie.
Les craintes grandissent rapidement selon lesquelles Poutine autorisera bientôt des attaques contre les centres logistiques de l’OTAN pour empêcher ces armes d’entrer en Ukraine. Si cela se produit, ce serait une guerre totale.